Le général Toufik n’arrive pas à se débarrasser de son péché mignon. La torture est une culture dont il est fou… à lier. La Ligue algérienne des droits de l’Homme a révélé aujourd’hui dans un entretien à Elwatan que la torture continue d’être pratiquée dans les services de général Toufik et ces deux anciens acolytes Athman Tartag et Djebbar M’henna, unis par les liens du sang…. En 2011, plus d’une dizaine de cas ont été signalés au niveau de cette ONG.
Qui sont les victimes qui composent la cuvée 2011 du DRS ? Que devaient-ils cracher devant les maîtres de l’Algérie ? A priori, il n’y a pas eu une publication des noms excepté celui d’un ancien membre de services secrets, monsieur Bachir Belharchaoui.
L’absence d’information sur les cas de torture laisse perplexe. Il serait peut-être temps de porter devant l’opinion publique l’histoire et les victimes de chaque cas de torture. La guerre à la torture et aux différentes humiliations passe obligatoirement par l’identification et de la victime et de son bourreau ou du responsable hiérarchique de celui-ci. Il est très préjudiciable à la dignité de l’homme de réduire les Algériens à une quantité ou un nombre abstrait et sans visage. Activant dans une totale opacité, rien n’est également plus accommodant pour le DRS qu’une population indifférente aux « dossiers » de ses exactions. Seule la rumeur persistante l’intéresse.
À travers la torture de quelques uns, le DRS entend faire plier un peuple
C’est le cas de l’accusation de tortures physique et psychologique qu’à portée la famille de monsieur Belharchaoui contre le général Toufik et ses acolytes. La famille de la victime a accusé, en effet, le DRS de l’avoir torturé physiquement et psychologiquement au point qu’elle fut surprise d’apprendre que Belharchaoui est contraint de prendre des psychotropes. Il n’a jamais eu de problème de santé mentale. C’est une accusation qui glace le sang et constitue une lourde menace pour tous les Algériens qui luttent contre le pouvoir exorbitant et anticonstitutionnel de cette organisation militaire. Le démenti de telles accusations n’a aucun effet sur l’opinion publique. Le mythe que le DRS entretient sciemment ou pas accrédite toutes les dérives et toutes les graves accusations. L’impact psychologique des tortures, vraies ou fausses, reste entier. Le climat de peur et de terreur est entretenu et engendre une soumission indicible d’autant plus « acceptée » qu’elle est largement partagée. Les rumeurs sur les exactions du DRS n’ont rien à envier aux menaces terrifiantes que les GIA faisaient circuler parmi la population pour s’assurer leur soumission.
Qui est choqué, aujourd’hui, pour une «simple» torture ordinaire du DRS dans un pays qui vient à peinde de sortir d’une sale guerre ? La banalisation de la torture et de l’humiliation de l’Algérien a atteint un degré incroyable. Les Algériens avec leur classe politique se comportent avec les nouvelles effrayantes qui parviennent du DRS comme des serviteurs résignés à un seigneur. Le DRS serait comme Dieu, s’il enlève la vie, torture ou châtie, aucune âme ne doit protester contre son jugement sous peine de recevoir elle-même le châtiment. Le DRS sait ce qu’il fait et personne ne doit s’immiscer dans ses affaires. Ses châtiments sont justes, justifiés et purificateurs. Le plus terrible dans cette métaphore est qu’elle n’est ni ironique ni extravagante.
Qui sont les victimes qui composent la cuvée 2011 du DRS ? Que devaient-ils cracher devant les maîtres de l’Algérie ? A priori, il n’y a pas eu une publication des noms excepté celui d’un ancien membre de services secrets, monsieur Bachir Belharchaoui.
L’absence d’information sur les cas de torture laisse perplexe. Il serait peut-être temps de porter devant l’opinion publique l’histoire et les victimes de chaque cas de torture. La guerre à la torture et aux différentes humiliations passe obligatoirement par l’identification et de la victime et de son bourreau ou du responsable hiérarchique de celui-ci. Il est très préjudiciable à la dignité de l’homme de réduire les Algériens à une quantité ou un nombre abstrait et sans visage. Activant dans une totale opacité, rien n’est également plus accommodant pour le DRS qu’une population indifférente aux « dossiers » de ses exactions. Seule la rumeur persistante l’intéresse.
À travers la torture de quelques uns, le DRS entend faire plier un peuple
Qui est choqué, aujourd’hui, pour une «simple» torture ordinaire du DRS dans un pays qui vient à peinde de sortir d’une sale guerre ? La banalisation de la torture et de l’humiliation de l’Algérien a atteint un degré incroyable. Les Algériens avec leur classe politique se comportent avec les nouvelles effrayantes qui parviennent du DRS comme des serviteurs résignés à un seigneur. Le DRS serait comme Dieu, s’il enlève la vie, torture ou châtie, aucune âme ne doit protester contre son jugement sous peine de recevoir elle-même le châtiment. Le DRS sait ce qu’il fait et personne ne doit s’immiscer dans ses affaires. Ses châtiments sont justes, justifiés et purificateurs. Le plus terrible dans cette métaphore est qu’elle n’est ni ironique ni extravagante.