Renault a officiellement lancé la construction de son nouveau monospace, façon low cost, dans sa nouvelle usine de Tanger, au nord du Maroc. Un projet d’envergure qui devrait changer la région.
Tout semble rouler au Maroc pour Renault. Le royaume chérifien a déroulé le tapis rouge pour le constructeur automobile français qui s’apprête à inaugurer sa nouvelle usine à Tanger, à l’extrême nord du pays. Fini les bulldozers, les chaînes d’assemblage du nouvel entrepôt accueillent déjà les véhicules de pré-série avec comme produit phare, le premier monospace low cost baptisé "Lodgy", dernier-né de la gamme Dacia. Plus de 90% de la production sera exporté grâce au nouveau port Tanger Med, classé huitième zone franche mondiale, situé à une vingtaine de kilomètres de l’usine.
Le "top départ" des exportations est prévu pour janvier 2012. Selon Les Echos, le Logdy sera suivi quatre mois plus tard sur les chaînes par un utilitaire Dacia dérivé style fourgonnette. Une concurrence bien visible pour les produits Renault assemblés en France à un coût largement supérieur précise le quotidien économique.
Création d’emplois, avantages fiscaux : Maroc, nouvel eldorado pour les constructeurs ?
Selon l’Agence marocaine de développement des investissements, la nouvelle usine de de la marque au losange doré pourrait créer jusqu’à 36 000 emplois directs et indirects dans le nord du Maroc. Pour information, Renault employait, fin 2010, 88 000 personnes en France, à savoir que 20 000 postes ont été supprimés depuis 2008.
Le Maroc n’a rien laissé au hasard. Non seulement son environnement politique et économique est attractif, mais en plus de nombreuses exemptions fiscales ont été accordées à Renault. Sans parler des 314 hectares, pour 220 000 mètres carrés de bâtiments, et du centre de formation qui ont été mis à disposition du constructeur. A terme, Tanger sera l’une des plus importantes usines du groupe.
Pour sa production de 2012, Renault n’achètera que la moitié des pièces au Maroc. Seulement pour un temps... Car une soixantaine de fournisseurs ou de sous-traitants sont déjà implantés dans la zone franche tanjaouia. D’autres entreprises devraient en faire autant. Et pour cause, le gouvernement marocain offre aux entreprises étrangères qui viennent s’installer dans le royaume une exonération d’impôt pendant cinq ans, un allègement de la TVA, des subventions pour les formations ou encore des aides financières à la construction d’un nouveau site. Comment résister à de telles avantages provenant d’un pays à la frontière de l’Europe.
Tout semble rouler au Maroc pour Renault. Le royaume chérifien a déroulé le tapis rouge pour le constructeur automobile français qui s’apprête à inaugurer sa nouvelle usine à Tanger, à l’extrême nord du pays. Fini les bulldozers, les chaînes d’assemblage du nouvel entrepôt accueillent déjà les véhicules de pré-série avec comme produit phare, le premier monospace low cost baptisé "Lodgy", dernier-né de la gamme Dacia. Plus de 90% de la production sera exporté grâce au nouveau port Tanger Med, classé huitième zone franche mondiale, situé à une vingtaine de kilomètres de l’usine.
Le "top départ" des exportations est prévu pour janvier 2012. Selon Les Echos, le Logdy sera suivi quatre mois plus tard sur les chaînes par un utilitaire Dacia dérivé style fourgonnette. Une concurrence bien visible pour les produits Renault assemblés en France à un coût largement supérieur précise le quotidien économique.
Création d’emplois, avantages fiscaux : Maroc, nouvel eldorado pour les constructeurs ?
Selon l’Agence marocaine de développement des investissements, la nouvelle usine de de la marque au losange doré pourrait créer jusqu’à 36 000 emplois directs et indirects dans le nord du Maroc. Pour information, Renault employait, fin 2010, 88 000 personnes en France, à savoir que 20 000 postes ont été supprimés depuis 2008.
Le Maroc n’a rien laissé au hasard. Non seulement son environnement politique et économique est attractif, mais en plus de nombreuses exemptions fiscales ont été accordées à Renault. Sans parler des 314 hectares, pour 220 000 mètres carrés de bâtiments, et du centre de formation qui ont été mis à disposition du constructeur. A terme, Tanger sera l’une des plus importantes usines du groupe.
Pour sa production de 2012, Renault n’achètera que la moitié des pièces au Maroc. Seulement pour un temps... Car une soixantaine de fournisseurs ou de sous-traitants sont déjà implantés dans la zone franche tanjaouia. D’autres entreprises devraient en faire autant. Et pour cause, le gouvernement marocain offre aux entreprises étrangères qui viennent s’installer dans le royaume une exonération d’impôt pendant cinq ans, un allègement de la TVA, des subventions pour les formations ou encore des aides financières à la construction d’un nouveau site. Comment résister à de telles avantages provenant d’un pays à la frontière de l’Europe.
