41 harragas interceptés au large des côtes oranaises
Une « Patera » en dérive avec 12 harragas interceptée à l´est de Alicante
Côtes espagnoles: interception de 71 harraga en 48 heures
14 harragas rejetés au large d’Oran
4 harraga de Mostaganem portés disparus
Oran, Ténès: 63 harraga interceptés en 24 heures
Ce sont les titres des journaux Algériens ces 3 derniers jours. Rongées par le désespoir et l’absence de perspectives, des centaines de jeunes sont tentés par la traversée à haut risque à destination des côtes ibériques
Drôle de vie ! Ou le choix se réduit à néant. Qu’est ce qui pousse les algériens, nos frères, pour se sentir un peu dans leur peau, à affronter l’incertain dans des étendus d’eaux cimetiéreuses ? La vie en Algérie devient sans âme, elle ne fait ni chaud ni froid. Des centaines de corps repêchés sans vie et d’autre introuvables n’arrivent toujours pas à bouillir les cervelles.
Le phénomène de la honte ne semble gêner guère l’état. Pourtant pas un jour ne passe sans que des jeunes des deux sexes sont interceptés dans des espaces nautiques des cotes étrangères. Les enfants de l’Algérie fuient le pays, ceux qui ne peuvent pas faire autant, fuient leur peau, cet acte se traduit par ces comportements qu’on voit tous les jours et qui nuisent à la structure sociale de notre pays en régression scandaleuse.
Les jeunes préfèrent de ce fait, rêver sur mer en affrontant la mort que de crever sur terre dans son propre pays dans la marginalisation. Les mesures prisent contre ce fléau demeurent sans énergie. La mer reste la seule porte d’un secours désespérant pourtant unique à offrir ce moment tant cherché pour rêver.
C’est dans ce sens qu’était une réponse d’un Harrag à une question. «Vous n’avez pas peur de mourir ? » « Non » répond le harrag, « j’essais de ne pas y pensé, je suis plutôt motivé par ceux qui ont réussi leur traversée vers les cotes de la péninsule ibérique. Prendre le large alors, c’est comme jouer une partie de « roulote russe », on peut gagner comme on peut perdre. On peut donc mourir comme il est possible de réussir à toucher le bout du Filon d’un rêve. Mais resté, c’est tout simplement être témoin souffrant, de votre propre mort dans la vie. La tendance, malheureusement vers la mer sera alors plus forte que de rester consommer son âge en souffrance dans cette marginalisation ».
En bref, il vaut mieux tenter sa chance dans la mer, explique le harrag.
C’est décidé, apparemment, si la mort ne fait pas peur à ces groupes qui s’interceptent dans les larges, alors se n’est pas les sanctions, les amendes ni d’ailleurs la prison ne feront renoncer ces jeunes à rêver ou les obliger à accepter un avenir qui n’existe pas. Les solutions, jusqu’ici rapporté par l’état n’ont pas pu arrêter cette hémorragie. Ils se résument surtout à des sanctions qui ne feront que pousser d’avantage à des attitudes inadéquates.
Le citoyen agit alors continuellement en vengeance. Et c’est pour ça d’ailleurs que certains comportements dans la vie quotidienne nous étonnent, chez presque la majorité des jeunes qui se comporteraient différemment s’ils étaient dans un pays étranger.
Le chômage en est l’acteur principal. Il constitue le voile inéluctable des risques à prendre et s’exhibe comme étant l’essence à cette volonté meurtrière incompréhensible à tout venant. Le harrag devient alors plus aisé à ne penser qu’à fuir de tous ses malheurs de l’instant pour rejoindre un autre monde qui vous délivre surtout d’un monde dont vous en avez assez, dont vous n’avez plus la force ni la capacité de supporter d’avantage.
Certains autres ne sont même pas frôlés par l’idée et ne connaissent rien de ce langage. Ceux là agiront différemment, la mer est remplacée par un autre vice plus destructeur, le vol, les agressions, l’alcool, vandalisme, cruauté et autres. Tout ça pour monter à sa façon qu’il existe aussi et qui a des droits malheureusement classés derrière, bien loin des votes et des chaises qui voilent complètement la raison.
Une « Patera » en dérive avec 12 harragas interceptée à l´est de Alicante
Côtes espagnoles: interception de 71 harraga en 48 heures
14 harragas rejetés au large d’Oran
4 harraga de Mostaganem portés disparus
Oran, Ténès: 63 harraga interceptés en 24 heures
Ce sont les titres des journaux Algériens ces 3 derniers jours. Rongées par le désespoir et l’absence de perspectives, des centaines de jeunes sont tentés par la traversée à haut risque à destination des côtes ibériques
Drôle de vie ! Ou le choix se réduit à néant. Qu’est ce qui pousse les algériens, nos frères, pour se sentir un peu dans leur peau, à affronter l’incertain dans des étendus d’eaux cimetiéreuses ? La vie en Algérie devient sans âme, elle ne fait ni chaud ni froid. Des centaines de corps repêchés sans vie et d’autre introuvables n’arrivent toujours pas à bouillir les cervelles.
Le phénomène de la honte ne semble gêner guère l’état. Pourtant pas un jour ne passe sans que des jeunes des deux sexes sont interceptés dans des espaces nautiques des cotes étrangères. Les enfants de l’Algérie fuient le pays, ceux qui ne peuvent pas faire autant, fuient leur peau, cet acte se traduit par ces comportements qu’on voit tous les jours et qui nuisent à la structure sociale de notre pays en régression scandaleuse.
Les jeunes préfèrent de ce fait, rêver sur mer en affrontant la mort que de crever sur terre dans son propre pays dans la marginalisation. Les mesures prisent contre ce fléau demeurent sans énergie. La mer reste la seule porte d’un secours désespérant pourtant unique à offrir ce moment tant cherché pour rêver.
C’est dans ce sens qu’était une réponse d’un Harrag à une question. «Vous n’avez pas peur de mourir ? » « Non » répond le harrag, « j’essais de ne pas y pensé, je suis plutôt motivé par ceux qui ont réussi leur traversée vers les cotes de la péninsule ibérique. Prendre le large alors, c’est comme jouer une partie de « roulote russe », on peut gagner comme on peut perdre. On peut donc mourir comme il est possible de réussir à toucher le bout du Filon d’un rêve. Mais resté, c’est tout simplement être témoin souffrant, de votre propre mort dans la vie. La tendance, malheureusement vers la mer sera alors plus forte que de rester consommer son âge en souffrance dans cette marginalisation ».
En bref, il vaut mieux tenter sa chance dans la mer, explique le harrag.
C’est décidé, apparemment, si la mort ne fait pas peur à ces groupes qui s’interceptent dans les larges, alors se n’est pas les sanctions, les amendes ni d’ailleurs la prison ne feront renoncer ces jeunes à rêver ou les obliger à accepter un avenir qui n’existe pas. Les solutions, jusqu’ici rapporté par l’état n’ont pas pu arrêter cette hémorragie. Ils se résument surtout à des sanctions qui ne feront que pousser d’avantage à des attitudes inadéquates.
Le citoyen agit alors continuellement en vengeance. Et c’est pour ça d’ailleurs que certains comportements dans la vie quotidienne nous étonnent, chez presque la majorité des jeunes qui se comporteraient différemment s’ils étaient dans un pays étranger.
Le chômage en est l’acteur principal. Il constitue le voile inéluctable des risques à prendre et s’exhibe comme étant l’essence à cette volonté meurtrière incompréhensible à tout venant. Le harrag devient alors plus aisé à ne penser qu’à fuir de tous ses malheurs de l’instant pour rejoindre un autre monde qui vous délivre surtout d’un monde dont vous en avez assez, dont vous n’avez plus la force ni la capacité de supporter d’avantage.
Certains autres ne sont même pas frôlés par l’idée et ne connaissent rien de ce langage. Ceux là agiront différemment, la mer est remplacée par un autre vice plus destructeur, le vol, les agressions, l’alcool, vandalisme, cruauté et autres. Tout ça pour monter à sa façon qu’il existe aussi et qui a des droits malheureusement classés derrière, bien loin des votes et des chaises qui voilent complètement la raison.