Le Maroc lance un très ambitieux plan d'investissement de 12,5 milliards d'euros sur les dix prochaines années pour dynamiser le sud du pays. Le roi Mohammed VI veut développer et pacifier le Sahara occidental en attendant un règlement du conflit aux Nations unies, dans la perspective des premières élections régionales prévues par la nouvelle Constitution et fixées au printemps 2015.
L'objectif de ce gigantesque programme - présenté ce lundi - est de doubler le PIB des trois provinces du Sud, régions pauvres du Sahara, très peu peuplées, qui vivent essentiellement de la pêche et de l'administration publique. «Nous faisons face à deux défis: les problèmes d'accès, de coût élevé, et le manque de ressources humaines sur place pour accompagner le développement», explique Nizar Bakara, président du Conseil économique, social et environnemental, architecte du projet. L'ancien ministre de l'Économie met en avant une démarche participative: «Nous avons consulté 1500 représentants locaux, y compris parmi les indépendantistes», précise Nizar Bakara.
Exploitation des ressources naturelles
L'accent est mis sur les infrastructures. L'ambition est de faciliter l'intégration des trois régions avec le reste du pays et d'en faire un hub vers l'Afrique sub-saharienne. Les premiers chantiers seront lancés début 2014. Côté financement, les fonds viendront pour un tiers de l'État, un tiers du secteur privé et le solde grâce au partenariat public-privé. Un projet baptisé «rocade atlantique» - 300 millions d'euros - va permettre d'élargir la petite route côtière qui relie Tiznit au nord à Lagouira à l'extrême sud pour ensuite rejoindre la Mauritanie.
Un volet important sera consacré à la protection des ressources naturelles et l'énergie en misant sur les énergies renouvelables avec un investissement prévu d'un milliard d'euros dans des parcs éoliens et des réseaux de raccordement. Autre priorité, le tourisme comme l'illustre un financement de 500 millions d'euros sur un projet immobilier. «Nous voulons capitaliser sur les avantages compétitifs de chaque région pour créer des bassins d'emplois», explique Nizar Bakara. La région de Laayoune servira de plateforme de commerce et de logistique, celle de Guelmin a une vocation touristique tandis que Dakhla au sud deviendra le premier port de pêche où sera développée une industrie de transformation des produits de la mer.
Au total, le gouvernement table sur la création de 120.000 emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. «Nous voulons faire en sorte que le secteur privé porte le développement, insiste le président du Conseil économique. L'idée est d'attirer les investisseurs en accordant une fiscalité attractive et un cadre juridique stable.» L'État compte aussi dégager de nouvelles recettes fiscales, à travers l'exploitation des ressources naturelles, pour financer le développement de ces régions du Sud.
Exploitation des ressources naturelles
L'accent est mis sur les infrastructures. L'ambition est de faciliter l'intégration des trois régions avec le reste du pays et d'en faire un hub vers l'Afrique sub-saharienne. Les premiers chantiers seront lancés début 2014. Côté financement, les fonds viendront pour un tiers de l'État, un tiers du secteur privé et le solde grâce au partenariat public-privé. Un projet baptisé «rocade atlantique» - 300 millions d'euros - va permettre d'élargir la petite route côtière qui relie Tiznit au nord à Lagouira à l'extrême sud pour ensuite rejoindre la Mauritanie.
Un volet important sera consacré à la protection des ressources naturelles et l'énergie en misant sur les énergies renouvelables avec un investissement prévu d'un milliard d'euros dans des parcs éoliens et des réseaux de raccordement. Autre priorité, le tourisme comme l'illustre un financement de 500 millions d'euros sur un projet immobilier. «Nous voulons capitaliser sur les avantages compétitifs de chaque région pour créer des bassins d'emplois», explique Nizar Bakara. La région de Laayoune servira de plateforme de commerce et de logistique, celle de Guelmin a une vocation touristique tandis que Dakhla au sud deviendra le premier port de pêche où sera développée une industrie de transformation des produits de la mer.
Au total, le gouvernement table sur la création de 120.000 emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. «Nous voulons faire en sorte que le secteur privé porte le développement, insiste le président du Conseil économique. L'idée est d'attirer les investisseurs en accordant une fiscalité attractive et un cadre juridique stable.» L'État compte aussi dégager de nouvelles recettes fiscales, à travers l'exploitation des ressources naturelles, pour financer le développement de ces régions du Sud.