Aussi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, a-t-il affiché son optimisme, assurant que le rapport du secrétaire général de l'ONU et la Résolution 1979 du Conseil de sécurité constituaient une phase on ne peut plus importante dans le cheminement de la cause nationale. Le rapport de Ban ki-moon, a-t-il, relevé, a déçu les adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume, étant donné qu'il a totalement ignoré leurs objectifs escomptés.
Un véritable camouflet pour eux ! « Et ce en ne faisant aucune référence à l'extension du mandat de la Minurso et en ne mentionnant à aucun moment! un quelconque mécanisme de surveillance des droits de l'Homme ». Même le terme «monitoring» n'est pas cité.Par contre, le rapport a salué les efforts déployés par le Maroc en matière de renforcement des institutions étatiques par la création du Conseil national des droits de l'Homme, de l'institution du Médiateur et de la délégation ministériel des droits de l'Homme. Il a également mis en exergue les grandes lignes du Discours royal du 9 mars dernier.Selon le chef de la diplomatie marocaine, le rapport a confirmé le bilan officiel présenté par les autorités marocaines en ce qui concerne les victimes des événements de Gdim Izik. Ce qui démasque les allégations fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale et leur «minable» exploitation du sujet des droits de l'Homme. Le responsable gouvernemental a tenu à relever qu'un intérêt a été accordé aux conclusions de la commission d'enquête parlementaire. Trois longs passages du rapport! sont, en effet, consacrés aux résultats du rapport de cette c! ommission. Le rapport onusien indique que les autorités marocaines ont autorisé les ONG nationales et internationales des droits de l'Homme à visiter la région après le démantèlement du campement. Il mentionne l'arrestation de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud par le Polisario en raison de sa position exprimée en appui à l'initiative marocaine d'autonomie.Sur le plan des négociations, «le rapport soutient avec force le volet politique en consacrant une grande partie aux activités de l'envoyé personnel de secrétaire général des Nations unies, tandis que les ennemis de l'intégrité territoriale essaient autant que faire se peut de faire échouer ce processus».Le ministre exprime sa satisfaction, surtout que le secrétaire général adopte bon nombre de choix défendus par le Maroc, notamment en ce qui concerne l'idée d'élargissement de la participation aux négociations pour inclure les Représentants des provinces du Sud ; ce qui signifie la contestation des allégations du Polisario ! en tant que Représentant unique.S'agissant de la responsabilité de l'Algérie, Taib Fassi Fihri a précisé que le rapport a réitéré la nécessité d'effectuer le recensement des populations des camps de Tindouf. À ce propos, le secrétaire général a souligné que le HCR, dans le cadre de son mandat et conformément à sa pratique établie, continuera ses discussions avec l'Algérie, pays hôte, pour la mise en ?uvre de cette opération. Celle-ci est une condition sine qua none pour permettre au HCR d'accomplir sa mission de protection des réfugiés et de leur apporter les aides nécessaires en vertu des dispositions de la convention 1951. «Cette confirmation émanant du secrétaire général pour la deuxième année consécutive fait ressortir la totale responsabilité de l'Algérie dans ce conflit factice», a signalé le ministre. Il a ajouté que la résolution du Conseil de sécurité versait dans le même sens, précisant plusieurs éléments ayant trait à l'initiative d'autonomie ainsi que les effort! s sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive.Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération exprime sa fierté pour le succès récolté par la diplomatie marocaine.«Le rapport de l'ONU et la résolution du Conseil de sécurité sont le fruit concret des efforts inlassables et continus déployés par la diplomatie marocaine dans le cadre d'une approche anticipative, notamment la communication directe et étroite avec les différents organes de l'ONU, en particulier le secrétaire général et son envoyé spécial à travers des rencontres directes et des lettres explicatives», a-t-il indiqué. La diplomatie marocaine a mené des consultations continues avec l'ONU à travers plusieurs initiatives qui étaient axées sur la nécessité de renforcer le processus de négociations sur des bases renouvelées?