Les capacités du Président en exercice à assurer ses fonctions de chef d’Etat continuent d’alimenter les débats au sein du Front contre la révision de la Constitution.
La tenue du dernier Conseil des ministres et la signature de plusieurs avant-projets de loi, en présence du Président Abdelaziz Bouteflika n’ont pas manqué de faire jaser les partisans du Front contre la révision de la Constitution.
Cette sortie "bouteflikienne" n’a pas convaincu le chef de file de ce pôle, Abdelaziz Rahabi, qui émet toujours des doutes quant aux capacités du Président en exercice à assurer ses fonctions. L’ancien ministre de la Communication juge nécessaire d’ouvrir un débat à ce sujet, alors que le compte à rebours à commencé pour la Présidentielle de 2014. Les partisans du front en question plaident pour un scrutin transparent où tous les candidats partent à chances égales, pour un poste à la magistrature suprême. De leur avis, la tenue du Conseil des ministres répond à un impératif de détourner l’attention sur une question essentielle : celle portant sur "la capacité du chef de l’Etat à assumer pleinement ses fonctions".
"En présidant, dimanche, le Conseil des ministres, Abdelaziz Bouteflika n’a pas pour autant réglé la problématique de sa capacité à exercer. Il ne faut pas perdre de vue cette question primordiale, car on veut faire de la tenue de ce Conseil un point de fixation". Cette sortie médiatique en dit long sur l’opiniâtreté de l’opposition de s’opposer à ceux qui entretiennent l’ambiguïté autour des intentions du Président. Le rallongement de deux années supplémentaires du mandat du Président Abdelaziz Bouteflika qui est de nature à compromettre sérieusement l’avenir démocratique du pays inquiète le Front contre la révision de la Constitution. En reprochant au Président d’avoir brisé "le processus de renouvellement de l’élite politique, depuis son arrivée au pouvoir en 1999", le Front contre la révision de la Constitution, annonce le lancement, d’un site internet dédié à cette initiative. Ses partisans, convaincus de l’engouement que cela suscite chez la communauté algérienne établie à l’étranger, continuent de barrer la route aux «opportunistes de tous bords» qui s’intéressent plus à leur business qu’à l’avenir de la nation.
Les représentants de la société civile qui y militent dénoncent vigoureusement l’amendement de la Constitution à quelques encablures seulement de la Présidentielle. Cette situation qui s’apparente à un véritable imbroglio fait sortir, aussi, de leurs gonds d’autres acteurs issus d’autres horizons politiques qui joignent leurs voix à celles déjà déchirantes quant à la nécessité d’organiser des élections transparentes et libres, loin des manœuvres politiciennes.
Kaci Racelma/Afrik.com
La tenue du dernier Conseil des ministres et la signature de plusieurs avant-projets de loi, en présence du Président Abdelaziz Bouteflika n’ont pas manqué de faire jaser les partisans du Front contre la révision de la Constitution.
"En présidant, dimanche, le Conseil des ministres, Abdelaziz Bouteflika n’a pas pour autant réglé la problématique de sa capacité à exercer. Il ne faut pas perdre de vue cette question primordiale, car on veut faire de la tenue de ce Conseil un point de fixation". Cette sortie médiatique en dit long sur l’opiniâtreté de l’opposition de s’opposer à ceux qui entretiennent l’ambiguïté autour des intentions du Président. Le rallongement de deux années supplémentaires du mandat du Président Abdelaziz Bouteflika qui est de nature à compromettre sérieusement l’avenir démocratique du pays inquiète le Front contre la révision de la Constitution. En reprochant au Président d’avoir brisé "le processus de renouvellement de l’élite politique, depuis son arrivée au pouvoir en 1999", le Front contre la révision de la Constitution, annonce le lancement, d’un site internet dédié à cette initiative. Ses partisans, convaincus de l’engouement que cela suscite chez la communauté algérienne établie à l’étranger, continuent de barrer la route aux «opportunistes de tous bords» qui s’intéressent plus à leur business qu’à l’avenir de la nation.
Les représentants de la société civile qui y militent dénoncent vigoureusement l’amendement de la Constitution à quelques encablures seulement de la Présidentielle. Cette situation qui s’apparente à un véritable imbroglio fait sortir, aussi, de leurs gonds d’autres acteurs issus d’autres horizons politiques qui joignent leurs voix à celles déjà déchirantes quant à la nécessité d’organiser des élections transparentes et libres, loin des manœuvres politiciennes.
Kaci Racelma/Afrik.com