Rabat,30/04/10- Le Maroc a des raisons "extrêmement sérieuses" pour s'opposer à l'intégration de la question des droits de l'Homme dans le mandat de la Minurso, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.
S'exprimant lors d'un point de presse tenu à l'issue du conseil du gouvernement, M. Naciri a indiqué que "la position du Maroc n'a pas changé et ne changera pas" par rapport à cette question, rappelant que la Minurso a une mission bien définie depuis 1991.
Il a souligné, à cet égard, l'implication "extrêmement positive et constructive" du Royaume, du Conseil de sécurité, du secrétaire général de l'ONU et de l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU.
Le Maroc est persuadé que le Conseil de sécurité comprend la "positivité et le sens des responsabilités politiques et géopolitiques dont fait preuve le Royaume", a-t-il dit.
"Le seul pays qui facilite la tâche à l'ONU est bien le Maroc, pas le polisario ni l'Algérie qui font tout pour lui compliquer la tâche", a poursuivi le ministre, ajoutant que "s'il y a une région au Maghreb où les droits de l'Homme sont respectés, où la pratique démocratique est largement engagée et où les opposants peuvent s'exprimer librement, c'est le Maroc, ce n'est pas à Tindouf ou à Alger", a-t-il souligné.
"A Tindouf, les geôliers s'opposent à ce que le Haut commissariat aux réfugiés vienne procéder à un recensement en plein accord avec l'Etat algérien qui a délégué, contre les exigences du droit international, une partie de sa souveraineté à une bande qui ne respecte ni Dieu ni la morale humaine", a ajouté M. Naciri.