Après des actions de rue, de nombreuses associations saisissent le président Abdelaziz Bouteflika par le biais d’une lettre, lui demandant d’intervenir pour éteindre le feu qui s’est emparé de la vallée du M’zab. «Nous vous interpellons sur la situation sécuritaire qui se dégrade de manière alarmante dans la wilaya de Ghardaïa et particulièrement dans les communes de Ghardaïa, Bounoura, Berriane et Guerrara. Ces actes terroristes commis par des bandes criminelles visent à faire sombrer la région dans le chaos et à porter atteinte à la stabilité du pays», écrivent-ils au président de la République.
S’inquiétant des moyens d’action de ces bandes criminelles, les Mozabites demandent ainsi des «mesures urgentes» pour endiguer cette menace qui pèse lourdement sur la vallée du M’zab. Ils relèvent, non sans regrets, la non-concrétisation des promesses faites par les représentants du gouvernement pour rétablir la paix dans cette wilaya à feu et à sang depuis 8 mois.
«Nous avons placé beaucoup d’espoir en l’exécution des promesses des autorités du pays après avoir activement participé à votre réélection, le 17 avril dernier. Votre gouvernement nous a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette tragédie qui frappe Ghardaïa. Malheureusement, nous n’avons pas vu du concret sur le terrain. La situation sécuritaire reste délétère, elle s’est même dégradée avec la multiplication d’actes criminels», précisent les auteurs de cette lettre, qui rappellent l’assassinat sauvage d’un jeune de 17 ans au premier jour du Ramadhan.Ils affirment que la spirale des violences ne s’est pas arrêtée à ce crime crapuleux qui a choqué au-delà de la vallée du M’zab.
Au contraire. Les habitants de Ghardaïa, disent-ils encore, vivent la peur au ventre. «Nous ne pouvons plus dormir tranquillement ou sortir de la maison sans craindre d’être agressés, voire même tués. Nous sommes encerclés par des bandes de criminels qui sèment la terreur et font la loi dans les quartiers», interpellent-ils le chef de l’Etat. Pour eux, la population vit dans l’horreur et la terreur, le sang et la mort, la désolation et la furie meurtrière. «Des familles ont fui et continuent de fuir cet enfer humain, des femmes sont devenues veuves, des tombes ont été profanées, des mosquées attaquées, des locaux commerciaux saccagés, pillés et incendiés. Où est la main de fer qui s’abat sur le criminel et le châtie ? Où est la consécration de l’Etat de droit ?» se demandent-ils, affirmant avoir entière confiance en le président de la République pour le rétablissement rapide de la sécurité.
Les rédacteurs de cette lettre insistent sur l’urgence de la situation pour éviter de nouveaux drames et d’autres dérapages. Sur le terrain, la situation reste tendue malgré les gros renforts de sécurité déployés par l’Etat.
Mokrane Ait Ouarabi .
«Nous avons placé beaucoup d’espoir en l’exécution des promesses des autorités du pays après avoir activement participé à votre réélection, le 17 avril dernier. Votre gouvernement nous a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette tragédie qui frappe Ghardaïa. Malheureusement, nous n’avons pas vu du concret sur le terrain. La situation sécuritaire reste délétère, elle s’est même dégradée avec la multiplication d’actes criminels», précisent les auteurs de cette lettre, qui rappellent l’assassinat sauvage d’un jeune de 17 ans au premier jour du Ramadhan.Ils affirment que la spirale des violences ne s’est pas arrêtée à ce crime crapuleux qui a choqué au-delà de la vallée du M’zab.
Au contraire. Les habitants de Ghardaïa, disent-ils encore, vivent la peur au ventre. «Nous ne pouvons plus dormir tranquillement ou sortir de la maison sans craindre d’être agressés, voire même tués. Nous sommes encerclés par des bandes de criminels qui sèment la terreur et font la loi dans les quartiers», interpellent-ils le chef de l’Etat. Pour eux, la population vit dans l’horreur et la terreur, le sang et la mort, la désolation et la furie meurtrière. «Des familles ont fui et continuent de fuir cet enfer humain, des femmes sont devenues veuves, des tombes ont été profanées, des mosquées attaquées, des locaux commerciaux saccagés, pillés et incendiés. Où est la main de fer qui s’abat sur le criminel et le châtie ? Où est la consécration de l’Etat de droit ?» se demandent-ils, affirmant avoir entière confiance en le président de la République pour le rétablissement rapide de la sécurité.
Les rédacteurs de cette lettre insistent sur l’urgence de la situation pour éviter de nouveaux drames et d’autres dérapages. Sur le terrain, la situation reste tendue malgré les gros renforts de sécurité déployés par l’Etat.
Mokrane Ait Ouarabi .