Mohamed Abdelaziz, chef du polisario, a reconnu dans une déclaration sans précédent à l'hebdomadaire égyptien Rose al-Youssef que le polisario a perdu, avec la disparition de l'ancien dictateur libyen Mouamar Kadhafi, un grand soutien financier.
Dans son édition de ce vendredi 11 juillet, Annass reprend des extraits de cet entretien, dans lequel Abdelaziz menace de déclencher la guerre contre le Maroc, "si le processus de négociations via l'ONU ne répond pas aux espérances des sahraouis", autrement dit l'indépendance. "Comment ce numéro de Rose al-Youssef, dans lequel Mohamed Abdelaziz menace de déclarer la guerre au Maroc, a pu être autorisé par le ministère de la Communication ?", s'interrogent des sources du journal.
Dans cet entretien, le "Marrakchi a déclaré que Kadhafi entretenait des relations personnelles avec le fondateur du polisario Mustapha Essayed et avait des souvenirs personnels avec ce dernier", lit-on sur Annass. Le chef des séparatistes a par ailleurs indiqué que "le soutien européen a diminué d'environ 60% en raison notamment de la crise internationale". Abdelaziz a fait état d'une offensive diplomatique, peut-être une première du genre et à laquelle la diplomatie marocaine doit accorder une importance capitale, en direction des pays arabes. Jamais le polisario n'a pu percer le monde arabe où aucun pays ne le reconnait, rappellent les observateurs.
Le chef du polisario a tenté de démentir le fait que l'Algérie manipule son mouvement reconnaissant que le séparatisme qu'appuie l'Algérie constitue est "un principe du régime algérien défendu depuis Houari Boumedienne jusqu'à nos jours". En parlant de l'Algérie, Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, a rappelé, jeudi, devant le Parlement, que ce pays est "le premier et farouche adversaire du Maroc dans le dossier du sahara", lit-on sur Akhbar Al Yaoum. Et de préciser que "l'Algérie a été derrière la décision l'Union africaine de désigner un envoyé spécial pour le sahara".
Les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc ne veulent pas lâcher prise, malgré les rappels à l'ordre de la communauté internationale. Mezouar a-t-il vu venir le scandale de la nomination d'un représentant de l'Union africaine pour le sahara marocain défendue par l'Algérie et la Mauritanie ? La diplomatie marocaine est appelée à consolider son action pour faire face aux tentatives désespérées du polisario et du régime algérien. .
Dans cet entretien, le "Marrakchi a déclaré que Kadhafi entretenait des relations personnelles avec le fondateur du polisario Mustapha Essayed et avait des souvenirs personnels avec ce dernier", lit-on sur Annass. Le chef des séparatistes a par ailleurs indiqué que "le soutien européen a diminué d'environ 60% en raison notamment de la crise internationale". Abdelaziz a fait état d'une offensive diplomatique, peut-être une première du genre et à laquelle la diplomatie marocaine doit accorder une importance capitale, en direction des pays arabes. Jamais le polisario n'a pu percer le monde arabe où aucun pays ne le reconnait, rappellent les observateurs.
Le chef du polisario a tenté de démentir le fait que l'Algérie manipule son mouvement reconnaissant que le séparatisme qu'appuie l'Algérie constitue est "un principe du régime algérien défendu depuis Houari Boumedienne jusqu'à nos jours". En parlant de l'Algérie, Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, a rappelé, jeudi, devant le Parlement, que ce pays est "le premier et farouche adversaire du Maroc dans le dossier du sahara", lit-on sur Akhbar Al Yaoum. Et de préciser que "l'Algérie a été derrière la décision l'Union africaine de désigner un envoyé spécial pour le sahara".
Les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc ne veulent pas lâcher prise, malgré les rappels à l'ordre de la communauté internationale. Mezouar a-t-il vu venir le scandale de la nomination d'un représentant de l'Union africaine pour le sahara marocain défendue par l'Algérie et la Mauritanie ? La diplomatie marocaine est appelée à consolider son action pour faire face aux tentatives désespérées du polisario et du régime algérien. .