L’Algérie se classe en 5e position des pays africains les plus visités par les touristes étrangers en 2012, selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) rapportées par Jeune Afrique. La stabilité politique du pays, comparée aux pays voisins, n'a pas profité au secteur.
Avec des arrivées estimées à 2,3 millions de visiteurs, l’Algérie est largement devancée par l’Egypte (11,2 millions de touristes), le Maroc (9,4 millions), L’Afrique du Sud (9,2 millions) et la Tunisie (6 millions). L’OMT souligne que l'ensemble du continent africain a enregistré une progression de 6% de la fréquentation. Avec 52 millions de visiteurs en 2012, l’Afrique dépasse la barre symbolique des 50 millions pour la première fois de son histoire, ce qui lui a permis d’engranger 34 milliards de dollars de recettes, soit 3% du total mondial. Epargnée par les soulèvements populaires du « Printemps arabe », l’Algérie n’a pas su tirer profit de l’instabilité politique et de la violence qui affecte des pays tels que l’Egypte et la Tunisie, deux destinations phares du tourisme africain, pour attirer les flux de touristes.
Peu d'infrastructures, mauvaise qualité de services
Malgré un fort potentiel touristique, une offre diversifiée pour les quatre saisons de l'année et la dissipation de la hantise sécuritaire qui a longtemps collé à l'image du pays, l’Algérie séduit peu et peine à faire décoller son industrie touristique. Plusieurs facteurs expliquent le peu d’empressement des touristes étrangers à venir visiter notre pays avec, entre autres, le déficit d’infrastructures d’accueil et une qualité de services qui laisse à désirer.
Un constat confirmé par le ministre du Tourisme, Mohamed Benmeradi, qui insiste sur l’urgence de mettre en place de nouvelles infrastructures et de mettre à niveau la qualité des prestations pour attirer plus de touristes. Il a également évoqué l’importance de mettre en place une stratégie de communication afin de mieux « vendre l’image de l’Algérie à l’international », bien que les grandes lignes de cette stratégie n’aient à ce jour, pas encore été dévoilés. L’Algérie a lancé il y cinq ans un Schéma directeur d’aménagement touristique (Sdat) qui court jusqu’en 2015 pour tenter de relancer la machine touristique et réaliser l’objectif de 2,5 millions de touristes et une contribution de 5% de ce secteur au PIB national.
Peu d'infrastructures, mauvaise qualité de services
Malgré un fort potentiel touristique, une offre diversifiée pour les quatre saisons de l'année et la dissipation de la hantise sécuritaire qui a longtemps collé à l'image du pays, l’Algérie séduit peu et peine à faire décoller son industrie touristique. Plusieurs facteurs expliquent le peu d’empressement des touristes étrangers à venir visiter notre pays avec, entre autres, le déficit d’infrastructures d’accueil et une qualité de services qui laisse à désirer.
Un constat confirmé par le ministre du Tourisme, Mohamed Benmeradi, qui insiste sur l’urgence de mettre en place de nouvelles infrastructures et de mettre à niveau la qualité des prestations pour attirer plus de touristes. Il a également évoqué l’importance de mettre en place une stratégie de communication afin de mieux « vendre l’image de l’Algérie à l’international », bien que les grandes lignes de cette stratégie n’aient à ce jour, pas encore été dévoilés. L’Algérie a lancé il y cinq ans un Schéma directeur d’aménagement touristique (Sdat) qui court jusqu’en 2015 pour tenter de relancer la machine touristique et réaliser l’objectif de 2,5 millions de touristes et une contribution de 5% de ce secteur au PIB national.