Et tous les efforts qui ont été déployés pour soutenir l’agriculture, moderniser l’industrie et booster l’investissement étranger n’ont rien donné à part l’explosion des phénomènes de détournement de l’argent public par milliards et la prolifération de la corruption qui gangrène la société à tous les niveaux. Le chômage de son côté a atteint des seuils inégalables et provoque des émeutes presque quotidiennes contredisant les chiffres fantaisistes du gouvernement qui avance un taux de 11% équivalent à celui de l’Allemagne il y a quelques années !!!!
Tous ça pour dire que le problème en Algérie est avant tout un problème d’hommes et de compétences. Comment voulez-vous qu’un gouvernement qui n’a même pas pu gérer une simple affaire de pommes de terre, et qui a fait de l’Algérie la risée de ces voisins, a la capacité de sortir l’Algérie de sa grave crise profonde ?
L’aborde pour des jours meilleurs doit être nécessairement précédé par le départ de ce gouvernement de loosers, y compris le président, qui a échoué à tout les niveaux, et l’arrivée de gens nouveaux, intègres et compétents. Cela facilitera l’anéantissement ou au moins limitera la capacité de nuisance de la mafia politico-financière nourrie et protégée par certains caciques du régime. L'Algérie doit également régler au plus vite son contentieux avec le Maroc pour permettre à l’Union Maghrébine de repartir de nouveau. C’est le seul cadre économique qui nous permettra de résister au rouleau compresseur de la mondialisation et développer un commerce bilatéral profitable à toutes les parties. Le Maroc et la Tunisie pourront ainsi aider l’Algérie à développer le tourisme, moderniser son agriculture et réformer son système bancaire, et l’Algérie de son côté pourra les faire bénéficier de son expérience dans l’industrie lourdes, les mines et la pétrochimie. Par ailleurs, l’Algérie doit baser son économie future sur les énergies renouvelables dont elle possède d’énormes potentialités (énergie solaire) ainsi que le développement du nucléaire pour minimiser le plus possible la facture énergétique, et consacrer le gaz naturel uniquement à l’exportation. Le développent de l’agriculture est impératif et tous les moyens doivent être mis en œuvre pour atteindre l’autosuffisance alimentaire : construction de barrages et exploitation des nappes phréatiques, agriculture saharienne, contrôle plus sévère de la destination des subventions publiques, crédits pour les jeunes cadres issus des écoles d’agricultures, etc. D’autre part, et avec une population à 70% jeune, l’Algérie doit absolument investir sans compter dans la recherche, l’éducation et la formation de qualité. Tous les pays qui ont investi dans ce domaine (Israël, Corée du sud, Singapour, etc..) figurent aujourd’hui dans le peloton de tête des pays développés et vivent un boom économique en misant sur le High-Tech. Et comme l’ont fait l’Inde et la Chine, le pays doit absolument faire appel aux compétences algériennes établies à l’étranger et à leur savoir faire, et leur donner tous les moyens nécessaires pour qu’ils contribuent au développement du pays.
Sur le plan politique, il faut œuvrer pour qu’il y ait une vraie opposition dans le pays et une réelle liberté de la presse afin de mieux contrôler la destination de l’argent public ainsi que la mise en œuvre des différents projets économiques. Une modernisation culturelle de la société s’impose également afin d’accompagner les ambitions touristiques du pays et de son ouverture sur le monde. Ainsi, il faut opérer une vraie rupture avec l’archaïsme politico-religieux représenté par les forces islamo-conservatrices et leurs revendications archaïques classiques (banque islamiques, interdiction d’importation des boissons alcoolisées, femmes aux foyers, etc..) et les éloigner le plus possible d’interférer dans la gestion des affaires économiques et politiques du pays.