Neuf prévenus poursuivis pour leur implication dans les événements liés au démantèlement du camp de Gdeim Izik à Laâyoune, dont un en état de fuite, ont été condamnés à la perpétuité, dans la nuit de samedi à dimanche par le Tribunal militaire à Rabat.
Quatre autres individus ont été condamnés à 30 ans de prison, huit à 25 ans et 2 autres à 20 ans. Deux mis en cause ont été condamnés à la peine correspondant à la durée de la détention préventive.
Les prévenus étaient poursuivis pour « constitution d’une bande criminelle, violences contre les forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec l’intention de la donner et participation ».
Les événements de Gdeim Izik, qui remontent aux mois d’octobre-novembre 2010, avaient fait 11 morts parmi les forces de l’ordre, y compris un élément de la Protection civile, 70 blessés parmi ces mêmes forces, dont plusieurs grièvement atteints et quatre autres blessés parmi les civils, outre des dégâts matériels conséquents et dommages à des bâtiments publics et biens privés.
Selon le procureur les prévenus ont reconnu les faits lors de l'instruction estimant en outre "avéré le flagrant déli". Il a indiqué que Mohamed Bani, un des "cerveaux de ce groupe" avaient reçu de "l'étranger notamment des Iles Canaries de l'argent pour financer "l'implantation du camp et semer le désordre".
Bani a été condamnés à 30 ans de prison à l'instar de ses "bras droits" Naama Asfari et Cheikh Banga.
Les 25 condamnés ont devant eux une semaine pour interjeter appel devant la cour suprême. Commencé il y a une semaine, le procès sest déroulé d'une manière "normale et équitable", selon l'avis de plusieurs observateurs.
Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a estimé dans un rapport que le procès "a globalement respecté les conditions d'un procès normal, les droits des prévenus, de leurs familles ainsi que ceux de la défense".
Quatre autres individus ont été condamnés à 30 ans de prison, huit à 25 ans et 2 autres à 20 ans. Deux mis en cause ont été condamnés à la peine correspondant à la durée de la détention préventive.
Les prévenus étaient poursuivis pour « constitution d’une bande criminelle, violences contre les forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec l’intention de la donner et participation ».
Les événements de Gdeim Izik, qui remontent aux mois d’octobre-novembre 2010, avaient fait 11 morts parmi les forces de l’ordre, y compris un élément de la Protection civile, 70 blessés parmi ces mêmes forces, dont plusieurs grièvement atteints et quatre autres blessés parmi les civils, outre des dégâts matériels conséquents et dommages à des bâtiments publics et biens privés.
Selon le procureur les prévenus ont reconnu les faits lors de l'instruction estimant en outre "avéré le flagrant déli". Il a indiqué que Mohamed Bani, un des "cerveaux de ce groupe" avaient reçu de "l'étranger notamment des Iles Canaries de l'argent pour financer "l'implantation du camp et semer le désordre".
Bani a été condamnés à 30 ans de prison à l'instar de ses "bras droits" Naama Asfari et Cheikh Banga.
Les 25 condamnés ont devant eux une semaine pour interjeter appel devant la cour suprême. Commencé il y a une semaine, le procès sest déroulé d'une manière "normale et équitable", selon l'avis de plusieurs observateurs.
Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a estimé dans un rapport que le procès "a globalement respecté les conditions d'un procès normal, les droits des prévenus, de leurs familles ainsi que ceux de la défense".