Un changement spectaculaire dans le rapport de force entre le DRS et Bouteflika et peut-être entre le DRS et le reste de l’Algérie. De sources concordantes dont TSA, le service de presse et le service de sécurité de l’armée sont restitués à l’armée et ne dépendent plus du DRS.
Le premier qui a fait couler beaucoup d’encre depuis quelques mois à la suite du limogeage sans ménagement de son redoutable patron, le colonel Fawzi et le second, non moins puissant, est dirigé jusqu’à présent par le général-major M’henna Djabbar dont le nom est associé avec à peu près tous les crimes contre l’humanité qui ont eu pendant la décennie rouge.
Le sort de ce général n’est pas encore connu. S’il est maintenu dans son poste, l’opération de «rapatriement» du service de sécurité a un effet nul puisque Djebbar restera lié à jamais à Rab Edzayer Mediène. Il n’y a pas plus fort que les liens issus d’un pacte de sang… Sauf bien sûr si les allégations du capitaine Chouchane sur la liquidation des deux généraux Lamari se confirment. Auquel cas, la rupture est consommée entre rab Edzayer et ses jeunes loups et d’autres rebondissements tragiques sont à prévoir.
Quoi qu’il en soit, le général de corps d’armée est déstabilisé, voire amoindri. Il vient de perdre coup sur coup des structures névralgiques au profit de l’armée régulière et loyaliste. Dans la foulée, il a perdu des hommes de main de gros calibre. Mais surtout, après avoir joué gros avec la présidence, il a perdu deux choses capitales : la réputation d’invincibilité, et la réputation de l’intégrité du DRS. Il a fallu le limogeage de Fawzi, qui brasser les milliards de l’ANEP, pour que l’opinion publique sache que les services de sécurité sont aussi pourris que le reste des structures de l’État algérien. Ce dossier n’a pas livré tous ses secrets.
Ce revirement spectaculaire est un indice indéniable que la guerre des clans qui se déroule en sourdine a atteint un apogée. Abdelaziz Bouteflika, qui revient de loin à cause de son AVC, et son frère Saïd viennent de donner un sacré coup de semonce à Rab Edzayer. Après des mois d’une campagne de dénigrement, les deux frères «Barberrous » ont réussi a reprendre les reines du pouvoir. Auront-ils la force et les moyens de maintenir ce cap ou cherchent-ils à sécuriser une voie de garage paisible ? L’avenir le dira.
Certains peuvent targuer que les deux parties se valent. Tous sont pourris. Cette approche n’est pas réaliste et ne rend pas compte de ce qui s’est passé avant l’arrivée de Bouteflika. Elle fait abstraction d’un traumatisme profond qu’a vécu l’Algérie à cause de Rab edzayer et les généraux Bentalha. Le problème le plus grave de l’Algérie n’est pas la corruption, mais les généraux Bentalha qui sont capables de torturer, de tuer et de décimer des populations à la moindre tentative d’émancipation, au moindre mouvement insurrectionnel qui vise à changer le régime responsable de la corruption.
La grande corruption et la faiblesse du président Bouteflika et de son appareil judiciaire à l’endiguer sont dramatiques pour le pays et sont à n’en point douter un problème de sécurité nationale, mais ils sont sans commune mesure avec le danger et la pesanteur que représentent la junte militaire ou les décideurs qui se mettent au-dessus de la loi. Quand quelqu’un se trouve dans une situation où il a un couteau sur la gorge, une baïonnette dans le dos et une autre main qui fouille dans sa poche, il sait où est le plus grave danger.
Le sort de ce général n’est pas encore connu. S’il est maintenu dans son poste, l’opération de «rapatriement» du service de sécurité a un effet nul puisque Djebbar restera lié à jamais à Rab Edzayer Mediène. Il n’y a pas plus fort que les liens issus d’un pacte de sang… Sauf bien sûr si les allégations du capitaine Chouchane sur la liquidation des deux généraux Lamari se confirment. Auquel cas, la rupture est consommée entre rab Edzayer et ses jeunes loups et d’autres rebondissements tragiques sont à prévoir.
Quoi qu’il en soit, le général de corps d’armée est déstabilisé, voire amoindri. Il vient de perdre coup sur coup des structures névralgiques au profit de l’armée régulière et loyaliste. Dans la foulée, il a perdu des hommes de main de gros calibre. Mais surtout, après avoir joué gros avec la présidence, il a perdu deux choses capitales : la réputation d’invincibilité, et la réputation de l’intégrité du DRS. Il a fallu le limogeage de Fawzi, qui brasser les milliards de l’ANEP, pour que l’opinion publique sache que les services de sécurité sont aussi pourris que le reste des structures de l’État algérien. Ce dossier n’a pas livré tous ses secrets.
Ce revirement spectaculaire est un indice indéniable que la guerre des clans qui se déroule en sourdine a atteint un apogée. Abdelaziz Bouteflika, qui revient de loin à cause de son AVC, et son frère Saïd viennent de donner un sacré coup de semonce à Rab Edzayer. Après des mois d’une campagne de dénigrement, les deux frères «Barberrous » ont réussi a reprendre les reines du pouvoir. Auront-ils la force et les moyens de maintenir ce cap ou cherchent-ils à sécuriser une voie de garage paisible ? L’avenir le dira.
Certains peuvent targuer que les deux parties se valent. Tous sont pourris. Cette approche n’est pas réaliste et ne rend pas compte de ce qui s’est passé avant l’arrivée de Bouteflika. Elle fait abstraction d’un traumatisme profond qu’a vécu l’Algérie à cause de Rab edzayer et les généraux Bentalha. Le problème le plus grave de l’Algérie n’est pas la corruption, mais les généraux Bentalha qui sont capables de torturer, de tuer et de décimer des populations à la moindre tentative d’émancipation, au moindre mouvement insurrectionnel qui vise à changer le régime responsable de la corruption.
La grande corruption et la faiblesse du président Bouteflika et de son appareil judiciaire à l’endiguer sont dramatiques pour le pays et sont à n’en point douter un problème de sécurité nationale, mais ils sont sans commune mesure avec le danger et la pesanteur que représentent la junte militaire ou les décideurs qui se mettent au-dessus de la loi. Quand quelqu’un se trouve dans une situation où il a un couteau sur la gorge, une baïonnette dans le dos et une autre main qui fouille dans sa poche, il sait où est le plus grave danger.