Qui pourra donc stopper ou à tout le moins freiner la boulimie de l’importation qui saigne à blanc l’économie algérienne ? Combien de fois n’a-t-on pas entendu ce discours incantatoire et faussement engagé de limiter la facture de l’importation qui atteindra les 75 milliards de dollars fin 2013 ?
Selon les données chiffrées des Douanes, les recettes pétrolières et gazières ont connu une diminution de 7% durant le 1er semestre de l’année en cours, comparativement à la même période de 2012. Concrètement, les revenus générés par le pétrole et le gaz, qui représentent 97% des exportations algériennes, sont passés de 37,12 milliards durant les six premiers mois de 2012 à 34,5 milliards de dollars en 2013.
Les analystes s'attendaient à ce que le total des conversions de devises de l'Algérie vers l'extérieur, sous différents niveaux de formules dépassera les 75 milliards de dollars d'ici la fin de cette année, et ce, en raison de la hausse exagérée du phénomène de l'importation des marchandises et les services, ainsi, le niveau élevé des bénéfices des sociétés étrangères opérant en Algérie, qui coïncide avec l’affaissement de la confiance dans le dinar algérien en faveur d’autres devises internationales, comme l'euro, qui est devenue une devise de sécurité pour industriels et même le citoyen ordinaire.
L’Algérie pourrait se retrouver en crise financière comme celle vécue dans les années 80/90.Le recours à des coupes budgétaires a été brandi par le ministre des Finances, Karim Djoudi, pour maintenir l’équilibre macroéconomique du pays. Une option qui n’a pas été pour le moment appliquée. Mais qui reste d’actualité tant le risque d’effondrement des prix de l’or noir est de plus en plus sérieux.
L’économiste, Abderrahmane Ben Khelifa, déclare que la baisse de la confiance dans le dinar a fortement contribué à l'émergence de deux phénomènes, qui sont l’importation excessive, ainsi, la contre bande en devises , ajoutant que le gouvernement est appelé, à cours terme, à affronter ces deux phénomènes en serrant les mécanismes de contrôle au niveau des banques, des douanes, des impôts, les services du ministère du commerce, et au niveau des instances chargées de la gestion des ports, afin de limiter l'amplification basée sur les prix à l'importation et l’exportation imaginaire, et à long terme par des mesures économiques visant à accroître l'offre de biens et de services nationaux et de soutenir la concurrence et l’efficacité entre les entreprises algériennes et lutter contre le marché parallèle.
Notre interlocuteur, a ajouté que pour réduire la facture élevée d'importation exige le rétablissement de la confiance dans la monnaie nationale (le dinar), en appuyant sur la nécessité de convaincre le citoyen algérien que le dinar est la richesse aussi similaire aux autres monnaies comme l'euro et le dollar. Ben Khelifa, a ajouté en précisant qu’à chaque fois que la différence entre le prix de la devise au prix officiel et celui du marché noir est grande, elle se répercute sur la confiance ébranlée dans le dinar, en insistant sur la nécessité d'éliminer les petites commandes de devises sur le marché noir, ce qui nécessite d’augmenter l’allocation touristique et de permettre aux citoyens le droit de convertir le dinar pour des raisons de santé ou et d’études. Pour sa part, l'expert économique, Abderrahmane Mebtoul, a déclaré que les mesures prises par le gouvernement depuis 2008, sont limitées car elles n’ont pas changé le comportement de défectuosités du citoyen algérien depuis des décennies.
Les analystes s'attendaient à ce que le total des conversions de devises de l'Algérie vers l'extérieur, sous différents niveaux de formules dépassera les 75 milliards de dollars d'ici la fin de cette année, et ce, en raison de la hausse exagérée du phénomène de l'importation des marchandises et les services, ainsi, le niveau élevé des bénéfices des sociétés étrangères opérant en Algérie, qui coïncide avec l’affaissement de la confiance dans le dinar algérien en faveur d’autres devises internationales, comme l'euro, qui est devenue une devise de sécurité pour industriels et même le citoyen ordinaire.
L’Algérie pourrait se retrouver en crise financière comme celle vécue dans les années 80/90.Le recours à des coupes budgétaires a été brandi par le ministre des Finances, Karim Djoudi, pour maintenir l’équilibre macroéconomique du pays. Une option qui n’a pas été pour le moment appliquée. Mais qui reste d’actualité tant le risque d’effondrement des prix de l’or noir est de plus en plus sérieux.
L’économiste, Abderrahmane Ben Khelifa, déclare que la baisse de la confiance dans le dinar a fortement contribué à l'émergence de deux phénomènes, qui sont l’importation excessive, ainsi, la contre bande en devises , ajoutant que le gouvernement est appelé, à cours terme, à affronter ces deux phénomènes en serrant les mécanismes de contrôle au niveau des banques, des douanes, des impôts, les services du ministère du commerce, et au niveau des instances chargées de la gestion des ports, afin de limiter l'amplification basée sur les prix à l'importation et l’exportation imaginaire, et à long terme par des mesures économiques visant à accroître l'offre de biens et de services nationaux et de soutenir la concurrence et l’efficacité entre les entreprises algériennes et lutter contre le marché parallèle.
Notre interlocuteur, a ajouté que pour réduire la facture élevée d'importation exige le rétablissement de la confiance dans la monnaie nationale (le dinar), en appuyant sur la nécessité de convaincre le citoyen algérien que le dinar est la richesse aussi similaire aux autres monnaies comme l'euro et le dollar. Ben Khelifa, a ajouté en précisant qu’à chaque fois que la différence entre le prix de la devise au prix officiel et celui du marché noir est grande, elle se répercute sur la confiance ébranlée dans le dinar, en insistant sur la nécessité d'éliminer les petites commandes de devises sur le marché noir, ce qui nécessite d’augmenter l’allocation touristique et de permettre aux citoyens le droit de convertir le dinar pour des raisons de santé ou et d’études. Pour sa part, l'expert économique, Abderrahmane Mebtoul, a déclaré que les mesures prises par le gouvernement depuis 2008, sont limitées car elles n’ont pas changé le comportement de défectuosités du citoyen algérien depuis des décennies.