Le démenti d’Aqmi sème un flou accusateur pour le «polisario», dans l’enlèvement des Européens du camp de Tindouf. En déclinant toute responsabilité, deux humanitaires espagnols et une Italienne, Al-Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi) «sème un flou accusateur» pour le polisario quant aux auteurs du rapt, estime lundi le journal mauritanien «Nouakchott Info quotidien».
«Au-delà de ce démenti (…), Aqmi cherche d’abord à relooker son image en revendiquant des rapts d’étrangers sur un terrain où des puissances comme la France et les Etats-Unis lui livrent bataille plutôt que sur un terrain qui est avant tout le sien, à savoir l’Algérie», souligne la publication.
«Nous démentons toute responsabilité dans l’enlèvement des Européens du camp de Tindouf et nous ferons parvenir nos revendications juste à la France et au Mali», affirme l’organisation terroriste dans un communiqué transmis à Agence Nouakchott Informations (ANI).
Selon «Le Quotidien de Nouakchott», «Le rejet par Al-Qaïda de son implication dans l’enlèvement de deux humanitaires espagnols et une Italienne à Rabouni, créé encore plus de suspicion sur le ‘polisario’ qui ne le dédouane pas de cet enlèvement dans son QG algérien».
Aqmi «aura ainsi fait d’une pierre deux coups», note Nouakchott Info Quotidien. «Ses objectifs étant politiques (faire pression sur des pouvoirs en fin de mandat au Mali et en France) et militaires en réussissant un double enlèvement en un temps si court, les 24 et 25 novembre derniers, alors que ses adversaires la donnaient essoufflée par les échecs successifs de ses affrontements avec l’armée mauritanienne», estime le journal.
D’après la publication, la nébuleuse «tient à isoler ces enlèvements des rapts de deux Français à Hambri et de trois Européens à Tombouctou au Mali.
«Ce qui n’enlève en rien au fait que les trois otages seraient entre les mains des Katibates sahéliennes d’Aqmi, plus précisément celle dirigée par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar à laquelle auraient été livrés les otages», constate le quotidien.
Et pour preuve, le journal évoque «les liens sur l’existence d’une branche ‘polisarienne’ d’Aqmi au sein des camps de Tindouf et sur les connexions existantes entre les camps de Tindouf et les différentes formes d’activités criminelles au Sahel, qui ont été établis, compte tenu de leur connaissance parfaite du terrain».
Les renseignements algériens avaient ainsi, rappelle-t-on, mis la main sur deux éléments, au sud d’Alger et au nord de Tindouf, qui ont révélé avoir joué l’intermédiaire entre les ravisseurs d’Aqmi et les services de sécurité du «polisario» pour faciliter l’enlèvement des trois otages et leur acheminement au Nord du Mali où ils ont été remis aux combattants d’Abou Zeid.
Selon les deux suspects, une des trois cellules chargées du kidnapping serait constituée de «mercenaires et de membres non liés à Aqmi mais qui ont une relation directe avec l’émir Mokhtar Belmokhtar, de nationalité algérienne».
C’est à cette cellule qu’appartient la plupart des éléments provenant des milices armées du «polisario», alors que des éléments ont rejoint d’autres groupuscules d’Al-Qaïda dirigées également par des émirs algériens, précise le quotidien.
Cette implication du polisario, soutient la publication, est notamment corroborée par l’arrestation, lundi dernier à Nouadhibou, de Aghdafne Hamady Ahmed Baba et Mammine Alaagui Ahmed Baba, soupçonnés d’être les responsables directs de l’enlèvement survenu dans le camp Rabouni du polisario.
«Au-delà de ce démenti (…), Aqmi cherche d’abord à relooker son image en revendiquant des rapts d’étrangers sur un terrain où des puissances comme la France et les Etats-Unis lui livrent bataille plutôt que sur un terrain qui est avant tout le sien, à savoir l’Algérie», souligne la publication.
«Nous démentons toute responsabilité dans l’enlèvement des Européens du camp de Tindouf et nous ferons parvenir nos revendications juste à la France et au Mali», affirme l’organisation terroriste dans un communiqué transmis à Agence Nouakchott Informations (ANI).
Selon «Le Quotidien de Nouakchott», «Le rejet par Al-Qaïda de son implication dans l’enlèvement de deux humanitaires espagnols et une Italienne à Rabouni, créé encore plus de suspicion sur le ‘polisario’ qui ne le dédouane pas de cet enlèvement dans son QG algérien».
Aqmi «aura ainsi fait d’une pierre deux coups», note Nouakchott Info Quotidien. «Ses objectifs étant politiques (faire pression sur des pouvoirs en fin de mandat au Mali et en France) et militaires en réussissant un double enlèvement en un temps si court, les 24 et 25 novembre derniers, alors que ses adversaires la donnaient essoufflée par les échecs successifs de ses affrontements avec l’armée mauritanienne», estime le journal.
D’après la publication, la nébuleuse «tient à isoler ces enlèvements des rapts de deux Français à Hambri et de trois Européens à Tombouctou au Mali.
Et pour preuve, le journal évoque «les liens sur l’existence d’une branche ‘polisarienne’ d’Aqmi au sein des camps de Tindouf et sur les connexions existantes entre les camps de Tindouf et les différentes formes d’activités criminelles au Sahel, qui ont été établis, compte tenu de leur connaissance parfaite du terrain».
Les renseignements algériens avaient ainsi, rappelle-t-on, mis la main sur deux éléments, au sud d’Alger et au nord de Tindouf, qui ont révélé avoir joué l’intermédiaire entre les ravisseurs d’Aqmi et les services de sécurité du «polisario» pour faciliter l’enlèvement des trois otages et leur acheminement au Nord du Mali où ils ont été remis aux combattants d’Abou Zeid.
Selon les deux suspects, une des trois cellules chargées du kidnapping serait constituée de «mercenaires et de membres non liés à Aqmi mais qui ont une relation directe avec l’émir Mokhtar Belmokhtar, de nationalité algérienne».
C’est à cette cellule qu’appartient la plupart des éléments provenant des milices armées du «polisario», alors que des éléments ont rejoint d’autres groupuscules d’Al-Qaïda dirigées également par des émirs algériens, précise le quotidien.
Cette implication du polisario, soutient la publication, est notamment corroborée par l’arrestation, lundi dernier à Nouadhibou, de Aghdafne Hamady Ahmed Baba et Mammine Alaagui Ahmed Baba, soupçonnés d’être les responsables directs de l’enlèvement survenu dans le camp Rabouni du polisario.