L’affaire de la famille Mouammar Kadhafi en Algérie intervient au moment où les tensions sont au plus fort entre Alger et le pouvoir libyen incarné par le CNT. L’attitude d’Alger est notamment critiquée pour son rôle présumé dans le fait que des centaines de mercenaires du Polisario se sont battus aux côtés des forces de Mouammar Kadhafi. Un sujet sur lequel revient en France le journal La Croix.
L’article du quotidien français vient jeter une lumière nouvelle sur ce qui se disait déjà ces jours ci en Libye à propos de membres du Polisario combattants dans les rangs kadhafistes. Une présence qu’avait dénoncé dès le mois de mars un important defecteur, l’ancien ministre Ali Richi, en rejoignant la rébellion.
Pour sa part, le CNT a annoncé dernièrement avoir recensé 556 mercenaires de cette très particulière provenance parmi les défenseurs de la dictature faits prisonniers.
Dans les colonnes journal, le politologue algérien Lahouari Addi (professeur à l’université de Lyon 2) estime très plausible « qu’un des clans au pouvoir désire d’en finir avec l’épineuse question du Sahara et soutenir leur envoi en Libye pour les discréditer ». En tout cas, ajoute t-il, ces combattants du Polisario n’ont pu se rendre en Libye sans l’aide des autorités algériennes.
Et La Croix d’analyser très sévèrement l’attitude de l’Algérie dans la crise libyenne. Alger, écrit-elle, oppose certes un démenti aux accusations proférées par les représentants du nouveau régime, mais s’est bien gardée de réclamer le départ de Kadhafi, de reconnaître le CNT ou même simplement de nouer avec lui des liens informels. Alors même que les diplomates libyens ont hissé le drapeau du CNT sur leur propre ambassade à Alger.
Plus le temps passe, conclue La Croix, et plus le régime algérien montre qu’il fait face « au vent de liberté qui souffle sur le monde arabe. Il a choisi le camp de l’immobilisme ».
L’article du quotidien français vient jeter une lumière nouvelle sur ce qui se disait déjà ces jours ci en Libye à propos de membres du Polisario combattants dans les rangs kadhafistes. Une présence qu’avait dénoncé dès le mois de mars un important defecteur, l’ancien ministre Ali Richi, en rejoignant la rébellion.
Pour sa part, le CNT a annoncé dernièrement avoir recensé 556 mercenaires de cette très particulière provenance parmi les défenseurs de la dictature faits prisonniers.
Dans les colonnes journal, le politologue algérien Lahouari Addi (professeur à l’université de Lyon 2) estime très plausible « qu’un des clans au pouvoir désire d’en finir avec l’épineuse question du Sahara et soutenir leur envoi en Libye pour les discréditer ». En tout cas, ajoute t-il, ces combattants du Polisario n’ont pu se rendre en Libye sans l’aide des autorités algériennes.
Et La Croix d’analyser très sévèrement l’attitude de l’Algérie dans la crise libyenne. Alger, écrit-elle, oppose certes un démenti aux accusations proférées par les représentants du nouveau régime, mais s’est bien gardée de réclamer le départ de Kadhafi, de reconnaître le CNT ou même simplement de nouer avec lui des liens informels. Alors même que les diplomates libyens ont hissé le drapeau du CNT sur leur propre ambassade à Alger.
Plus le temps passe, conclue La Croix, et plus le régime algérien montre qu’il fait face « au vent de liberté qui souffle sur le monde arabe. Il a choisi le camp de l’immobilisme ».