Au moment où le processus des réformes politiques initié par Abdelaziz Bouteflika se heurte à l’indifférence générale des Algériens, le régime tente cette fois-ci de se racheter à l’étranger en négociant des soutiens internationaux pour soigner son image et renforcer son immunité. Pour ce faire, les Américains ont négocié avec Bouteflika et ses conseillers d’importantes concessions en échange d’un soutien de poids à l’ONU.
En effet, selon des sources dignes de foi, Mark Adam, haut conseiller au Bureau des affaires politiques et militaires auprès du Département d’Etat, qui a effectué dimanche dernier, une visite à Alger à la tête d’une importante délégation, a rencontré de hauts gradés de l’armée et des conseillers du président algérien, notamment Kamel Rezag Bara, principal interlocuteur des Américains à Alger, pour discuter des sujets chauds de l’actualité.
A cette occasion, Mark Adam a bien fait comprendre à Alger qu’elle devait faire davantage d’efforts pour mériter le soutien franc de la Maison Blanche. Il a surtout expliqué que Washington commençait à trouver l’attitude des dirigeants algériens de plus en plus exaspérante dans la crise libyenne. Et face aux pressions américaines, indiquent nos sources, le discours souverainiste a été mis de côté par El Mouradia qui s’est engagée à étudier les requêtes américaines concernant l’utilisation de l’espace aérien algérien pour diriger les opérations militaires de l’Otan en Libye.
Par ailleurs, selon les informations que nous avons recueillies, un accord est en train d’être négocié entre Washington et Alger pour que des drones américains puissent survoler toute la région frontalière entre la Libye et l’Algérie. En échange, les conseillers de Bouteflika auraient exigé de Mark Adam que les missiles tirés par les drones américains détruisent les dépôts d’armements libyens situés au sud de Sebha. Alger craint, en effet, que ces réserves d’armes sophistiquées tombent entre les mains des tribus et des bandes sahariennes qui s’opposent à ses intérêts dans la région du Sahel. Enfin, les services des renseignements américains ont également demandé à leurs collègues algériens des renseignements sur le trafic des missiles «Strela» en Libye. Selon les récentes investigations, ces missiles avaient été volés dans des dépôts d’armes libyens et se vendraient au marché noir dans plusieurs pays sahéliens. Sur ce point aussi, le DRS algérien s’est dit prêt à donner un coup de main dans la lutte contre ce trafic d’armes. Bien entendu, en échange de ces services, le régime algérien bénéficiera des faveurs des Américains qui ont promis d’ores et déjà de nombreux investissements susceptibles d’atténuer les effets de la crise sociale, et ses cohortes de protestations en Algérie.
En effet, selon des sources dignes de foi, Mark Adam, haut conseiller au Bureau des affaires politiques et militaires auprès du Département d’Etat, qui a effectué dimanche dernier, une visite à Alger à la tête d’une importante délégation, a rencontré de hauts gradés de l’armée et des conseillers du président algérien, notamment Kamel Rezag Bara, principal interlocuteur des Américains à Alger, pour discuter des sujets chauds de l’actualité.
A cette occasion, Mark Adam a bien fait comprendre à Alger qu’elle devait faire davantage d’efforts pour mériter le soutien franc de la Maison Blanche. Il a surtout expliqué que Washington commençait à trouver l’attitude des dirigeants algériens de plus en plus exaspérante dans la crise libyenne. Et face aux pressions américaines, indiquent nos sources, le discours souverainiste a été mis de côté par El Mouradia qui s’est engagée à étudier les requêtes américaines concernant l’utilisation de l’espace aérien algérien pour diriger les opérations militaires de l’Otan en Libye.
Par ailleurs, selon les informations que nous avons recueillies, un accord est en train d’être négocié entre Washington et Alger pour que des drones américains puissent survoler toute la région frontalière entre la Libye et l’Algérie. En échange, les conseillers de Bouteflika auraient exigé de Mark Adam que les missiles tirés par les drones américains détruisent les dépôts d’armements libyens situés au sud de Sebha. Alger craint, en effet, que ces réserves d’armes sophistiquées tombent entre les mains des tribus et des bandes sahariennes qui s’opposent à ses intérêts dans la région du Sahel. Enfin, les services des renseignements américains ont également demandé à leurs collègues algériens des renseignements sur le trafic des missiles «Strela» en Libye. Selon les récentes investigations, ces missiles avaient été volés dans des dépôts d’armes libyens et se vendraient au marché noir dans plusieurs pays sahéliens. Sur ce point aussi, le DRS algérien s’est dit prêt à donner un coup de main dans la lutte contre ce trafic d’armes. Bien entendu, en échange de ces services, le régime algérien bénéficiera des faveurs des Américains qui ont promis d’ores et déjà de nombreux investissements susceptibles d’atténuer les effets de la crise sociale, et ses cohortes de protestations en Algérie.