Le chargé d’affaires du Maroc à Genève,Hassane Boukili, a regretté que l’Algérie ne puisse pas saisir la noble finalité du débat sur la cause des droits humains. Le Maroc a dénoncé, mardi à Genève, devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'Onu «les violations persistantes» de la Déclaration de Vienne par les autorités algériennes.
Au cours du débat du CDH sur la mise en œuvre de la Déclaration et du programme d'action de Vienne, le chargé d'affaires du Maroc à Genève, Hassane Boukili, a regretté que l'Algérie ne puisse pas saisir la noble finalité du débat sur la cause des droits humains «en poursuivant ses allégations sur le Maroc et son Sahara et en persistant à polluer les travaux du CDH».
Il a, dans ce cadre, énuméré les violations des dispositions de cet instrument international par les autorités d'Alger, notamment son article premier sur l'obligation de la protection de l'ensemble des droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous. «L'Algérie bafoue systématiquement ces droits et libertés dans les territoires de la Kabylie et des Mozabites ainsi que dans les camps de Tindouf», a-t-il dit.
Sous cet angle, il a rappelé que le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH), Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) viennent de publier un rapport qui révèle qu'«en dépit de nombreuses promesses de réforme, le bilan en matière de droits humains en Algérie reste négatif».
Il a, aussi, déploré que les libertés d'association, de réunion et de manifestation aient été drastiquement restreintes et que les militants associatifs et syndicaux fassent l'objet de mesures de représailles et de poursuites judiciaires arbitraires ayant pour but de les intimider.
La déclaration de Vienne reconnait dans son article 22 que tout individu a le droit à la liberté de pensée, de conscience et d'expression, a-t-il rappelé, notant que «là-aussi, l'Algérie ne fait pas honneur à ses engagements internationaux».
Affirmant que la liberté d'expression et d'opinion est malmenée en territoire kabyle, mozabite et dans les camps de Tindouf, le diplomate a cité à ce propos les conclusions du rapport du rapporteur spécial de l'Onu sur la liberté d'expression sur sa visite en Algérie en 2012.
Il a, également, évoqué un récent rapport de l'organisation Reporters Sans frontières dans lequel elle dénonce «les pressions directes et indirectes exercées à l'encontre de certains médias algériens, notamment la presse indépendante». «Les autorités algériennes ne reculent devant rien pour intimider les médias « révèle ce rapport.
Hassane Boukili a aussi rappelé que la Déclaration de Vienne stipule dans son article 19 que «les personnes appartenant à des minorités ont le droit de jouir de leur propre culture, de professer et de pratiquer leur propre religion et d'utiliser leur propre langue». «Or, a-t-il constaté, les manifestations des minorités kabyles et mozabites sont violemment réprimées et toute manifestation est expressément interdite, comme l'atteste le rapport du REMDH».
Les populations des camps de Tindouf ne sont elles-mêmes pas épargnées puisqu'elles ne peuvent guère exprimer des opinions différentes de la pensée unique du polisario, a-t-il fait remarquer.
Il a en outre indiqué que la Déclaration de Vienne dénonce dans son article 30 «les disparitions et les détentions arbitraires». Or, l'Algérie refuse d'ouvrir ce dossier, réprime les familles des victimes et ferme son territoire au Groupe de travail de l'Onu sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), ainsi qu'au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA).
Citant le GTDFI, le diplomate a précisé que le taux d'élucidation des cas de disparitions par l'Algérie, ne dépasse guère 0,45%. De même, il a rappelé que la Déclaration de Vienne souligne dans son article 38 que les ONG devraient «jouir des droits et des libertés reconnus dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de la protection de la loi nationale».
«Or les rapports de HRW, Amnesty International, la FIDH, l'OMCT et le REMDH déplorent que l'Algérie est le seul pays de la sous-région à restreindre de manière générale l'accès à son territoire aux organisations de défense des droits de l'Homme», a-t-il expliqué.
Il a dans ce contexte souligné que «l'Algérie, qui siège désormais au CDH, doit mettre fin à cette mascarade», demandant au conseil de suivre de près ses graves violations des dispositions de la Déclaration de Vienne. .
Il a, dans ce cadre, énuméré les violations des dispositions de cet instrument international par les autorités d'Alger, notamment son article premier sur l'obligation de la protection de l'ensemble des droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous. «L'Algérie bafoue systématiquement ces droits et libertés dans les territoires de la Kabylie et des Mozabites ainsi que dans les camps de Tindouf», a-t-il dit.
Sous cet angle, il a rappelé que le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH), Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) viennent de publier un rapport qui révèle qu'«en dépit de nombreuses promesses de réforme, le bilan en matière de droits humains en Algérie reste négatif».
Il a, aussi, déploré que les libertés d'association, de réunion et de manifestation aient été drastiquement restreintes et que les militants associatifs et syndicaux fassent l'objet de mesures de représailles et de poursuites judiciaires arbitraires ayant pour but de les intimider.
La déclaration de Vienne reconnait dans son article 22 que tout individu a le droit à la liberté de pensée, de conscience et d'expression, a-t-il rappelé, notant que «là-aussi, l'Algérie ne fait pas honneur à ses engagements internationaux».
Affirmant que la liberté d'expression et d'opinion est malmenée en territoire kabyle, mozabite et dans les camps de Tindouf, le diplomate a cité à ce propos les conclusions du rapport du rapporteur spécial de l'Onu sur la liberté d'expression sur sa visite en Algérie en 2012.
Il a, également, évoqué un récent rapport de l'organisation Reporters Sans frontières dans lequel elle dénonce «les pressions directes et indirectes exercées à l'encontre de certains médias algériens, notamment la presse indépendante». «Les autorités algériennes ne reculent devant rien pour intimider les médias « révèle ce rapport.
Hassane Boukili a aussi rappelé que la Déclaration de Vienne stipule dans son article 19 que «les personnes appartenant à des minorités ont le droit de jouir de leur propre culture, de professer et de pratiquer leur propre religion et d'utiliser leur propre langue». «Or, a-t-il constaté, les manifestations des minorités kabyles et mozabites sont violemment réprimées et toute manifestation est expressément interdite, comme l'atteste le rapport du REMDH».
Les populations des camps de Tindouf ne sont elles-mêmes pas épargnées puisqu'elles ne peuvent guère exprimer des opinions différentes de la pensée unique du polisario, a-t-il fait remarquer.
Il a en outre indiqué que la Déclaration de Vienne dénonce dans son article 30 «les disparitions et les détentions arbitraires». Or, l'Algérie refuse d'ouvrir ce dossier, réprime les familles des victimes et ferme son territoire au Groupe de travail de l'Onu sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), ainsi qu'au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA).
Citant le GTDFI, le diplomate a précisé que le taux d'élucidation des cas de disparitions par l'Algérie, ne dépasse guère 0,45%. De même, il a rappelé que la Déclaration de Vienne souligne dans son article 38 que les ONG devraient «jouir des droits et des libertés reconnus dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de la protection de la loi nationale».
«Or les rapports de HRW, Amnesty International, la FIDH, l'OMCT et le REMDH déplorent que l'Algérie est le seul pays de la sous-région à restreindre de manière générale l'accès à son territoire aux organisations de défense des droits de l'Homme», a-t-il expliqué.
Il a dans ce contexte souligné que «l'Algérie, qui siège désormais au CDH, doit mettre fin à cette mascarade», demandant au conseil de suivre de près ses graves violations des dispositions de la Déclaration de Vienne. .