L'absence inexpliquée au peuple algérien du président Abdelaziz Bouteflika depuis plus d'un mois, a fait réagir l'ambassadeur des USA en Algérie Henry S. Ensher, qui a évoqué l'après Bouteflika.
Les USA ne sont prêts à traiter avec un gouvernement algérien que si il est véritablement représentatif de la volonté populaire, élu démocratiquement et loin de toute manipulation.
C'est en somme, ce que Henry S Ensher, ambassadeur US à Alger, a expliqué lors d'une conférence de presse, organisée à l'occasion de la présentation d'un programme de bourses pour étudiants algériens aux USA.
Le représentant de la 2ème puissance avec la France, qui décident de tout en Algérie, a insinué un avertissement de son pays que démocratie réelle doit être la règle et que les USA ne reconnaitrait de pouvoir en Algérie que si il est issu des urnes, en totale fidélité à la volonté des scrutateurs.
Henry S Ensher sondé par le pouvoir militaire, à travers les questions de ses 'journalistes' mandatés, a omis de statuer sur la capacité ou non de Bouteflika, à poursuivre sa fonction présidentielle, il s'est contenté de lui souhaiter vaguement un bon rétablissement sans trop rentrer dans les détails.
Par ailleurs, le pouvoir militaire a fait transpirer ses positions ainsi que ses menaces, récemment à travers une sortie médiatique du colonel Mohamed Chafik Mesbah ex-officier des services secrets algériens (DRS ), qui a alerté les algériens qu'un bain de sang les attendait et que Bouteflika ne gouvernerait plus.
Les militaires, loin de toute évolution démocratique, voudraient placer l'un d'eux à la façade, en l'occurrence Lyamin Zeroual et ce pour s'assurer la perpétuité des avantages, mais pour cela, les bénédictions et les protectorats français et américains restent à acquérir.