Le pouvoir algérien a réprimé dans une violence aveugle, des manifestations déroulées aujourd’hui pour les droits des populations Kabyles en Algérie
Le régime algérien a déployé hier, samedi 20 avril, sa machine de répression de masse, contre les populations amazighes, sorties à l’initiative du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, manifester pour la commémoration du 20 avril correspondant au 33e anniversaire du printemps berbère.Ainsi, à Tizi Ouzzou, à Béjaia ou à Alger, les policiers, se sont rués, sur les manifestants pacifiques, qui marchaient pour leur dignité.
Des arrestations sont faites dans la violence contre des activistes amazighs du MAK et des représentants du congrès mondial amazigh, dont son vice président le marocain Khalid Zerrari, avait été interpellé par la police politique du régime, avant d’être, selon des sources médiatiques, expulsé manu militari vers le Maroc.
Non inquiété par le RFK Center de son obligée Kerry Kennedy, et adoubé pour ses crimes, par l’acteur espagnol aux pratiques douteuses, Javier Bardem et avec le silence bénédictionnel des eurodéputés Willy Meyer et compagnie, le régime algérien s’adonne en toute liberté et en toute impunité, à ses répressions contre le peuple amazigh, qu’il a écrasé dans le sang en Kabylie il y a 33 ans, faisant morts et disparus par centaine et qui revient lui interdire aujourd’hui, son droit à la mémoire et la commémoration.
Il est ainsi le pouvoir algérien, le nouvellement promu, allié privilégié au Maghreb de l’administration de monsieur Barack Obama, et de son ministre John Kerry et de son ambassadrice, la très tatillonne sur les questions des droits de l’homme, Susan Rice.
Ainsi est l’allié modèle des Etats-Unis d’Amérique qui a choisi de punir le Maroc pour s’être transformé à la démocratie et avoir entamer sa marche vers le plein respect des droits de l’homme, l’instituant même principe constitutionnel.