Le projet géant Desertec de centrales solaires en Afrique et au Moyen-Orient, va démarrer en 2012 au Maroc, a annoncé la société DII qui chapeaute l'initiative, citée par la Süddeutsche Zeitung samedi.
Le chantier, qui vise à construire un site d'une capacité de 500 mégawatts, soit la moitié d'une centrale nucléaire moderne, selon le journal, doit démarrer en 2012 sur une surface de 12 km2 pour un coût de 2 milliards d'euros. DII s'était jusqu'alors fixé comme objectif d'avoir défini d'ici fin 2012 les grandes lignes de Desertec: emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien.
Le démarrage du projet initialement prévu pour 2015 intervient plus tôt que prévu et "selon la technique, de l'électricité circulera en 2014, au plus tard en 2016", a réaffirmé le chef du projet Ernst Rauch cité par le quotidien de Munich.
Les principaux initiateurs du projet lancé en 2009 sont allemands, parmi eux le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank. Ils ont été rejoints au fur et à mesure par d'autres partenaires, y compris l'an dernier par les italiens Enel et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica.
Plus de 100 millions d'euros ont été accordés par l'Agence française de développement (AFD) pour soutenir le plan d'énergie solaire du Maroc, a annoncé lundi à Rabat un ministre français.
"Nous nous réjouissons que l'Agence soit le premier bailleur bilatéral à soutenir le plan solaire marocain avec une contribution de 100,3 millions d'euros", a déclaré le ministre français de l'Industrie, l'énergie et l'économie numérique Eric Besson.
"Je suis accompagné de toutes les entreprises françaises spécialisées dans l'énergie solaire, qui sont prêtes à investir au Maroc", a affirmé à l'AFP le ministre français avant d'estimer que le plan solaire du royaume "va être la clé de voûte du plan solaire méditerranéen".
Le Maroc a annoncé en 2009 la mise en oeuvre d'un projet de production électrique d'origine solaire d'une capacité de 2.000 mégawatts pour un investissement de 9 milliards de dollars. En 2020, lorsque ce programme sera opérationnel, sa production représentera 42% des besoins électriques du Maroc. "C'est un projet pilote dans la région", a-t-il dit au terme d'un entretien avec son homologue marocaine Mme Amina Benkhadra.
"Nous conclurerons d'ici fin 2011 un accord intergouvernemental entre nos deux pays pour l'achat (au Maroc) à long terme d'électricité propre et la France mobilisera ses industriels pour concevoir une mise en oeuvre pratique", selon Eric Besson.
La France, l'Espagne et le Maroc vont aussi coopérer pour renforcer le réseau d'interconnexion électrique entre eux, selon le ministre français. "Nous proposerons, a-t-il poursuivi, à l'Espagne un sommet tripartite sur les interconnexions électrique" avant la fin de cette année.
M. Besson a par ailleurs mis l'accent sur la nécessité de relancer le Pacte énergétique euro-méditerranéen, sachant que la "demande d'électricité augmentera de 6% par an d'ici 2025 au Sud et à l'Est de la Méditerranée".
"Ce plan a été lancé en 2008 mais dans les faits il n'a pas été concrétisé" et l'objectif consiste à "l'adopter" définitivement au premier trimestre 2012, a-t-il précisé. Outre Mme Benkhadra, M. Besson s'entretiendra à Rabat avec les ministres des Affaires étrangères et de l'Industrie, Taieb Fassi Fihri et Ahmed Chami.
Le chantier, qui vise à construire un site d'une capacité de 500 mégawatts, soit la moitié d'une centrale nucléaire moderne, selon le journal, doit démarrer en 2012 sur une surface de 12 km2 pour un coût de 2 milliards d'euros. DII s'était jusqu'alors fixé comme objectif d'avoir défini d'ici fin 2012 les grandes lignes de Desertec: emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien.
Le démarrage du projet initialement prévu pour 2015 intervient plus tôt que prévu et "selon la technique, de l'électricité circulera en 2014, au plus tard en 2016", a réaffirmé le chef du projet Ernst Rauch cité par le quotidien de Munich.
Les principaux initiateurs du projet lancé en 2009 sont allemands, parmi eux le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank. Ils ont été rejoints au fur et à mesure par d'autres partenaires, y compris l'an dernier par les italiens Enel et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica.
Plus de 100 millions d'euros ont été accordés par l'Agence française de développement (AFD) pour soutenir le plan d'énergie solaire du Maroc, a annoncé lundi à Rabat un ministre français.
"Nous nous réjouissons que l'Agence soit le premier bailleur bilatéral à soutenir le plan solaire marocain avec une contribution de 100,3 millions d'euros", a déclaré le ministre français de l'Industrie, l'énergie et l'économie numérique Eric Besson.
"Je suis accompagné de toutes les entreprises françaises spécialisées dans l'énergie solaire, qui sont prêtes à investir au Maroc", a affirmé à l'AFP le ministre français avant d'estimer que le plan solaire du royaume "va être la clé de voûte du plan solaire méditerranéen".
Le Maroc a annoncé en 2009 la mise en oeuvre d'un projet de production électrique d'origine solaire d'une capacité de 2.000 mégawatts pour un investissement de 9 milliards de dollars. En 2020, lorsque ce programme sera opérationnel, sa production représentera 42% des besoins électriques du Maroc. "C'est un projet pilote dans la région", a-t-il dit au terme d'un entretien avec son homologue marocaine Mme Amina Benkhadra.
"Nous conclurerons d'ici fin 2011 un accord intergouvernemental entre nos deux pays pour l'achat (au Maroc) à long terme d'électricité propre et la France mobilisera ses industriels pour concevoir une mise en oeuvre pratique", selon Eric Besson.
La France, l'Espagne et le Maroc vont aussi coopérer pour renforcer le réseau d'interconnexion électrique entre eux, selon le ministre français. "Nous proposerons, a-t-il poursuivi, à l'Espagne un sommet tripartite sur les interconnexions électrique" avant la fin de cette année.
M. Besson a par ailleurs mis l'accent sur la nécessité de relancer le Pacte énergétique euro-méditerranéen, sachant que la "demande d'électricité augmentera de 6% par an d'ici 2025 au Sud et à l'Est de la Méditerranée".
"Ce plan a été lancé en 2008 mais dans les faits il n'a pas été concrétisé" et l'objectif consiste à "l'adopter" définitivement au premier trimestre 2012, a-t-il précisé. Outre Mme Benkhadra, M. Besson s'entretiendra à Rabat avec les ministres des Affaires étrangères et de l'Industrie, Taieb Fassi Fihri et Ahmed Chami.