Les tentatives des sahraouis de briser le blocus des camps de Tindouf en Algérie n’arrêtent pas, mais ces entreprises ne sont pas toujours couronnées de succès comme dans le cas de Said Ould Aloua, arrêté sans ménagement par les forces de sécurité algériennes dans la région de Bechar.
Said Ould Aloua Ould Bechri Ould El Ouali a été arrêté sous le prétexte qu’il ne disposait pas du permis l’autorisant à circuler en Algérie. Pourtant, même s’il est sahraoui, il est né dans les camps de Tindouf où se trouve le QG du Front Polisario. Il est, de ce fait, algérien de naissance, s’indigne Forsatin, le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf qui rapporte l’information.
Toutefois, malgré l’obstination des autorités algériennes à confiner les sahraouis dans les campements de Tindouf, nombreux sont ceux qui bravent le double contrôle, à la fois du Polisario et du DRS algérien, pour fuir la vie intenable dans les camps. Il faut dire que le Polisario, le Front soutenu par l’Algérie qui lutte contre le Maroc pour l’indépendance de la région du Sahara occidental, impose une surveillance implacable sur les camps de Tindouf. Des dizaines de milliers de sahraouis vivent ainsi dans un déni absolu de tout droit d’expression ou de libre déplacement à l’extérieur des campements. Cette situation est d’autant plus affligeante pour les sahraouis que les camps de Tindouf sont situés dans une région hostile, où le climat désertique rend toute vie à la limite du supportable.
Un mépris qui fait dire à Forsatin que l’Algérie ne fait que se servir des sahraouis retenus à Tindouf pour imposer le Polisario comme mouvement porteur d’un farfelu projet de république sahraouie dans le désert.
Katherine Junger
Toutefois, malgré l’obstination des autorités algériennes à confiner les sahraouis dans les campements de Tindouf, nombreux sont ceux qui bravent le double contrôle, à la fois du Polisario et du DRS algérien, pour fuir la vie intenable dans les camps. Il faut dire que le Polisario, le Front soutenu par l’Algérie qui lutte contre le Maroc pour l’indépendance de la région du Sahara occidental, impose une surveillance implacable sur les camps de Tindouf. Des dizaines de milliers de sahraouis vivent ainsi dans un déni absolu de tout droit d’expression ou de libre déplacement à l’extérieur des campements. Cette situation est d’autant plus affligeante pour les sahraouis que les camps de Tindouf sont situés dans une région hostile, où le climat désertique rend toute vie à la limite du supportable.
Un mépris qui fait dire à Forsatin que l’Algérie ne fait que se servir des sahraouis retenus à Tindouf pour imposer le Polisario comme mouvement porteur d’un farfelu projet de république sahraouie dans le désert.
Katherine Junger