Intervenant aux débats de la 4e commission de l’ONU, les partisans du Maroc ont diversifié leurs interventions entre le politique, l’humanitaire et les avancées du Royaume dans le domaine des droits de l’Homme.
La semaine dernière, le siège de l’ONU a abrité les travaux de la 4e commission. La question du Sahara y était au centre de cette réunion annuelle. Durant deux jours, partisans du Maroc et du Polisario ont croisé le fer.
Dans une allocution devant les membres de cette instance, Babar Ahl Mayara, de la Ligue des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara, a affirmé que personne ne remettait en question les progrès du Maroc en matière de droits de l’Homme, particulièrement ces 10 dernières années. « Le Maroc n’aurait pu faire cela sans une grande prise de conscience qui a amené à la création d’un Conseil national des droits de l’Homme, organisation indépendante qui peut saisir l’autorité judiciaire, et d’un Bureau du Médiateur, qui peut ouvrir des enquêtes. En outre, la nouvelle Constitution renforce l’état de droit dans le pays », a-t-il expliqué.
Même son de cloche chez Erik Jansen, ancien représentant spécial par intérim du secrétaire général de l’ONU au Sahara de 1993 à 1998. Ce diplomate a déploré le fait de s’obstiner à refuser d’ « étudier toute proposition qui ne mène pas à l’indépendance ». Et de souligner au passage que « les évènements dans le monde arabe montraient que les peuples de la région souhaitaient avant tout des libertés individuelles et collectives plus grandes, ce à quoi la réforme constitutionnelle lancée par le roi Mohammed VI pourra répondre, en facilitant les négociations. Un certain degré d’autonomie est la solution la plus réaliste ». Le volet humanitaire est l’axe nodal de l’intervention de Janet Lenz de l’ONG Not Forgotten International.
Elle a commencé par rappeler qu’elle travaillait dans les camps de Tindouf depuis plus de 12 ans. « Un groupe de Sahraouis a protesté l’an passé pour dénoncer les conditions de vie dans les camps et les mauvais traitements infligés » à leurs occupants. « Au cours de cette manifestation, les Sahraouis ont fait part de leur volonté de devenir indépendants du Royaume du Maroc et de pouvoir retrouver leurs familles dont ils sont séparés depuis maintenant 35 ans», a rapporté la pétitionnaire.
Mohamed Jâabouk
La semaine dernière, le siège de l’ONU a abrité les travaux de la 4e commission. La question du Sahara y était au centre de cette réunion annuelle. Durant deux jours, partisans du Maroc et du Polisario ont croisé le fer.
Dans une allocution devant les membres de cette instance, Babar Ahl Mayara, de la Ligue des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara, a affirmé que personne ne remettait en question les progrès du Maroc en matière de droits de l’Homme, particulièrement ces 10 dernières années. « Le Maroc n’aurait pu faire cela sans une grande prise de conscience qui a amené à la création d’un Conseil national des droits de l’Homme, organisation indépendante qui peut saisir l’autorité judiciaire, et d’un Bureau du Médiateur, qui peut ouvrir des enquêtes. En outre, la nouvelle Constitution renforce l’état de droit dans le pays », a-t-il expliqué.
Même son de cloche chez Erik Jansen, ancien représentant spécial par intérim du secrétaire général de l’ONU au Sahara de 1993 à 1998. Ce diplomate a déploré le fait de s’obstiner à refuser d’ « étudier toute proposition qui ne mène pas à l’indépendance ». Et de souligner au passage que « les évènements dans le monde arabe montraient que les peuples de la région souhaitaient avant tout des libertés individuelles et collectives plus grandes, ce à quoi la réforme constitutionnelle lancée par le roi Mohammed VI pourra répondre, en facilitant les négociations. Un certain degré d’autonomie est la solution la plus réaliste ». Le volet humanitaire est l’axe nodal de l’intervention de Janet Lenz de l’ONG Not Forgotten International.
Elle a commencé par rappeler qu’elle travaillait dans les camps de Tindouf depuis plus de 12 ans. « Un groupe de Sahraouis a protesté l’an passé pour dénoncer les conditions de vie dans les camps et les mauvais traitements infligés » à leurs occupants. « Au cours de cette manifestation, les Sahraouis ont fait part de leur volonté de devenir indépendants du Royaume du Maroc et de pouvoir retrouver leurs familles dont ils sont séparés depuis maintenant 35 ans», a rapporté la pétitionnaire.
Mohamed Jâabouk