La Mauritanie a fermé ses frontières à la milice armée du Polisario depuis le rapt de ressortissants espagnols entre Nouadibou et Nouakchott.
Le président mauritanien a alors mis en place une organisation et une stratégie militaires pour barrer la route aux terroristes du Sahel, les algériens d'AQMI(Alqaida au Maghreb) et leurs sous-traitants.
L'armée mauritaniennes s'est même permise, après accord de Bamako, de traquer les terroristes dans le nord du Mali à la frontière algérienne.
Depuis la fin du régime libyen de Khadafi, les spécialistes de la sécurité au Sahel spéculaient sur la nature des armes libyennes qui vont être aux mains des terroristes, etc... mais ils ont oublié, que le problème des terroristes n'est pas seulement les armes mais aussi l'argent des rançons, d’où la franchise qu'ils ont donné à tous ceux qui peuvent les aider à enlever des otages, occidentaux de préférence.
Pour les armes, l’Algérie et le Polisario étaient des bons fournisseurs d'armes aux terroristes, entre les armes prises à l’armée algérienne et celles récupérées chez le Polisario, il n'y a que l’embarras du choix pour AQMI et ses acolytes.
Les derniers développements de l'affaire des otages occidentaux "amis" du Polisario (deux espagnols et une italienne), enlevés dans les camps de Tindouf en Algérie par des éléments de ce même Polisario pour être vendus à des terroristes d'AQMI, démontrent un problème très grave: l'Algérie, le pouvoir algérien, maitrise de moins en moins les activités de la milice armée du Polisario.
La réaction algérienne et des officiels (voir la presse algérienne de ces derniers mois), montre un pays dirigé par des autistes qui ne comprennent pas ce qui se passe. Mais le pouvoir algérien et leurs plumes résonnent autrement.
Personne, à Alger, n'a l'air de comprendre que la souveraineté d'un état, voir le bon exemple de la Mauritanie, ne se mesure que par la capacité à prendre ses responsabilités et à trouver des solutions pour affirmer son autorité sur son territoire. L’Algérie ne maitrise pas et ne veut pas maitriser son territoire à l'image de la Mauritanie..
Des faits les plus graves viennent de se dérouler mercredi dernier, des miliciens armés du Polisario sont partis de Tindouf en Algérie, pour aller tuer un "polisarien" dissident et en kidnapper d'autres au Nord du Mali. Le Mali a protesté, l'Algérie officielle, à part la presse autiste algérienne qui a relaté les faits sans commentaire, n'a pas réagi.
Pourquoi, le pouvoir algérien déclare-t-il toujours qu'il est contre tout interventionnisme étranger dans les affaires internes des états souverains, a-t-il permis à des miliciens armées de partir de son territoire et aller violer la souveraineté du Mali? comment un état souverain, peut-il laisser des miliciens armés, fussent-ils des réfugiés, se balader, traverser la frontière d'un pays voisin, tuer et kidnapper puis rentrer dormir à Tindouf? La réponse est peut-être simple. Entre incompétence, ignorance et impossibilité de connaitre qui fait quoi dans ce pays à part, on peut supposer que ceux qui contrôlent le Polisario à Alger ont décidé de le jouer comme une carte pour contrer une éventuelle pression occidentale pour un changement de régime en Algérie.
Ainsi le Polisario n'a plus seulement une fonction de pourrir la vie aux Marocains mais aussi une fonction, comme les terroristes barbares des années 90, de rempart contre ceux qui menacent sa survie (Révolution démocratique en Tunisie, changements au Maroc et en Libye, Occident,etc..). Allumer plus d'incendies au Sahel donnera plus de temps aux vieux,gros, gras et corrompus de la résidence des Pins à Alger...
Depuis les crimes abjects commis contre la population civile algérienne dans les années 90, le pouvoir ne se préoccupe plus que de sa survie. A cette époque là, le pays vivait dans l'anarchie, on tuait, on égorgeait, on violait à volonté pour que le pouvoir survive. Aujourd'hui, des événements extérieurs agissent sur ce même pouvoir, il lui faut trouver des solutions pour sa survie, toujours dans la violence animale qui caractérise intrinsèquement le pouvoir en Algérie.
Comment va évoluer la milice du Polisario ?
Pour plusieurs raisons, Alger n'autorisera pas le Polisario à faire la guerre au Maroc. En dehors du fait qu'il existe des accords de cessez-le-feu, le pouvoir algérien ne veut pas de guerre directe avec son voisin de l'ouest. Reste le Sahel et ses pays pauvres, Mali, Niger, Mauritanie, terrain de jeu des terroristes de l'AQMI! Les incursions régulières des miliciens du Polisario, officiels ou pas, au Mali et avant en Mauritanie ne présagent rien du bon. Ces incursions partent d'Algérie et démontrent aux spécialistes, occidentaux notamment, que le pouvoir algérien soit il ne maitrise pas la sécurité sur son territoire et à ses frontières soit il est complice(ou donneur d'ordre) des miliciens soit les deux.
Le Sahel continuera à s'embraser tant que ça aide à la survie du pouvoir algérien quant à créer de plus en plus d'éléments déstabilisateurs pour les pays subsahariens du Sahel, après l'AQMI, voilà les sahraouis terroristes ou pas du Polisario..!? Les marocains, ils ne doivent pas trop se réjouir de cet état décomposition du Polisario. Tant que le régime algérien demeure, le Polisario restera. Ce dernier est devenu depuis la révolution tunisienne et la fin de Khadafi une pièce maitresse pour sa survie.
Depuis la fin du régime libyen de Khadafi, les spécialistes de la sécurité au Sahel spéculaient sur la nature des armes libyennes qui vont être aux mains des terroristes, etc... mais ils ont oublié, que le problème des terroristes n'est pas seulement les armes mais aussi l'argent des rançons, d’où la franchise qu'ils ont donné à tous ceux qui peuvent les aider à enlever des otages, occidentaux de préférence.
Pour les armes, l’Algérie et le Polisario étaient des bons fournisseurs d'armes aux terroristes, entre les armes prises à l’armée algérienne et celles récupérées chez le Polisario, il n'y a que l’embarras du choix pour AQMI et ses acolytes.
Les derniers développements de l'affaire des otages occidentaux "amis" du Polisario (deux espagnols et une italienne), enlevés dans les camps de Tindouf en Algérie par des éléments de ce même Polisario pour être vendus à des terroristes d'AQMI, démontrent un problème très grave: l'Algérie, le pouvoir algérien, maitrise de moins en moins les activités de la milice armée du Polisario.
Des faits les plus graves viennent de se dérouler mercredi dernier, des miliciens armés du Polisario sont partis de Tindouf en Algérie, pour aller tuer un "polisarien" dissident et en kidnapper d'autres au Nord du Mali. Le Mali a protesté, l'Algérie officielle, à part la presse autiste algérienne qui a relaté les faits sans commentaire, n'a pas réagi.
Pourquoi, le pouvoir algérien déclare-t-il toujours qu'il est contre tout interventionnisme étranger dans les affaires internes des états souverains, a-t-il permis à des miliciens armées de partir de son territoire et aller violer la souveraineté du Mali? comment un état souverain, peut-il laisser des miliciens armés, fussent-ils des réfugiés, se balader, traverser la frontière d'un pays voisin, tuer et kidnapper puis rentrer dormir à Tindouf? La réponse est peut-être simple. Entre incompétence, ignorance et impossibilité de connaitre qui fait quoi dans ce pays à part, on peut supposer que ceux qui contrôlent le Polisario à Alger ont décidé de le jouer comme une carte pour contrer une éventuelle pression occidentale pour un changement de régime en Algérie.
Ainsi le Polisario n'a plus seulement une fonction de pourrir la vie aux Marocains mais aussi une fonction, comme les terroristes barbares des années 90, de rempart contre ceux qui menacent sa survie (Révolution démocratique en Tunisie, changements au Maroc et en Libye, Occident,etc..). Allumer plus d'incendies au Sahel donnera plus de temps aux vieux,gros, gras et corrompus de la résidence des Pins à Alger...
Depuis les crimes abjects commis contre la population civile algérienne dans les années 90, le pouvoir ne se préoccupe plus que de sa survie. A cette époque là, le pays vivait dans l'anarchie, on tuait, on égorgeait, on violait à volonté pour que le pouvoir survive. Aujourd'hui, des événements extérieurs agissent sur ce même pouvoir, il lui faut trouver des solutions pour sa survie, toujours dans la violence animale qui caractérise intrinsèquement le pouvoir en Algérie.
Comment va évoluer la milice du Polisario ?
Pour plusieurs raisons, Alger n'autorisera pas le Polisario à faire la guerre au Maroc. En dehors du fait qu'il existe des accords de cessez-le-feu, le pouvoir algérien ne veut pas de guerre directe avec son voisin de l'ouest. Reste le Sahel et ses pays pauvres, Mali, Niger, Mauritanie, terrain de jeu des terroristes de l'AQMI! Les incursions régulières des miliciens du Polisario, officiels ou pas, au Mali et avant en Mauritanie ne présagent rien du bon. Ces incursions partent d'Algérie et démontrent aux spécialistes, occidentaux notamment, que le pouvoir algérien soit il ne maitrise pas la sécurité sur son territoire et à ses frontières soit il est complice(ou donneur d'ordre) des miliciens soit les deux.
Le Sahel continuera à s'embraser tant que ça aide à la survie du pouvoir algérien quant à créer de plus en plus d'éléments déstabilisateurs pour les pays subsahariens du Sahel, après l'AQMI, voilà les sahraouis terroristes ou pas du Polisario..!? Les marocains, ils ne doivent pas trop se réjouir de cet état décomposition du Polisario. Tant que le régime algérien demeure, le Polisario restera. Ce dernier est devenu depuis la révolution tunisienne et la fin de Khadafi une pièce maitresse pour sa survie.