C’est un nouvel échec diplomatique pour l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental. La Maison-Blanche a affirmé, ce vendredi 22 novembre, que le plan marocain d'autonomie du Sahara occidental était à ses yeux « sérieux, réaliste et digne de foi », peu avant une rencontre entre le président Barack Obama et le roi Mohammed VI, rapporte des médias occidentaux.
Ce plan « représente une approche potentielle qui peut satisfaire les aspirations des habitants du Sahara occidental pour diriger leurs propres affaires dans la paix et la dignité », a déclaré le porte-parole de l'exécutif américain, Jay Carney.
Le soutien américain au plan marocain intervient dans un contexte marqué par un climat de tension entre l’Algérie et le Maroc sur fond de conflit au Sahara occidental.
Le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, a ainsi affirmé que ce plan était aux yeux des Etats-Unis "sérieux, réaliste et digne de foi". Ce plan "représente une approche potentielle qui peut satisfaire les aspirations des habitants du Sahara occidental pour diriger leurs propres affaires dans la paix et la dignité", a-t-il ajouté lors de son point de presse à la mi-journée.
Cette position ferme des Etats-Unis constitue une victoire pour la diplomatie marocaine. Mais un échec patent pour le département de Lamamra. Au-delà pour le Front Polisario et ses défenseurs. Le positionnement des Etats-Unis sur le plan marocain rejoint celui de la France et d’un certain nombre de pays qui comptent au sein du conseil de sécurité de l’Onu.
Pourtant ce dossier avait jeté une ombre en début d'année sur les relations entre Washington et Rabat. En avril, les Etats-Unis avaient un temps proposé que le mandat de la mission des Nations unies dans la région, la Minurso, soit élargi aux droits de l'homme. Mais ce projet avait été vivement contesté par Rabat, qui avait décidé de reporter sine die un important exercice militaire bilatéral.
Au demeurant le soutien américain au royaume marocain, considéré d’ailleurs comme son allié fidèle dans la région, n’est pas nouveau. Car le Maroc fait partie depuis 2004 des "alliés majeurs non-OTAN" des Etats-Unis, un statut privilégié qui permet notamment la levée de restrictions sur des ventes d'armements. A ce propos les dernières acquisitions militaires marocaines l’ont été auprès des Etats-Unis.
Le soutien américain au plan marocain intervient dans un contexte marqué par un climat de tension entre l’Algérie et le Maroc sur fond de conflit au Sahara occidental.
Cette position ferme des Etats-Unis constitue une victoire pour la diplomatie marocaine. Mais un échec patent pour le département de Lamamra. Au-delà pour le Front Polisario et ses défenseurs. Le positionnement des Etats-Unis sur le plan marocain rejoint celui de la France et d’un certain nombre de pays qui comptent au sein du conseil de sécurité de l’Onu.
Pourtant ce dossier avait jeté une ombre en début d'année sur les relations entre Washington et Rabat. En avril, les Etats-Unis avaient un temps proposé que le mandat de la mission des Nations unies dans la région, la Minurso, soit élargi aux droits de l'homme. Mais ce projet avait été vivement contesté par Rabat, qui avait décidé de reporter sine die un important exercice militaire bilatéral.
Au demeurant le soutien américain au royaume marocain, considéré d’ailleurs comme son allié fidèle dans la région, n’est pas nouveau. Car le Maroc fait partie depuis 2004 des "alliés majeurs non-OTAN" des Etats-Unis, un statut privilégié qui permet notamment la levée de restrictions sur des ventes d'armements. A ce propos les dernières acquisitions militaires marocaines l’ont été auprès des Etats-Unis.