Complètement déboussolés, les dirigeants du Polisario font feu de tout bois. A la veille de l’ouverture du congrès du Polisario jeudi à Tifariti, le président du Parlement sahraoui, Khatri Eddouh annonçait l’arrestation par les services de sécurité sahraouis, d’un groupe de personnes qui seraient impliquées dans l'enlèvement des trois coopérants européens fin octobre dans l'ouest de l'Algérie.
Une telle révélation ne peut être qu’une blague pour embellir l’image de marque du Polisario ternie ces derniers mois, par plusieurs affaires douteuses. Contacté par « Polisario-confidentiel » un spécialiste des questions sécuritaires et du terrorisme nous explique qu’au lendemain de l’enlèvement de Tindouf, la direction du Front Polisario avait accusé les combattants d’Aqmi d’être derrière cet enlèvement. Mais après avoir constaté qu’Aqmi n’a pas revendiqué ce rapt, les dirigeants du mouvement indépendantiste cherchent à présent à trouver des bouc-émissaires étrangers pour innocenter le Front Polisario et faire porter la responsabilité à des ressortissants de l’un des pays voisins du Sahel.
Par ailleurs, vu l’importance de cette prise, s’interroge le même spécialiste, pourquoi le responsable sahraoui n’a précisé ni le nombre des personnes arrêtées, ni la date et le lieu de ces arrestations, ni même l’identité ou la nationalité des personnes appréhendées. Eddouh s’est contenté de dire que les suspects "agissaient pour le compte d’une organisation criminelle inconnue jusqu’ici", allusion faite un groupe dissident d'Aqmi, dénommé « le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest ».
En plus, moins de 48 heures après, un responsable malien a confié à l’agence de presse AFP, une toute autre version des faits complètement différente de celle avancée par Khatri Eddouh. Les prétendus ravisseurs des trois européens que le Polisario affirme avoir arrêté, précise le responsable malien, sont en réalité trois ressortissants maliens capturés chez eux au nord du pays et n'ont rien à voir avec l’enlèvement du 23 octobre dernier dans les camps Tindouf. Des éléments du Polisario armés auraient fait récemment intrusion dans la région administrative de Tombouctou (nord du Mali), où ils auraient tué le dénommé Mohamed Yeyia Ould Hamed, et capturé au moins trois autres Maliens acheminés par la suite vers les camps de Tindouf. Les autorités maliennes n’ont pas encore réagi officiellement à la supposée intrusion des éléments du Polisario au Mali. Une enquête a été déjà ouverte pour avoir plus de détails sur cette affaire.
Une telle révélation ne peut être qu’une blague pour embellir l’image de marque du Polisario ternie ces derniers mois, par plusieurs affaires douteuses. Contacté par « Polisario-confidentiel » un spécialiste des questions sécuritaires et du terrorisme nous explique qu’au lendemain de l’enlèvement de Tindouf, la direction du Front Polisario avait accusé les combattants d’Aqmi d’être derrière cet enlèvement. Mais après avoir constaté qu’Aqmi n’a pas revendiqué ce rapt, les dirigeants du mouvement indépendantiste cherchent à présent à trouver des bouc-émissaires étrangers pour innocenter le Front Polisario et faire porter la responsabilité à des ressortissants de l’un des pays voisins du Sahel.
Par ailleurs, vu l’importance de cette prise, s’interroge le même spécialiste, pourquoi le responsable sahraoui n’a précisé ni le nombre des personnes arrêtées, ni la date et le lieu de ces arrestations, ni même l’identité ou la nationalité des personnes appréhendées. Eddouh s’est contenté de dire que les suspects "agissaient pour le compte d’une organisation criminelle inconnue jusqu’ici", allusion faite un groupe dissident d'Aqmi, dénommé « le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest ».
En plus, moins de 48 heures après, un responsable malien a confié à l’agence de presse AFP, une toute autre version des faits complètement différente de celle avancée par Khatri Eddouh. Les prétendus ravisseurs des trois européens que le Polisario affirme avoir arrêté, précise le responsable malien, sont en réalité trois ressortissants maliens capturés chez eux au nord du pays et n'ont rien à voir avec l’enlèvement du 23 octobre dernier dans les camps Tindouf. Des éléments du Polisario armés auraient fait récemment intrusion dans la région administrative de Tombouctou (nord du Mali), où ils auraient tué le dénommé Mohamed Yeyia Ould Hamed, et capturé au moins trois autres Maliens acheminés par la suite vers les camps de Tindouf. Les autorités maliennes n’ont pas encore réagi officiellement à la supposée intrusion des éléments du Polisario au Mali. Une enquête a été déjà ouverte pour avoir plus de détails sur cette affaire.
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