On entend souvent ces derniers temps que l’Algérie est un pays « stable », y compris dans la bouche de responsables occidentaux. L’Algérie a échappé aux révoltes et au chaos vécus par plusieurs pays arabes. Mais cette « stabilité » tant vantée par le régime est trompeuse, car elle s’accompagne d’un immobilisme dangereux pour l’avenir du pays.
Tétanisé par le printemps arabe, le pouvoir dépense sans compter pour calmer le front social. En plus des hausses de salaires et des subventions, depuis quelques semaines, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, déjà en campagne électorale pour le quatrième mandat de Bouteflika, distribue, hors budget, des enveloppes budgétaires aux wilayas qu’il visite et multiplie les promesses sans lendemain sur le développement et l’emploi.
Pendant que le pouvoir pense à sa survie, l’Algérie rate les opportunités et compromet chaque jour un peu plus son avenir. Le pays n’a aucune stratégie dans aucun domaine. Pendant que la compétition entre les pays se fait autour de la révolution numérique, l’Algérie redécouvre l’industrie avec des projets dignes des années 1970. Dans le domaine de l’Éducation, le pays est à la traine. Les universités algériennes forment des diplômés incapables de s’insérer dans la vie professionnelle.
Les entreprises publiques vivent grâce aux aides de l’État. La concurrence est faussée dans le secteur privé. Les banques continuent de fonctionner de façon archaïque : les publiques financent les programmes du gouvernement comme l’Ansej et les privées, à capitaux étrangers, ne financent que le commerce et les importations.
Aucune réforme économique sérieuse n’a été menée depuis plus de 15 ans. Faute de stratégie sérieuse et de compétences au sommet de l’État, la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance à l’égard des hydrocarbures sont restées des slogans creux. Le pays est assis sur une bombe à retardement. Les dirigeants et les partenaires de l’Algérie devraient cesser de parler de stabilité et regarder la réalité en face.
Pendant que le pouvoir pense à sa survie, l’Algérie rate les opportunités et compromet chaque jour un peu plus son avenir. Le pays n’a aucune stratégie dans aucun domaine. Pendant que la compétition entre les pays se fait autour de la révolution numérique, l’Algérie redécouvre l’industrie avec des projets dignes des années 1970. Dans le domaine de l’Éducation, le pays est à la traine. Les universités algériennes forment des diplômés incapables de s’insérer dans la vie professionnelle.
Les entreprises publiques vivent grâce aux aides de l’État. La concurrence est faussée dans le secteur privé. Les banques continuent de fonctionner de façon archaïque : les publiques financent les programmes du gouvernement comme l’Ansej et les privées, à capitaux étrangers, ne financent que le commerce et les importations.
Aucune réforme économique sérieuse n’a été menée depuis plus de 15 ans. Faute de stratégie sérieuse et de compétences au sommet de l’État, la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance à l’égard des hydrocarbures sont restées des slogans creux. Le pays est assis sur une bombe à retardement. Les dirigeants et les partenaires de l’Algérie devraient cesser de parler de stabilité et regarder la réalité en face.