Le pain, aliment sacré des Algériens, se fait de plus en plus rare, et pour cause, les boulangers, vendant à perte, mettent la clé sous la porte.
La Farine subventionnée en Algérie, serait détournée par des grossistes locaux pour être vendue à ‘‘des exploitants marocains et tunisiens’’.
Il y a pénurie de pain en Algérie. Selon le site du journal français Libération, ‘‘la baguette de pain devient rare, difficile à trouver’’ et les algériens sont obligés de faire la queue pendant trop longtemps, avant de pouvoir en acheter.
Les autorités fixent à 7.5 dinars, le prix unitaire du pain, or celui-ci, indique Libération, revient à un cout de 13 dinars l’unité. Les boulangers accumulant ainsi les pertes, dans une totale indifférence du pouvoir, finissent par déposer, pour nombreux d’entre eux, le bilan.
Mais, indique le site du quotidien français, en Algérie on avance une autre justification pour cette pénurie. On accuse en effet l’étranger. Se seraient la faute aux marocains et aux tunisiens: des exploitants auxquels des grossistes algériens préfèrent vendre à gros profits, de la farine ‘algérienne’ subventionnée.
Pour prévenir une révolte de la ‘Komera’, le pouvoir d’Alger, conclut Libération, a indiqué avoir trouvé la solution. Il irait importer un blé moins cher, comprendre de moindre qualité, pour en faire une farine encore moins chère et qui pourrait permettre de garder les prix intacts et de dégager des marges pour les boulangers et que ceux-ci ne fassent plus faillite.