Le désir d’être mieux rémunéré est la cause principale qui incite 70% des Algériens à émigrer vers l’étranger selon une étude internationale à laquelle a pris part Emploitic.com, portail Internet professionnel dédié à l’emploi et au recrutement en Algérie.
L’APS qui a rapporté l’information souligne que "la majorité des cadres algériens (82%) sont prêts à aller travailler à l’étranger», et que «a recherche d’un salaire meilleur constitue la première motivation de 70% des Algériens voulant s’expatrier». Voilà qui devrait relancer le débat sur un sujet sensible au regard de ce qui a été déjà écrit et dit sur la question. En effet, cette étude semble ignorer les critères inhérents aux conditions de travail ainsi qu’au cadre de vie prévalant en Algérie.
Ainsi, les rapports internationaux qui placent Alger dans la catégorie de capitale où il ne fait pas bon vivre à cause du manque de commodités de toutes sortes, ont été tout simplement évacués. Cette étude s’est appuyée, du reste, sur un échantillon de 162.000 personnes dont 1.915 Algériens, majoritairement de niveau universitaire, soit 87%. Selon la même étude, la seconde cause qui suscite l’attrait de l’étranger pour les Algériens désireux de faire une carrière professionnelle à l’étranger, est d’effectuer une formation (soit 59%), la recherche d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) (37%), et la dimension internationale de l’entreprise (33%).
Tout en estimant que «les Algériens font certainement partie des nationalités les plus intéressées par l’expatriation», néanmoins, cette étude ne confère pas à notre pays une spécificité particulière, et l’étude juge que «ce phénomène n’est pas propre aux Algériens» et de poursuivre : «Plus de deux tiers de la population active dans le monde est prête à travailler à l’étranger». Le rapport note aussi qu’à l’échelle mondiale, les personnes qui déclarent vouloir s’expatrier sont en hausse de 7% dans la mobilité professionnelle depuis 2006. L’étude montre que les cadres algériens ont une préférence pour le Canada (57%) détrônant ainsi la France (53%), qui demeure tout de même une terre d’accueil pour un nombre important de candidats à l’exil. Viennent ensuite deux pays du Golfe, le Qatar avec 52% et les Emirats arabes unis (43 %) et, enfin, les Etats-Unis avec 43% également.
En ce qui concerne les villes les mieux prisées par les Algériens pour le travail, c’est Paris, qui occupe la tête du peloton avec 37%, suivie de Dubaï et Londres avec respectivement, 24% et 18%. Selon le rapport, les portails Internet dédiés à l’emploi sont devenus les moyens les plus utilisés pour rechercher un emploi. Ces portails supplanteraient ainsi les autres moyens de recherche avec un taux de 82%. Ce qui prouve, note l’étude, que «l’e-recrutement a tendance à atteindre le même niveau de notoriété en Algérie que dans les autres pays du monde».
Les journaux version papier, jouent aussi un rôle déterminant dans la recherche d’un poste d’emploi. 53% des personnes sondées déclarent utiliser ces supports ainsi que 38% des candidatures «spontanées qui sont toujours aussi importantes en Algérie». Et de noter : «Ces canaux tendent à disparaître dans certains pays au profit des sites emploi, et des outils Internet». Les gens qui aspirent à s’expatrier se recrutent dans l’industrie et l’énergie (68%), les télécommunications et la production avec (28%) pour chaque secteur, et, enfin, conclut l’étude, dans les technologies de l’information et de l’Internet (20%), la communication et les médias (19%), les banques et les assurances (18%).
LARBI GRAÏNE
L’APS qui a rapporté l’information souligne que "la majorité des cadres algériens (82%) sont prêts à aller travailler à l’étranger», et que «a recherche d’un salaire meilleur constitue la première motivation de 70% des Algériens voulant s’expatrier». Voilà qui devrait relancer le débat sur un sujet sensible au regard de ce qui a été déjà écrit et dit sur la question. En effet, cette étude semble ignorer les critères inhérents aux conditions de travail ainsi qu’au cadre de vie prévalant en Algérie.
Ainsi, les rapports internationaux qui placent Alger dans la catégorie de capitale où il ne fait pas bon vivre à cause du manque de commodités de toutes sortes, ont été tout simplement évacués. Cette étude s’est appuyée, du reste, sur un échantillon de 162.000 personnes dont 1.915 Algériens, majoritairement de niveau universitaire, soit 87%. Selon la même étude, la seconde cause qui suscite l’attrait de l’étranger pour les Algériens désireux de faire une carrière professionnelle à l’étranger, est d’effectuer une formation (soit 59%), la recherche d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) (37%), et la dimension internationale de l’entreprise (33%).
Tout en estimant que «les Algériens font certainement partie des nationalités les plus intéressées par l’expatriation», néanmoins, cette étude ne confère pas à notre pays une spécificité particulière, et l’étude juge que «ce phénomène n’est pas propre aux Algériens» et de poursuivre : «Plus de deux tiers de la population active dans le monde est prête à travailler à l’étranger». Le rapport note aussi qu’à l’échelle mondiale, les personnes qui déclarent vouloir s’expatrier sont en hausse de 7% dans la mobilité professionnelle depuis 2006. L’étude montre que les cadres algériens ont une préférence pour le Canada (57%) détrônant ainsi la France (53%), qui demeure tout de même une terre d’accueil pour un nombre important de candidats à l’exil. Viennent ensuite deux pays du Golfe, le Qatar avec 52% et les Emirats arabes unis (43 %) et, enfin, les Etats-Unis avec 43% également.
En ce qui concerne les villes les mieux prisées par les Algériens pour le travail, c’est Paris, qui occupe la tête du peloton avec 37%, suivie de Dubaï et Londres avec respectivement, 24% et 18%. Selon le rapport, les portails Internet dédiés à l’emploi sont devenus les moyens les plus utilisés pour rechercher un emploi. Ces portails supplanteraient ainsi les autres moyens de recherche avec un taux de 82%. Ce qui prouve, note l’étude, que «l’e-recrutement a tendance à atteindre le même niveau de notoriété en Algérie que dans les autres pays du monde».
Les journaux version papier, jouent aussi un rôle déterminant dans la recherche d’un poste d’emploi. 53% des personnes sondées déclarent utiliser ces supports ainsi que 38% des candidatures «spontanées qui sont toujours aussi importantes en Algérie». Et de noter : «Ces canaux tendent à disparaître dans certains pays au profit des sites emploi, et des outils Internet». Les gens qui aspirent à s’expatrier se recrutent dans l’industrie et l’énergie (68%), les télécommunications et la production avec (28%) pour chaque secteur, et, enfin, conclut l’étude, dans les technologies de l’information et de l’Internet (20%), la communication et les médias (19%), les banques et les assurances (18%).
LARBI GRAÏNE
