L'Algérie continue à tout faire pour détourner l'attention du projet marocain d'autonomie, comme en témoigne sa fuite en avant sur la situation des droits de l'Homme au Sahara, a affirmé lundi à Genève, Lahcen Mahraoui, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS).
Pour M. Mahraoui, porte-parole de l'Association des tribus sahraouies marocaines en Europe (ATSME), “le stratagème d'Alger est d'autant plus vicieux que les avancées du Maroc en matière des droits de l'Homme lui ont valu une reconnaissance internationale à l'heure où ces mêmes droits sont quasi-inexistants chez elle”.
C'est aussi une manœuvre flagrante visant à occulter le drame insoutenable des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, a-t-il dit, en marge de sa participation à une conférence-débat sur “L'autonomie au Sahara, aboutissement d'un processus”.
Citant les témoignages d'experts internationaux, M. Mahraoui a indiqué que le discours qu'entretiennent les autorités algériennes sur les droits de l'Homme au Sahara intervient à un moment où l'on assiste à une certaine prise de conscience des crimes commis par le régime algérien et le Polisario contre les sahraouis.
En outre, M. Mahraoui a attiré l'attention sur le refus continu des autorités algériennes d'autoriser le recensement des habitants des camps de Tindouf, conformément aux appels lancés dans ce sens par le Conseil de sécurité de l'ONU.