Sonelgaz, l’entreprise nationale de gaz et d’électricité, au cœur d’un scandale de corruption.
En Algérie, le PDG de l’entreprise nationale d’électricité a été placé sous contrôle judiciaire tout comme 15 autres cadres de l'entreprise. Tous sont accusés de corruption.
Deux PDG et une quinzaine de cadres inculpés de corruption et interdits de sortie de territoire : après l’affaire Sonatrach, l’entreprise nationale de pétrole, c’est au tour de Sonelgaz, l’entreprise nationale de gaz et d’électricité d’être au cœur d’un scandale de corruption.
Sauf qu’à la même époque, pour une centrale électrique identique, Sonelgaz paye au Canadien SNC Lavalin 826 millions de dollars, soit trois fois moins. Malgré les avertissements de la commission d’évaluation des attributions de marché sur la surfacturation, Sonelgaz ferme les yeux.
Aujourd’hui, les deux PDG risquent de deux à dix ans de prison. Et la presse algérienne évoque désormais la responsabilité de l’ancien ministre de l’Energie dans cette affaire, Chakib Khelil, qui est déjà impliqué dans le scandale de corruption de Sonatrach, l’entreprise algérienne de pétrole.