Avec le Roi Mohammed VI, la monarchie a "su prendre le tournant de la modernité" tandis que les Marocains revendiquent "avec fierté leur +exception+", écrit l'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ dans un spécial fête du Trône, à paraître lundi en France.
Un an après l'adoption de la nouvelle constitution, le directeur de la rédaction du magazine, François Soudan, met en avant le rôle du Roi en tant qu'"arbitre" et "intermédiaire qui se veut équitable" sur le terrain politique, avec ce souci de "laisser se dérouler le jeu démocratique".
Jeune Afrique revient, dans ce cadre, sur les principales étapes du processus de concertation, associant différentes composantes de la société (partis, syndicats, associations culturelles et des droits de homme), avant l'adoption par référendum de ce texte qui constitue "une véritable déclaration des droits, avec une batterie de libertés fondamentales, réclamées de longue date par le mouvement des droits de l'homme".
La nouvelle constitution promet de changer en profondeur l'équilibre politique, avec un approfondissement de la "démocratie participative", tout en refondant "les rapports entre les institutions, notamment au bénéficie des instances représentatives, qui obtiennent de larges pouvoirs", souligne la publication qui insiste sur l'importance d'accélérer le processus d'adoption des textes organiques y afférents pour en favoriser la mise en oe?uvre.
"La promesse de changement s'est déjà matérialisée par la tenue des élections qui ont amené une nouvelle majorité et un nouvel équilibre entre les pouvoirs de l'exécutif et ceux du Parlement", explique au magazine le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab.
Jeune Afrique souligne, en outre, l'action du Souverain sur les plans économique et social, en multipliant les projets, les visites et les inaugurations "à un rythme soutenu, deux à trois par mois, aux quatre coins du Royaume".
"Ports, usines, eau, électricité, stades, routes, universités, parc énergétique, habitat, TGV, mais aussi couverture médicale de base, réforme de la justice", la liste des activités royales pour l'année 2011-2012 est longue, écrit-il, estimant que ces grands chantiers du règne véhiculent à l'étranger "l'image d'une monarchie moderne".