Dans un document élaboré conjointement par le ministère délégué chargé de l'Environnement et le Programme des Nations unies pour le développement au sujet du programme africain d'adaptation au changement climatique, on prévoit «une baisse des cumuls pluviométriques hivernaux généralisée à toute la zone oasienne (Errachidia) associée à une diminution des nombres de jours humides et d'évènements de fortes précipitations».
Cette situation de stress hydrique se confirme d'ores et déjà. Selon les statistiques fournies par le ministère délégué chargé de l'Eau, l'ensemble des barrages de l'Agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhéris-Errachidia ne contiennent que 12 millions de mètres cubes, volume qui ne représente que 12% du niveau de remplissage. Comment faire face à cette pénurie de ce liquide vital ? La ministre déléguée chargée de l'Eau, Charafat Afilal, s'est rendue sur place afin de débattre avec les acteurs locaux autour de la thématique de la gestion de la rareté de l'eau dans le bassin de Guir-Ziz-Ghris : «La région est connue pour sa sécheresse structurelle. Elle subit aujourd'hui un manque inquiétant en ressources hydriques, qui s'élève à 88%. Mais je voudrais rassurer la population qui continuera à être alimentée en eau potable de façon normale et dans de bonnes conditions. Il faudra s'attendre par contre à quelques perturbations en ce qui concerne l'alimentation en eau d'irrigation». Cette pénurie affectera plus particulièrement les oasis irriguées à partir des eaux du barrage Hassan Addakhil, à 25 km d'Errachidia, où le déficit peut «aller jusqu'à 90% des besoins», avertit le ministère de tutelle.
«Zones sinistrées»
Cette dernière source estime à 76,3 millions de mètres cubes la réserve barrage Hassan Addakhil, soit un niveau de remplissage de seulement 24,4%. Face à situation, Charafat Afilal rappelle l'urgence d'asseoir les jalons d'une bonne gouvernance afin d'assurer la sécurité hydrique de la région et soutenir son développement. Le document portant sur les réserves en eau de l'Agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhéris-Errachidia à fin avril 2014 indique que certaines des oasis des provinces de Zagora, Errachidia, Tinghir et de Figuig ont été déclarées «zones sinistrées en raison de la sécheresse». Une réunion, poursuit le document, a été tenue avec le bureau régional de l'investissement agricole afin de rationaliser l'usage des eaux d'irrigation.
Il a été décidé de n'irriguer que les arbres fruitiers, de renforcer le rôle de la police de l'eau et de rationaliser davantage l'irrigation des espaces verts. D'où l'importance de redorer le blason des Khattarat, système d'irrigation ancestral que les habitants de la région perpétuent depuis plus de 400 ans. Pour ce qui est de l'eau potable, l'alimentation sera normale à l'exception du bassin de Maïder où il est prévu de faire des campagnes de sensibilisation sur l'économie en eau et d'accélérer l'alimentation de ce bassin à partir de la canalisation du bassin hydraulique du Ghis. Le ministère délégué chargé de l'Eau recommande également de construire de nouveaux barrages et d'opérer d'autres forages.
L'agriculture à Errachidia
L'agriculture est la principale activité de la région, elle procure les moyens d'existence à une large partie de la population. La phoeniculture est l'ossature de l'activité agricole dans les oasis, car le palmier dattier crée un microclimat favorable au développement d'autres cultures telles que l'olivier, les céréales, le fourrage, ainsi que les légumineuses. La zone dispose d'un cheptel important composé des espèces suivantes : bovins (34.200), ovins (256.000), caprins (134.500), camelins (7.000).
http://www.diasporasaharaui.com/ .
«Zones sinistrées»
Cette dernière source estime à 76,3 millions de mètres cubes la réserve barrage Hassan Addakhil, soit un niveau de remplissage de seulement 24,4%. Face à situation, Charafat Afilal rappelle l'urgence d'asseoir les jalons d'une bonne gouvernance afin d'assurer la sécurité hydrique de la région et soutenir son développement. Le document portant sur les réserves en eau de l'Agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhéris-Errachidia à fin avril 2014 indique que certaines des oasis des provinces de Zagora, Errachidia, Tinghir et de Figuig ont été déclarées «zones sinistrées en raison de la sécheresse». Une réunion, poursuit le document, a été tenue avec le bureau régional de l'investissement agricole afin de rationaliser l'usage des eaux d'irrigation.
Il a été décidé de n'irriguer que les arbres fruitiers, de renforcer le rôle de la police de l'eau et de rationaliser davantage l'irrigation des espaces verts. D'où l'importance de redorer le blason des Khattarat, système d'irrigation ancestral que les habitants de la région perpétuent depuis plus de 400 ans. Pour ce qui est de l'eau potable, l'alimentation sera normale à l'exception du bassin de Maïder où il est prévu de faire des campagnes de sensibilisation sur l'économie en eau et d'accélérer l'alimentation de ce bassin à partir de la canalisation du bassin hydraulique du Ghis. Le ministère délégué chargé de l'Eau recommande également de construire de nouveaux barrages et d'opérer d'autres forages.
L'agriculture à Errachidia
L'agriculture est la principale activité de la région, elle procure les moyens d'existence à une large partie de la population. La phoeniculture est l'ossature de l'activité agricole dans les oasis, car le palmier dattier crée un microclimat favorable au développement d'autres cultures telles que l'olivier, les céréales, le fourrage, ainsi que les légumineuses. La zone dispose d'un cheptel important composé des espèces suivantes : bovins (34.200), ovins (256.000), caprins (134.500), camelins (7.000).
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