Le roi Mohammed VI a téléphoné au secrétaire général de l’ONU, a indiqué, hier, un communiqué du cabinet royal relayé par la MAP. Une conversation survenue au lendemain de la présentation, devant les membres du Conseil de sécurité, du rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara occidental, dans lequel le diplomate Sud-coréen a souligné que l’objectif des différentes délégations des Nations-Unies qui ont visité le territoire sous contrôle du Maroc est l’instauration d’un « mécanisme de surveillance des droits humains soutenu, indépendant et impartial ».
Le Roi mohammed VI, dont l'entretient avec Ban Ki-moon a été rapporté par l'agence MAP, a tenu à procéder à une mise au point par rapport à des glissements relevés dans le dernier rapport du secrétaire onusien le Sahara.
L'entretien a été occasion "d'attirer l’attention sur les dérapages éventuels qui pourraient être fatals pour le processus et compromettre les efforts des Nations Unies dans la recherche d’une solution politique mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara".
Véhément, le Roi a signifié à Ban Ki-moon que dans son papier sur le Sahara, les efforts du Maroc sont incompréhensiblement dilués et la responsabilité des autorités Algériennes dans le pourissement de ce dossier, pourtant largement reconnue, n’est point évoquée.
Le Roi, en fin, a indiqué que le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara peut être considéré important, mais que la résolution du Conseil de Sécurité est encore plus importante.
En revanche dans les camps de Tindouf, l’Algérie n’autorisera jamais une mission de l’ONU à effectuer un contrôle de ce genre. Jusqu'à présent, le pays voisin a même refusé Sachant d'opérer un recensement de la population des camps, en dépit des deux dernières résolutions du Conseil de sécurité adoptées en 2012 et 2013.
« Eviter les approches partiales »
Apparemment, le monarque ne partage pas certaines recommandations du rapport de Ban Ki-moon, notamment l'ultimatum d’une année accordé aux deux parties du conflit pour réaliser des progrès. Dans le cas contraire, le secrétaire général de l’ONU a estimé que les membres du Conseil de sécurité devraient procéder à une « révision totale du cadre du processus des négociations », initié depuis 2007 par le premier round des négociations à Manhasset aux Etats-Unis.
Anticipant une telle perspective, le roi Mohammed VI « a attiré l’attention du Secrétaire Général sur l’impératif de préserver les paramètres de la négociation tels qu’ils sont définis par le Conseil de sécurité, de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l’implication de l’ONU et d’éviter les approches partiales, et les options périlleuses », souligne le texte du cabinet royal. « Tout écart de cette voie serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l’implication de l’ONU dans le dossier » a-t-il averti.
El Yazami et El Hiba à New York
Tirant les leçons de l’incident de 2013 au Conseil de sécurité, le Maroc officiel a pris les choses en main, ne laissant pas au Polisario et l’Algérie l’initiative et à lui la réaction. A cet effet, Rabat, dans une nouvelle approche, a dépêché à New York, le président du CNDH, Driss El Yazami et le délégué interministériel aux droits de l’Homme, Mahjoub El Hiba.
Les deux hommes ont tenu une réunion avec les représentants des Quinze. Au cours de cette rencontre, ils ont informé leurs interlocuteurs des mesures prises par le royaume pour un meilleur respect des droits de l’Homme au Sahara occidental.
L'entretien a été occasion "d'attirer l’attention sur les dérapages éventuels qui pourraient être fatals pour le processus et compromettre les efforts des Nations Unies dans la recherche d’une solution politique mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara".
Véhément, le Roi a signifié à Ban Ki-moon que dans son papier sur le Sahara, les efforts du Maroc sont incompréhensiblement dilués et la responsabilité des autorités Algériennes dans le pourissement de ce dossier, pourtant largement reconnue, n’est point évoquée.
Le Roi, en fin, a indiqué que le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara peut être considéré important, mais que la résolution du Conseil de Sécurité est encore plus importante.
En revanche dans les camps de Tindouf, l’Algérie n’autorisera jamais une mission de l’ONU à effectuer un contrôle de ce genre. Jusqu'à présent, le pays voisin a même refusé Sachant d'opérer un recensement de la population des camps, en dépit des deux dernières résolutions du Conseil de sécurité adoptées en 2012 et 2013.
« Eviter les approches partiales »
Apparemment, le monarque ne partage pas certaines recommandations du rapport de Ban Ki-moon, notamment l'ultimatum d’une année accordé aux deux parties du conflit pour réaliser des progrès. Dans le cas contraire, le secrétaire général de l’ONU a estimé que les membres du Conseil de sécurité devraient procéder à une « révision totale du cadre du processus des négociations », initié depuis 2007 par le premier round des négociations à Manhasset aux Etats-Unis.
Anticipant une telle perspective, le roi Mohammed VI « a attiré l’attention du Secrétaire Général sur l’impératif de préserver les paramètres de la négociation tels qu’ils sont définis par le Conseil de sécurité, de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l’implication de l’ONU et d’éviter les approches partiales, et les options périlleuses », souligne le texte du cabinet royal. « Tout écart de cette voie serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l’implication de l’ONU dans le dossier » a-t-il averti.
El Yazami et El Hiba à New York
Tirant les leçons de l’incident de 2013 au Conseil de sécurité, le Maroc officiel a pris les choses en main, ne laissant pas au Polisario et l’Algérie l’initiative et à lui la réaction. A cet effet, Rabat, dans une nouvelle approche, a dépêché à New York, le président du CNDH, Driss El Yazami et le délégué interministériel aux droits de l’Homme, Mahjoub El Hiba.
Les deux hommes ont tenu une réunion avec les représentants des Quinze. Au cours de cette rencontre, ils ont informé leurs interlocuteurs des mesures prises par le royaume pour un meilleur respect des droits de l’Homme au Sahara occidental.