Le journal El Watan, et des compatriotes, nous apprennent que des artistes, envoyés par le département de Madame Toumi, pour représenter le régime algérien, et non le peuple algérien, et donner de notre pays l’image idyllique d’un peuple qui baigne dans les loukoums, ont profité de leur voyage dans ce beau pays qu’est le Canada, ce pays des Droits de l’Homme, où vivent tant et tant de nos concitoyens, pour faire faux bond à leur encadrement, au moment du retour. Au moment de se présenter devant la SM du consulat, 6 artistes manquaient à l’appel. Wéééé, Bravooooooooooooooo! Encore 6 algériens de sauvés!
C’est ainsi que faisaient les transfuges du bloc de l’Est, de l’autre côté du rideau de fer, qui permirent de faire connaitre l’atroce situation de peuples entiers, placés sous contrôle. A la seule différence, que pour nous, ce sont des voyous, et non des idéologues, qui ont pris en otage tout un peuple. A la seule différence que pour l’Algérie, c’est un rideau de dollars, et un rideau de gaz, et une mare de pétrole, qui empêche la vérité d’eclater, sur un peuple en danger de disparition.
Les organisateurs, et surtout nos services consulaires tout-puissants, disposant de gros moyens de corruption, dans ce pays démocratique, y compris de la corruption des médias, ces services es flicage systématique, avaient pourtant confisqué les passeports des artistes. Mais peine perdue.
Les artistes savent bien, aujourd’hui qu’ils sont sauvés, qu’ils n’auront pas de peine à convaincre les autorités canadiennes, qu’ils veulent échapper à un régime monstrueux, où la vie n’est plus qu’une sourde pulsation, dans un pays confisqué par l’une des mafias les plus meurtrières, parmi les plus sordides du monde. Le seul régime, en la circonstance, qui a réussi à donner de lui une image d’Etat de Droit, là où les pires avanies ont cours naturellement.
Mille Mabrouk pour nos artistes évadés. Merci à eux d’avoir contribué, par leur geste de survie, à faire connaître ce qui se passe dans leur pauvre patrie. Nous comptons sur eux pour continuer à lutter aux côtés de leurs compatriotes, et à faire connaitre l’immense détresse de ceux qui n’ont pas pu fuir. En attendant qu’on se retrouve tous sur cette terre bénie, qui a été ravie aux siens, par le colonialisme le plus atroce que le peuple algérien ait connu.
http://www.lequotidienalgerie.org/2010/11/14/harraguas-aux-frais-de-letat-algerien/