Pour le Souverain, les transformations majeures que connaît le Maghreb offrent une opportunité historique de sortir l’Union maghrébine de l’immobilisme pour lui imprimer une dynamique porteuse d’un développement durable et intégré.
Malgré toutes les tentatives de normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie, Alger s’entête dans ses positions à l’égard d’un pays frère et ami. A plusieurs occasions, le Royaume a exprimé tout son souhait de construire une union maghrébine solide et forte. Un vœu difficile à réaliser tant que l’Algérie ne donne pas de signes positifs.
En juin dernier, plusieurs sources officielles algériennes ont assorti la normalisation des relations avec le Maroc et l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays de trois conditions. Les deux premières sont liées à la «campagne de dénigrement menée par des cercles officiels et non officiels marocains contre l’Algérie» et à la «coopération effective du Maroc pour arrêter les flux de trafics, notamment de drogues».
La troisième condition confirme que l’Algérie place la question du Sahara au cœur de la relation bilatérale. La réaction du Maroc ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères et de la coopération a annoncé que le Royaume du Maroc regrette vivement que l’Algérie voisine passe sous silence toutes ces réalités objectives pour justifier sa volonté manifeste de maintenir artificiellement le regrettable statu quo, par une telle démarche conditionnée. La question du Sahara marocain est une question nationale fondamentale à laquelle est attaché viscéralement l’ensemble du peuple marocain, toutes sensibilités et catégories confondues, contrairement au peuple algérien qui exprime, quant à lui, d’autres attentes, ambitions et préoccupations sur d’autres questions nationales et maghrébines, selon la diplomatie marocaine.
Ces manœuvres algériennes ne font que retarder la construction d’une union maghrébine tant souhaitée par le Souverain. «S’agissant de notre environnement maghrébin immédiat, les transformations majeures que connaît la région nous offrent une opportunité historique de sortir l’Union maghrébine de l’immobilisme pour lui imprimer une dynamique porteuse d’un développement durable et intégré. Nous avions déjà appelé à l’émergence d’un nouvel ordre maghrébin pour transcender l’état de dispersion qui prévaut dans la région et remédier à la faiblesse des échanges entre ses pays, en vue d’édifier un espace maghrébin fort et ouvert», a souligné SM le Roi Mohammed VI dans un discours adressé à la nation à l’occasion de la fête du Trône, le lundi 30 juillet 2012.
Et d’ajouter : «en attendant la concrétisation de cet objectif stratégique, le Maroc poursuivra ses efforts en vue de renforcer ses relations bilatérales avec l’ensemble des partenaires maghrébins, y compris l’Algérie voisine, répondant ainsi aux aspirations pressantes et légitimes des peuples de la région, notamment en ce qui concerne la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services».
En janvier dernier, et à l’occasion de la tenue du troisième Sommet arabe de développement économique et social à Riyad, SM le Roi Mohammed VI a regretté une nouvelle fois de voir que l’Union maghrébine ne s’acquitte pas du rôle naturel qui lui incombe de promouvoir un développement commun des Etats maghrébins, notamment en garantissant la libre circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services.
Dans ce message, le Souverain a réaffirmé que le Maroc, profondément convaincu de l’inéluctabilité de l’action arabe commune vouée au développement, s’attache à réaliser une ouverture accrue aux investissements et aux échanges avec l’ensemble des pays arabes frères, à favoriser un échange fructueux des savoir-faire et des expériences entre eux et à développer les partenariats entre les secteurs public et privé. Il a fait remarquer que pour donner corps à cette solidarité, le Royaume a contribué au Fonds spécial qui vise à soutenir et financer les petits et moyens projets du secteur privé dans le monde arabe.
Malgré toutes les tentatives de normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie, Alger s’entête dans ses positions à l’égard d’un pays frère et ami. A plusieurs occasions, le Royaume a exprimé tout son souhait de construire une union maghrébine solide et forte. Un vœu difficile à réaliser tant que l’Algérie ne donne pas de signes positifs.
La troisième condition confirme que l’Algérie place la question du Sahara au cœur de la relation bilatérale. La réaction du Maroc ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères et de la coopération a annoncé que le Royaume du Maroc regrette vivement que l’Algérie voisine passe sous silence toutes ces réalités objectives pour justifier sa volonté manifeste de maintenir artificiellement le regrettable statu quo, par une telle démarche conditionnée. La question du Sahara marocain est une question nationale fondamentale à laquelle est attaché viscéralement l’ensemble du peuple marocain, toutes sensibilités et catégories confondues, contrairement au peuple algérien qui exprime, quant à lui, d’autres attentes, ambitions et préoccupations sur d’autres questions nationales et maghrébines, selon la diplomatie marocaine.
Ces manœuvres algériennes ne font que retarder la construction d’une union maghrébine tant souhaitée par le Souverain. «S’agissant de notre environnement maghrébin immédiat, les transformations majeures que connaît la région nous offrent une opportunité historique de sortir l’Union maghrébine de l’immobilisme pour lui imprimer une dynamique porteuse d’un développement durable et intégré. Nous avions déjà appelé à l’émergence d’un nouvel ordre maghrébin pour transcender l’état de dispersion qui prévaut dans la région et remédier à la faiblesse des échanges entre ses pays, en vue d’édifier un espace maghrébin fort et ouvert», a souligné SM le Roi Mohammed VI dans un discours adressé à la nation à l’occasion de la fête du Trône, le lundi 30 juillet 2012.
Et d’ajouter : «en attendant la concrétisation de cet objectif stratégique, le Maroc poursuivra ses efforts en vue de renforcer ses relations bilatérales avec l’ensemble des partenaires maghrébins, y compris l’Algérie voisine, répondant ainsi aux aspirations pressantes et légitimes des peuples de la région, notamment en ce qui concerne la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services».
En janvier dernier, et à l’occasion de la tenue du troisième Sommet arabe de développement économique et social à Riyad, SM le Roi Mohammed VI a regretté une nouvelle fois de voir que l’Union maghrébine ne s’acquitte pas du rôle naturel qui lui incombe de promouvoir un développement commun des Etats maghrébins, notamment en garantissant la libre circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services.
Dans ce message, le Souverain a réaffirmé que le Maroc, profondément convaincu de l’inéluctabilité de l’action arabe commune vouée au développement, s’attache à réaliser une ouverture accrue aux investissements et aux échanges avec l’ensemble des pays arabes frères, à favoriser un échange fructueux des savoir-faire et des expériences entre eux et à développer les partenariats entre les secteurs public et privé. Il a fait remarquer que pour donner corps à cette solidarité, le Royaume a contribué au Fonds spécial qui vise à soutenir et financer les petits et moyens projets du secteur privé dans le monde arabe.