La position de l'Algérie dans le conflit au Sahara est étonnante. Alors que tout le monde parle et interprète comme si ce pays était partie prenante dans le conflit du Sahara, le pays lui-même est le seul à se débattre contre l'idée.
L'Algérie se veut partie intéressée, pas plus. Son rôle pourtant dépasse largement cette position. Le dernier "oops" de l'AFP présentant le conflit du Sahara comme étant entre le Maroc et l'Algérie,
ou le câble de Wikileaks montrant le témoignage de l'ex-président tunisien M. Ben Ali que l'Algérie est l'obstacle principal a toute résolution du conflit ne sont que des témoignages parmi tant d'autres.
Voici 10 raisons, logiques et vérifiables, qui montrent que le rôle de ce pays est beaucoup plus que celui d'une partie intéressée, et que l'Algérie est une partie prenante dans conflit du Sahara:
1. Le quartier général du Polisario se trouve à Tindouf ou le support de l'Algérie ne se limite pas aux aides aux réfugiés comme dans beaucoup de pays.
2. Au contraire, l'Algérie finance et arme le Polisario, et met à sa disposition les services de l'appareil d'État nécessaires pour sa guerre contre le Maroc. Que ce soit les services diplomatiques, de communication, et autres.
3. L'Algérie prend en tutelle le Polisario. L'organisation ne peut pas prendre de décision majeure sans l'aval d'Alger et cette dernière peut avancer dans l'échiquier du conflit en usant du Polisario comme façade.
4. Immédiatement après la Marche Verte fin 1975, l'Algérie avait exproprié et expulsé manu militari a peu prés 45.000 familles marocaines de son territoire, les livrant à des destins extrêmement durs. Des témoignages de brutalités comme les viols, séparation de membres de mêmes familles etc. existent.
5. L'Algérie investit un effort diplomatique, politique et financier énorme dans la question du Sahara. Il est comparable à l'effort investi par le Maroc et peut même le dépasser.
6. La question du Sahara est une question extrêmement critique dans les relations internationales de l'Algérie. Si un pays se range trop pour la position du Maroc, l'Algérie est prête à mettre sa diplomatie pétrolière en oeuvre pour lui faire changer d'avis, quitte à briser les liens diplomatiques ou à endommager ses propres intérêts économiques.
7. La question du Sahara est une question nationale pour l'Algérie. Quiconque acteur ou parti politique osant exprimer une opinion qui va contre l'indépendance et la séparation du Sahara du Maroc est passible de sanctions et de pressions directes ou indirectes.
8. Même des non Algériens subissent les foudres du régime s'ils affichent trop leur position pro-marocaine comme s'était passé avec la star maroco-française Jamel Debouze.
9. Les médias algériens, tous, inclus l'audio-visuel, l'agence officielle APS, les journaux etc. réservent un part de lion à cette question. Alors que les médias marocains ne montrent un intérêt accru au conflit que quand celui-ci passe par une periode de tension (comme avec la dernières résolution de l'ONU), le thème du Sahara fait partie du quotidien dans les médias algérien. En temps de tension et de grande attention le volume peut dépasser facilement celui des médias marocains.
10. Dans toutes ses relations avec le Maroc, alors que ce dernier insiste à mettre le conflit de coté pour mieux avancer sur d'autres domaines, l'Algérie s'obstine à le rappeler et le citer parmi ses conditions de façon quasiment systématique comme récemment dans une déclaration d'un officiel algérien sur l'ouverture des frontières.
L'Algérie se veut partie intéressée, pas plus. Son rôle pourtant dépasse largement cette position. Le dernier "oops" de l'AFP présentant le conflit du Sahara comme étant entre le Maroc et l'Algérie,
ou le câble de Wikileaks montrant le témoignage de l'ex-président tunisien M. Ben Ali que l'Algérie est l'obstacle principal a toute résolution du conflit ne sont que des témoignages parmi tant d'autres.
Voici 10 raisons, logiques et vérifiables, qui montrent que le rôle de ce pays est beaucoup plus que celui d'une partie intéressée, et que l'Algérie est une partie prenante dans conflit du Sahara:
1. Le quartier général du Polisario se trouve à Tindouf ou le support de l'Algérie ne se limite pas aux aides aux réfugiés comme dans beaucoup de pays.
2. Au contraire, l'Algérie finance et arme le Polisario, et met à sa disposition les services de l'appareil d'État nécessaires pour sa guerre contre le Maroc. Que ce soit les services diplomatiques, de communication, et autres.
3. L'Algérie prend en tutelle le Polisario. L'organisation ne peut pas prendre de décision majeure sans l'aval d'Alger et cette dernière peut avancer dans l'échiquier du conflit en usant du Polisario comme façade.
4. Immédiatement après la Marche Verte fin 1975, l'Algérie avait exproprié et expulsé manu militari a peu prés 45.000 familles marocaines de son territoire, les livrant à des destins extrêmement durs. Des témoignages de brutalités comme les viols, séparation de membres de mêmes familles etc. existent.
5. L'Algérie investit un effort diplomatique, politique et financier énorme dans la question du Sahara. Il est comparable à l'effort investi par le Maroc et peut même le dépasser.
6. La question du Sahara est une question extrêmement critique dans les relations internationales de l'Algérie. Si un pays se range trop pour la position du Maroc, l'Algérie est prête à mettre sa diplomatie pétrolière en oeuvre pour lui faire changer d'avis, quitte à briser les liens diplomatiques ou à endommager ses propres intérêts économiques.
7. La question du Sahara est une question nationale pour l'Algérie. Quiconque acteur ou parti politique osant exprimer une opinion qui va contre l'indépendance et la séparation du Sahara du Maroc est passible de sanctions et de pressions directes ou indirectes.
8. Même des non Algériens subissent les foudres du régime s'ils affichent trop leur position pro-marocaine comme s'était passé avec la star maroco-française Jamel Debouze.
9. Les médias algériens, tous, inclus l'audio-visuel, l'agence officielle APS, les journaux etc. réservent un part de lion à cette question. Alors que les médias marocains ne montrent un intérêt accru au conflit que quand celui-ci passe par une periode de tension (comme avec la dernières résolution de l'ONU), le thème du Sahara fait partie du quotidien dans les médias algérien. En temps de tension et de grande attention le volume peut dépasser facilement celui des médias marocains.
10. Dans toutes ses relations avec le Maroc, alors que ce dernier insiste à mettre le conflit de coté pour mieux avancer sur d'autres domaines, l'Algérie s'obstine à le rappeler et le citer parmi ses conditions de façon quasiment systématique comme récemment dans une déclaration d'un officiel algérien sur l'ouverture des frontières.