Après la réélection scabreuse de Bouteflika à un 4ème mandat présidentiel, le peuple algérien savait à quoi s’en tenir pour la suite des évènements politiques.
Aussi, dans une optique de diversion, les grands stratèges du Palais d’Al Mouradia n’ont rien trouvé de mieux qu’à offrir en pâture aux zombis algériens, qui n’ont jamais fréquenté une école, ou très peu, une de leur concitoyenne de confession juive.
Des zombis encore lessivés par l’idéologie du nationalisme arabe en total déconfiture depuis belle lurette et imprégnés d’une haine viscérale contre le judaïsme, une religion révélée, reconnue et respectée par l’Islam, tout comme le Christianisme.
C’est pourquoi, les experts du Président Bouteflika ont concocté un gouvernement, sans changement notable à l’exception de la venue d’une nouvelle Ministre de l’Education en la personne de Madame Noria Benghabrit-Remaoun, une algérienne de confession juive.
Par cette nomination, les grands spécialistes du Palais présidentiel ont voulu faire d’une pierre non pas deux mais trois coups : distraire la scène intérieure, notamment les médias et réseaux sociaux d’Internet, pour occulter les revendications Kabyles et les drames qui se déroulent à Ghardaïa, montrer à la communauté internationale que l’Algérie est un pays tolérant et s’attirer, en conséquence, les faveurs des lobbyistes juifs et repousser aux calendes grecques les solutions aux revendications constitutionnelles, politiques et sociales.
Erreur monumentale !
La pauvre dame s’est faite lynchée sur le net et dans les médias algériens avant même d’avoir présenté son programme.
Un déchaînement de haine qui a secoué la blogosphère et qui prouve que les algériens chrétiens et juifs sont considérés dans leur pays comme des citoyens de seconde zone par nombre d’algériens, en majorité aculturés et dont leurs origines posent même des interrogations sur le plan historique.
Une réaction stérile de ces algériens qui démontre leur profonde méconnaissance de l’histoire réelle de leur pays et qu’ils ont été biberonnés à celle travestie par leurs dirigeants successifs. Une histoire millénaire qui a vu les juifs algériens s’installer dans cette terre qu’est aujourd’hui l’Algérie des siècles bien avant l’arrivée du christanisme et de l’Islam.
Quant au calcul machiavélique d’offrir un poste ministériel à une citoyenne de confession juive pour obtenir un soutien du lobby juif, on peut affirmer que c’est raté. Les juifs du monde entier ne pardonneront jamais au clan Bouteflika d’avoir jeté à la vindicte populaire une de leur coreligionnaire alors qu’il était au fait que des pans entiers de la société algérienne sont imprégnés des théories du complot et de la phraséologie raciste et antisémite.
C’est bien dommage car cette grande dame, au regard de son cursus, ferait rougir de honte bon nombre d’algériens, dont la très grande majorité de ses dirigeants.
Une dame qui pourrait remettre sur rail l’école algérienne que tous ses prédécesseurs ont allègrement détruit et donné naissance à ces millions de hitistes que l’on retrouve à tous les coins de rue des villes et villages algériens.
Et qui sait, elle pourrait être cette lumière dont l’Algérie a le plus besoin pour que le peuple algérien sorte enfin de l’obscurantisme dans lequel le régime algérien l’a plongé depuis l’indépendance.
Mais les responsables algériens sont ils prêts à faire ce pas ? Pas sûr. Les juifs tout comme les chrétiens sont haïs en Algérie. Leurs lieux de culte et cimetières profanés et interdits d’entretien et de restauration.
En Kabylie, les Eglises, Synagogues et Temples sont en totale décrépitude et les offices religieux se font en catimini dans des domiciles privés.
Le régime algérien n’a jamais prôné la tolérance religieuse et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va le faire. Le coup de poker du clan Bouteflika s’est avéré être un flop. Il n’y aura aucune retombée de cette nomination car le regime algérien est notoirement connu pour sa non crédibilité et son hypocrisie.
C’est pourquoi la presse internationale et les responsables politiques étrangers ont fait l’impasse sur ce non évènement monté de toute pièce par des tocards dans les bureaux d’Al Mouradia.
Farid Mnebhi
Des zombis encore lessivés par l’idéologie du nationalisme arabe en total déconfiture depuis belle lurette et imprégnés d’une haine viscérale contre le judaïsme, une religion révélée, reconnue et respectée par l’Islam, tout comme le Christianisme.
C’est pourquoi, les experts du Président Bouteflika ont concocté un gouvernement, sans changement notable à l’exception de la venue d’une nouvelle Ministre de l’Education en la personne de Madame Noria Benghabrit-Remaoun, une algérienne de confession juive.
Par cette nomination, les grands spécialistes du Palais présidentiel ont voulu faire d’une pierre non pas deux mais trois coups : distraire la scène intérieure, notamment les médias et réseaux sociaux d’Internet, pour occulter les revendications Kabyles et les drames qui se déroulent à Ghardaïa, montrer à la communauté internationale que l’Algérie est un pays tolérant et s’attirer, en conséquence, les faveurs des lobbyistes juifs et repousser aux calendes grecques les solutions aux revendications constitutionnelles, politiques et sociales.
Erreur monumentale !
La pauvre dame s’est faite lynchée sur le net et dans les médias algériens avant même d’avoir présenté son programme.
Un déchaînement de haine qui a secoué la blogosphère et qui prouve que les algériens chrétiens et juifs sont considérés dans leur pays comme des citoyens de seconde zone par nombre d’algériens, en majorité aculturés et dont leurs origines posent même des interrogations sur le plan historique.
Une réaction stérile de ces algériens qui démontre leur profonde méconnaissance de l’histoire réelle de leur pays et qu’ils ont été biberonnés à celle travestie par leurs dirigeants successifs. Une histoire millénaire qui a vu les juifs algériens s’installer dans cette terre qu’est aujourd’hui l’Algérie des siècles bien avant l’arrivée du christanisme et de l’Islam.
Quant au calcul machiavélique d’offrir un poste ministériel à une citoyenne de confession juive pour obtenir un soutien du lobby juif, on peut affirmer que c’est raté. Les juifs du monde entier ne pardonneront jamais au clan Bouteflika d’avoir jeté à la vindicte populaire une de leur coreligionnaire alors qu’il était au fait que des pans entiers de la société algérienne sont imprégnés des théories du complot et de la phraséologie raciste et antisémite.
C’est bien dommage car cette grande dame, au regard de son cursus, ferait rougir de honte bon nombre d’algériens, dont la très grande majorité de ses dirigeants.
Une dame qui pourrait remettre sur rail l’école algérienne que tous ses prédécesseurs ont allègrement détruit et donné naissance à ces millions de hitistes que l’on retrouve à tous les coins de rue des villes et villages algériens.
Et qui sait, elle pourrait être cette lumière dont l’Algérie a le plus besoin pour que le peuple algérien sorte enfin de l’obscurantisme dans lequel le régime algérien l’a plongé depuis l’indépendance.
Mais les responsables algériens sont ils prêts à faire ce pas ? Pas sûr. Les juifs tout comme les chrétiens sont haïs en Algérie. Leurs lieux de culte et cimetières profanés et interdits d’entretien et de restauration.
En Kabylie, les Eglises, Synagogues et Temples sont en totale décrépitude et les offices religieux se font en catimini dans des domiciles privés.
Le régime algérien n’a jamais prôné la tolérance religieuse et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va le faire. Le coup de poker du clan Bouteflika s’est avéré être un flop. Il n’y aura aucune retombée de cette nomination car le regime algérien est notoirement connu pour sa non crédibilité et son hypocrisie.
C’est pourquoi la presse internationale et les responsables politiques étrangers ont fait l’impasse sur ce non évènement monté de toute pièce par des tocards dans les bureaux d’Al Mouradia.
Farid Mnebhi