Il s’agit du changement le plus ample au sein du gouvernement depuis décembre 1999. Le président Bouteflika s’est séparé de ministres suspectés de ne pas l’avoir soutenu franchement durant son hospitalisation. Les fidèles ont été récompensés.
Le nouveau gouvernement algérien toujours dirigé par Abdelmalek Sellal, dont l’annonce devrait intervenir dans la soirée de ce mercredi verra, selon des informations concordantes obtenues par Maghreb Emergent,
le départ de dix ministres actuels. Il s’agit du ministre de l’intérieur et des collectivités locales Daho Ould Kablia, du ministre de la justice Mohamed Chorfi, du ministre des affaires étrangères Mourad Medelci, du ministre de l’industrie Cherif Rahmani, du ministre de l’enseignement supérieur Rachid Haraoubia, du ministre des TIC Moussa Benhamadi, du ministre des transport Amar Tou, du ministre de la santé Abdelaziz Ziari, du ministre de l’agriculture Rachid Benaissa, et du ministre de l’information Mohand Belaid Said.
Ceux qui restent et ceux qui entrent
Dans le nouveau gouvernement, des ministres ont changé de fonction. Tayeb Louh quitte le département du Travail et de protection sociale pour le poste de ministre de la justice, Tayeb Belaiz quitte la présidence du conseil constitutionnel pour le ministère de l’intérieur, Amar Ghoul passe des travaux publics aux transports, Amara Benyounes devient nouveau ministre de l’industrie, cédant le ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire à Mme Dallila Boudjemaa, Mohamed Mebarki, le ministre de la formation professionnel est nommé à l’enseignement supérieur. Les nouveaux entrants au gouvernement sont, d’après les mêmes sources, Ramtane Lamamra de l'Union Africaine (UA) au poste de ministre des affaires étrangères, Mme Zohra Derdouri, présidente de l’ARPT au poste de ministre des TIC, le wali de Constantine, Nouredine Bedoui à la formation professionnelle, le wali d’Oran Abdelmalek Boudiaf au poste de ministre de la santé, et le wali de Tlemcen Abdelouahab Nouri à celui de l’agriculture.
Pour la première fois le DRS parait out
Le remaniement ministériel en cours est le premier depuis 1999 qui n’ait pas les allures d’une négociation entre le patron du DRS (services secrets), le général Toufik, et le président de la république. Le clan présidentiel a sanctionné un certain nombre de ministres pour avoir fait défection dans le soutien à son projet de 4e mandat et à sa personne lorsqu’il été hospitalisé. Les Bouteflika ont réglé au passage des comptes un peu plus anciens comme dans le cas de Chérif Rahmani, un ministre soutenu par le DRS et dont le président à toujours du concédé la présence au gouvernement. Les postes-clés de l’intérieur et de la justice reviennent directement au premier cercle d’amis de Said Bouteflika. Les walis nouveaux entrants sont également, indépendamment de leur compétence professionnelle, connues pour être proches de la famille présidentielle. La nouvelle équipe gouvernementale est chargée d’assurer les élections présidentielles du printemps 2014. Une échéance sur laquelle le président Boutéflika parait, plus que jamais, décidé de peser de tout son poids pour participer au choix du nouveau président algérien au printemps 2014.
Le nouveau gouvernement algérien toujours dirigé par Abdelmalek Sellal, dont l’annonce devrait intervenir dans la soirée de ce mercredi verra, selon des informations concordantes obtenues par Maghreb Emergent,
Dans le nouveau gouvernement, des ministres ont changé de fonction. Tayeb Louh quitte le département du Travail et de protection sociale pour le poste de ministre de la justice, Tayeb Belaiz quitte la présidence du conseil constitutionnel pour le ministère de l’intérieur, Amar Ghoul passe des travaux publics aux transports, Amara Benyounes devient nouveau ministre de l’industrie, cédant le ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire à Mme Dallila Boudjemaa, Mohamed Mebarki, le ministre de la formation professionnel est nommé à l’enseignement supérieur. Les nouveaux entrants au gouvernement sont, d’après les mêmes sources, Ramtane Lamamra de l'Union Africaine (UA) au poste de ministre des affaires étrangères, Mme Zohra Derdouri, présidente de l’ARPT au poste de ministre des TIC, le wali de Constantine, Nouredine Bedoui à la formation professionnelle, le wali d’Oran Abdelmalek Boudiaf au poste de ministre de la santé, et le wali de Tlemcen Abdelouahab Nouri à celui de l’agriculture.
Pour la première fois le DRS parait out
Le remaniement ministériel en cours est le premier depuis 1999 qui n’ait pas les allures d’une négociation entre le patron du DRS (services secrets), le général Toufik, et le président de la république. Le clan présidentiel a sanctionné un certain nombre de ministres pour avoir fait défection dans le soutien à son projet de 4e mandat et à sa personne lorsqu’il été hospitalisé. Les Bouteflika ont réglé au passage des comptes un peu plus anciens comme dans le cas de Chérif Rahmani, un ministre soutenu par le DRS et dont le président à toujours du concédé la présence au gouvernement. Les postes-clés de l’intérieur et de la justice reviennent directement au premier cercle d’amis de Said Bouteflika. Les walis nouveaux entrants sont également, indépendamment de leur compétence professionnelle, connues pour être proches de la famille présidentielle. La nouvelle équipe gouvernementale est chargée d’assurer les élections présidentielles du printemps 2014. Une échéance sur laquelle le président Boutéflika parait, plus que jamais, décidé de peser de tout son poids pour participer au choix du nouveau président algérien au printemps 2014.