Le 22 mai 2014, plus d’une vingtaine de prisonniers français en grève de la faim dans les prisons marocaines, depuis le 19 mai 2014, ont eu le bonheur et la joie d’apprendre que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a été sensible à leur sort.
A rappeler, que suite à la suspension, en février 2014 à l’initiative marocaine, de la convention d’entraide judiciaire entre le Maroc et la France, l’étude des dossiers de ces prisonniers avaient été gelée.
Une décision marocaine qui avait été motivée par un dérapage protocolaire et diplomatique de certaines autorités françaises qui avaient révélé de graves dysfonctionnements à l’encontre de hauts responsables marocains.
Une suspension de la coopération judiciaire franco-marocaine qui a eu des effets néfastes sur les détenus français au Maroc qui ont décidé d’opter pour une attitude extrême afin d’attirer l’attention des hautes marocaines sur leur sort.
Le gouvernement marocain ne pouvant violer la supension des accords judiciaires qui lient les deux pays, il est tout à fait logique que le processus d’exécution de tranfèrement ne pouvait être enclenché.
C’est pourquoi, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, solidaire de l’action de son gouvernement, n’en est pas moins resté sensible à l’appel des détenus français.
Une intervention du Souverain marocain sur ce dossier qui prouve l’attachement du Royaume du Maroc aux valeurs humanistes universelles et son engagement séculaire à ne point tolérer que des individus soient victimes de différends gouvernementaux.
Un geste exceptionnel du Souverain marocain à l’endroit des détenus français au Maroc qui fermera le caquet des détracteurs du Maroc, notamment Amnesty International, en matière de respect des Droits de l’Homme.
farid mnebhi
farid mnebhi