Alger, 06 août 2013 - Plus d'une vingtaine de cas de viol de mineurs avérés ont été enregistrés en Algérie depuis le début du mois de ramadan, selon le Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant (NADA).
"Pour être précis, il y a entre 20 à 22 cas de viol de mineurs avérés depuis le premier jour du ramadhan", a dit le président du réseau NADA, Abderrahim Arrar, dans un entretien publié mardi par le quotidien +algérienews+, se déclarant "surpris" par ces chiffres.
"Les prédateurs sexuels ne jeûnent pas. C’est malheureux, mais c’est la réalité. Nous donnerons les chiffres et le bilan après l’Aid", a-t-il souligné. Le phénomène de violences contre les enfants "a pris de l’ampleur en ce mois sacré", a déploré M. Arrar, notant que "depuis le premier jour, le nombre est effrayant".
"Chaque jour, nous recevons cinq à dix appels de détresse ou pour signaler un cas de violence. Celle-ci est d’abord d’origine familiale, résultat de conflits entre parents ou avec des membres de la famille", a-t-il encore relaté.
En mars dernier, M. Arrar avait juge nécessaire la création d'un observatoire national pour la promotion et la protection de l'enfant contre toute forme d'abus et d'agression, alors que la société était sous le choc de la multiplication des cas de kidnapping et d'assassinat d'enfants.
Sétif: une fillette de 3 ans périt après avoir été violée
Le procureur général près la cour d’Aïn Oulmane, a ordonné, jeudi, la mise en détention d’un monstre humain âgé de 41 ans, impliqué, dans le viol d’une fillette de 3 ans.
La fillette âgée de 3 ans a péri immédiatement après avoir été violée. La victime avait été retrouvée inconsciente, lundi passé, par son père, peu après qu’un homme de 41 ans l’eut violée.Après avoir assouvi son envie bestiale, le monstre avait déposé sa victime- en état comateux-, au seuil de son domicile, tout en prenant la fuite vers une destination inconnue. Par la suite, le père de la victime a transféré immédiatement sa fille mourante, vers l’hôpital, mais en vain, elle s’est éteinte peu après.Les enquêtes approfondies lancées par les éléments sécuritaires se sont soldées par l’identification de l’auteur du crime odieux.
Les Algériens vivent une «misère sexuelle extraordinaire»
Les nombreux cas d'enlèvements et de harcèlements révèlent des maux de la société algérienne: misère sexuelle, drogue et mal-logement, Haroun et Ibrahim avaient respectivement 10 et 9 ans. Après avoir disparu pendant plusieurs jours, leurs corps mutilés ont été retrouvés sans vie à Constantine, ville désormais meurtrie par ce drame
«Comment peut-on s’en prendre de la sorte à deux gamins innocents, pleins de vie et qui n’ont jamais fait de mal à une mouche», s’insurge Seïf Ghanem-Lakehal, un employé dans une entreprise privée.
Le 17 mars, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans le centre-ville de Constantine pour crier leur colère et leur volonté de voir les responsables de ce crime jugés. La foule chauffée à blanc réclamait même la mort des assassins.
Une réclamation jugée «mauvaise» et «facile» par le sociologue algérien Nacer Djabi.
«La solution pour eux serait donc d’éliminer les deux tueurs et qu’on n’en parle plus», ajoute-t-il.
D’après lui, il est nécessaire que le pouvoir politique s’intéresse à la misère des jeunes, celle qui peut pousser à commettre de tels actes: la drogue, la gestion des villes et la misère sexuelle. Les kidnappings d'enfants, les viols, les agressions sexuelles et les assassinats révèlent que les Algériens «vivent une misère sexuelle extraordinaire», analyse-t-il dans un entretien accordé au site d’information Tout sur l’Algérie.
«Il ne faut pas se voiler la face. L’Algérien n’arrive plus à se marier et à satisfaire ses besoins sexuels dans un cadre plus ou moins légitime. Donc, la perversion se manifeste de plusieurs manières, dont la méchanceté et l’agression contre les femmes. On vit dans une société où les gens qui n’ont pas d’argent, de voitures ou d’appartements vivent une misère sexuelle extraordinaire.»
"Pour être précis, il y a entre 20 à 22 cas de viol de mineurs avérés depuis le premier jour du ramadhan", a dit le président du réseau NADA, Abderrahim Arrar, dans un entretien publié mardi par le quotidien +algérienews+, se déclarant "surpris" par ces chiffres.
"Chaque jour, nous recevons cinq à dix appels de détresse ou pour signaler un cas de violence. Celle-ci est d’abord d’origine familiale, résultat de conflits entre parents ou avec des membres de la famille", a-t-il encore relaté.
En mars dernier, M. Arrar avait juge nécessaire la création d'un observatoire national pour la promotion et la protection de l'enfant contre toute forme d'abus et d'agression, alors que la société était sous le choc de la multiplication des cas de kidnapping et d'assassinat d'enfants.
Sétif: une fillette de 3 ans périt après avoir été violée
Le procureur général près la cour d’Aïn Oulmane, a ordonné, jeudi, la mise en détention d’un monstre humain âgé de 41 ans, impliqué, dans le viol d’une fillette de 3 ans.
La fillette âgée de 3 ans a péri immédiatement après avoir été violée. La victime avait été retrouvée inconsciente, lundi passé, par son père, peu après qu’un homme de 41 ans l’eut violée.Après avoir assouvi son envie bestiale, le monstre avait déposé sa victime- en état comateux-, au seuil de son domicile, tout en prenant la fuite vers une destination inconnue. Par la suite, le père de la victime a transféré immédiatement sa fille mourante, vers l’hôpital, mais en vain, elle s’est éteinte peu après.Les enquêtes approfondies lancées par les éléments sécuritaires se sont soldées par l’identification de l’auteur du crime odieux.
Les Algériens vivent une «misère sexuelle extraordinaire»
Les nombreux cas d'enlèvements et de harcèlements révèlent des maux de la société algérienne: misère sexuelle, drogue et mal-logement, Haroun et Ibrahim avaient respectivement 10 et 9 ans. Après avoir disparu pendant plusieurs jours, leurs corps mutilés ont été retrouvés sans vie à Constantine, ville désormais meurtrie par ce drame
«Comment peut-on s’en prendre de la sorte à deux gamins innocents, pleins de vie et qui n’ont jamais fait de mal à une mouche», s’insurge Seïf Ghanem-Lakehal, un employé dans une entreprise privée.
Le 17 mars, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans le centre-ville de Constantine pour crier leur colère et leur volonté de voir les responsables de ce crime jugés. La foule chauffée à blanc réclamait même la mort des assassins.
Une réclamation jugée «mauvaise» et «facile» par le sociologue algérien Nacer Djabi.
«La solution pour eux serait donc d’éliminer les deux tueurs et qu’on n’en parle plus», ajoute-t-il.
D’après lui, il est nécessaire que le pouvoir politique s’intéresse à la misère des jeunes, celle qui peut pousser à commettre de tels actes: la drogue, la gestion des villes et la misère sexuelle. Les kidnappings d'enfants, les viols, les agressions sexuelles et les assassinats révèlent que les Algériens «vivent une misère sexuelle extraordinaire», analyse-t-il dans un entretien accordé au site d’information Tout sur l’Algérie.
«Il ne faut pas se voiler la face. L’Algérien n’arrive plus à se marier et à satisfaire ses besoins sexuels dans un cadre plus ou moins légitime. Donc, la perversion se manifeste de plusieurs manières, dont la méchanceté et l’agression contre les femmes. On vit dans une société où les gens qui n’ont pas d’argent, de voitures ou d’appartements vivent une misère sexuelle extraordinaire.»