La Lgue algérienne pour la défense des droits de l'homme a appris avec stupeur la perquisition et la saisie du matériel opérées à la Chaine de télévision El Watan dans le matinée du 12 octobre par la police sur ordre du wali d’Alger qui a agi à la demande du ministère de la Communication, accusée d’avoir permis à Madani Mezrag de porter atteinte aux symboles de l’Etat.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme considère que seul un organe de régulation tel que prévu par la loi sur l'audiovisuel est légalement habilité à examiner les éventuels manquements aux règles édictées par ladite loi. Que ces mesures instruites par l'administration constituent des atteintes à la liberté d'expression et à la liberté de la presse garanties par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ratifiées par l'Algérie.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme dénonce ces atteintes à la liberté d'expression et appelle à la suppression de l'Etat d'urgence de fait imposé par le pouvoir à l'encontre de l'exercice des libertés individuelles et collectives.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme reste solidaire des journalistes pour l'exercice du droit à l'information et des libertés. La ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme appelle l'ensemble des acteurs de la société et des citoyens à la mobilisation à chaque fois que nos libertés sont menacées.
Houari Kaddour,
Secrétaire National chargé des dossiers spécialisés.