Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié régional de Washington, afin d'apporter “plus de sécurité et de prospérité” régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.
“Le Maroc joue un rôle de moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie”, a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du Dialogue stratégique entre responsables des deux pays.
“Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le Royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région”, a-t-il estimé, en référence à la récente tournée du Roi en Afrique subsaharienne.
John Kerry, qui devait rencontrer Mohammed VI dans l'après-midi avant de regagner les Etats-Unis, a exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé au Maroc.
Il a toutefois relevé le “défi” auquel le Maroc est confronté en ce qui concerne sa jeunesse. “Le défi pour tout gouvernement est de fournir du travail et un horizon aux jeunes”, a-t-il souligné, rappelant que “60% des habitants du pays ont moins de 30 ans”.
Devant ses hôtes marocains, John Kerry a par ailleurs mis en avant le rôle “proactif” du Royaume dans la “lutte contre le terrorisme”, et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir.
Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la Mission des Nations unies au Sahara (Minurso). La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet.
Alors qu'un nouveau vote sur la reconduction de la Minurso, présente au Sahara depuis 1991, doit intervenir le 17 avril à l'ONU, John Kerry ne s'est pas exprimé publiquement sur le sujet.
En novembre, à l'occasion d'une visite de Mohammed VI à Washington, la Maison Blanche avait réaffirmé que le plan marocain d'autonomie pour le Sahara était “sérieux et réaliste”.
“Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le Royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région”, a-t-il estimé, en référence à la récente tournée du Roi en Afrique subsaharienne.
John Kerry, qui devait rencontrer Mohammed VI dans l'après-midi avant de regagner les Etats-Unis, a exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé au Maroc.
Il a toutefois relevé le “défi” auquel le Maroc est confronté en ce qui concerne sa jeunesse. “Le défi pour tout gouvernement est de fournir du travail et un horizon aux jeunes”, a-t-il souligné, rappelant que “60% des habitants du pays ont moins de 30 ans”.
Devant ses hôtes marocains, John Kerry a par ailleurs mis en avant le rôle “proactif” du Royaume dans la “lutte contre le terrorisme”, et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir.
Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la Mission des Nations unies au Sahara (Minurso). La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet.
Alors qu'un nouveau vote sur la reconduction de la Minurso, présente au Sahara depuis 1991, doit intervenir le 17 avril à l'ONU, John Kerry ne s'est pas exprimé publiquement sur le sujet.
En novembre, à l'occasion d'une visite de Mohammed VI à Washington, la Maison Blanche avait réaffirmé que le plan marocain d'autonomie pour le Sahara était “sérieux et réaliste”.