"La position du Maroc n'a pas changé et ne changera pas". Par rapport à la question du Sahara, la Minurso a une mission bien définie depuis 1991.
Le Maroc avait des raisons "extrêmement sérieuses" pour s'opposer à l'intégration de la question des droits de l'Homme dans le mandat de la Minurso
Le Conseil de sécurité a prorogé d'un an, jusqu'au 30 avril 2011, le mandat de la Mission des Nations Unies (MINURSO) et a encouragé les parties à parvenir à trouver une solution, estimant que le statu quo n'était pas acceptable à long terme.
Dans la résolution 1920 adoptée à l'unanimité, le Conseil « se félicite que les parties soient engagées à continuer à tenir des pourparlers informels restreints dans la perspective d'une cinquième série de négociations » et rappelle qu'il est « indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour aller de l'avant dans les négociations ».
Quatre séries de négociations se sont tenues sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU, ainsi que deux séries de pourparlers informels, à Dürnstein (Autriche) et dans le comté de Westchester (Etats-Unis).
Les membres du Conseil de sécurité demandent « aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager plus résolument des négociations de fond. »
Le Maroc est persuadé que le Conseil de sécurité a compris la "positivité et le sens des responsabilités politiques et géopolitiques dont fait preuve le Royaume".
"Le seul pays qui facilite la tâche à l'ONU est bien le Maroc, pas le polisario ni l'Algérie qui font tout pour lui compliquer la tâche". S'il y a une région au Maghreb où les droits de l'Homme sont respectés, où la pratique démocratique est largement engagée et où les opposants peuvent s'exprimer librement, c'est le Maroc, ce n'est pas à Tindouf ou à Alger". "A Tindouf, les geôliers s'opposent à ce que le Haut commissariat aux réfugiés vienne procéder à un recensement en plein accord avec l'Etat algérien qui a délégué, contre les exigences du droit international, une partie de sa souveraineté à une bande qui ne respecte ni Dieu ni la morale humaine".
A cet égard, la délégation Française a rappeler " l’importance de la proposition d’autonomie avancée par le Royaume du Maroc en 2007 qui a permis de relancer les négociations et qui, à nos yeux, forme une base de négociation crédible, ouverte, constructive et respectueuse du principe d’autodétermination. Cette proposition mérite donc un examen attentif des différentes parties ".