C’est la troisième fois que Nezar est convoqué par la justice suisse où il a été entendu "pour suspicion de crimes de guerre". L’ancien membre du Haut conseil de l’État avait été interpellé lors de son passage en 2011 où il a été entendu puis mis en liberté après avoir pris l’engagement de se présenter durant la suite de la procédure.
Il est convoqué pour le mois de septembre prochain dans le cadre d’une enquête diligentée "sur la base d’une dénonciation de l’ONG suisse TRIAL, appuyée de plaintes de deux victimes".
C’est la troisième fois que Nezar est convoqué par la justice suisse où il a été entendu "pour suspicion de crimes de guerre". L’ancien membre du Haut conseil de l’État avait été interpellé lors de son passage en 2011 où il a été entendu puis mis en liberté après avoir pris l’engagement de se présenter durant la suite de la procédure.
Khaled Nezzar avait fait l’objet en novembre 2001 de plaintes, en France, de la part de victimes ou de parents de victimes de la torture en Algérie. Le dépôt de ces plaintes avaient conduit Nezzar à quitter précipitamment la France, où il était venu présenter son ouvrage "Algérie, échec d’une régression programmée"
L’ex-ministre de la Défense avait quitté le tribunal libre et son passeport lui avait été restitué. Toutefois, il devait rester à la disposition de la justice suisse. Le procureur a ouvert une enquête contre l’ancien ministre, 74 ans, suite à une dénonciation par «Trial», laquelle «regrette que M. Nezzar n’ait pas été mis en garde à vue, le risque de fuite étant trop important». Il est également utilile de souligner, au passage, qu’en avril 2001, Khaled Nezzar a été rapatrié en urgence de Paris par avion spécial pour échapper à des poursuites judiciaires. Quelques heures plus tôt, une enquête avait été ouverte, suite à une plainte pour torture déposée contre lui.
La nouvelle plainte contre Nezzar met désormais plusieurs responsables algériens sous la menace de la justice suisse. Certains d’entre-eux sont réputés détenir des comptes bancaires et des affaires en Suisse. Le droit de ce pays autorise la poursuite de violations du droit humanitaire, à savoir la Convention de Genève et ses protocoles additionnels, sur le territoire suisse.