Au sein du Quartier Général du Polisario, un vent de panique souffle depuis plusieurs semaines. En effet, le secrétaire général du Front, Mohammed Abdelaziz, bouderait ostensiblement les réunions de l’exécutif du mouvement, signifiant ainsi son mécontentement face aux évolutions récentes.
Parmi ces dernières, les prétentions de la jeune garde -qui souhaiterait qu’Abdelaziz se retire et accepte un poste honorifique laissant la place à un leader moins favorable aux positions intransigeantes d’Alger- constitue certainement le facteur qui irrite le plus le patron du Polisario. En effet, Abdelaziz estimait avoir quasiment maté le vent de révolte après avoir réussi à retourner, puis à manipuler avec l’aide des services algériens une manifestation de jeunes devant son QG.
Inspirés par le printemps arabe, des mouvements de jeunesse sahraouie avaient en effet distribué des tracts appelant à se révolter contre le parti unique et le népotisme au sein du Polisario, et avaient annoncé dans la foulée leur intention d’organiser une manifestation au sein des camps, chose inédite. Ayant eu vent de cette fronde potentielle, Abdelaziz avait alors battu le rappel de ses soutiens, et fait distribuer force portraits de sa personne afin qu’ils soient affichés par de faux manifestants acquis à sa cause. Dos au mur (et face à la Kalachnikov) les jeunes ont malgré tout conspué le leader du Polisario, chose qui l’a fait entrer dans une profonde déprime. Lors d’une conversation téléphonique avec son vieux parrain algérien, Abdelaziz Bouteflika, le chef du Polisario lui aurait fait cette confidence : « tout fout le camp, si on ne peut même plus organiser une petite contre-manifestation révolutionnaire, où va- t-on ? ».
Parmi ces dernières, les prétentions de la jeune garde -qui souhaiterait qu’Abdelaziz se retire et accepte un poste honorifique laissant la place à un leader moins favorable aux positions intransigeantes d’Alger- constitue certainement le facteur qui irrite le plus le patron du Polisario. En effet, Abdelaziz estimait avoir quasiment maté le vent de révolte après avoir réussi à retourner, puis à manipuler avec l’aide des services algériens une manifestation de jeunes devant son QG.
Inspirés par le printemps arabe, des mouvements de jeunesse sahraouie avaient en effet distribué des tracts appelant à se révolter contre le parti unique et le népotisme au sein du Polisario, et avaient annoncé dans la foulée leur intention d’organiser une manifestation au sein des camps, chose inédite. Ayant eu vent de cette fronde potentielle, Abdelaziz avait alors battu le rappel de ses soutiens, et fait distribuer force portraits de sa personne afin qu’ils soient affichés par de faux manifestants acquis à sa cause. Dos au mur (et face à la Kalachnikov) les jeunes ont malgré tout conspué le leader du Polisario, chose qui l’a fait entrer dans une profonde déprime. Lors d’une conversation téléphonique avec son vieux parrain algérien, Abdelaziz Bouteflika, le chef du Polisario lui aurait fait cette confidence : « tout fout le camp, si on ne peut même plus organiser une petite contre-manifestation révolutionnaire, où va- t-on ? ».