Qui dirige aujourd’hui l’Algérie ? C’est la question qu’a posé Ali Benflis, ancien candidat à l’élection présidentielle d’avril 2014, lors d’une conférence de presse qu’il a animé ce mardi dans son bureau à Alger.
Durant ce point presse, celui qui a terminé deuxième de l’élection mais qui ne reconnaît toujours pas les résultats officiels du scrutin du 17 avril dernier, a présenté son “Livre blanc sur la fraude”. Un ouvrage long de 100 pages qui décortique les mécanismes de la fraude, organisée à l’échelle nationale avant et durant le processus électoral.
Pour Ali Benflis, le système “organisé” de fraudes massives et généralisées a entériné une “vacance du pouvoir” vieille de “plusieurs années”. “L’Algérie est l’un des rares pays au monde où le conseil des ministres ne se tient que trois voire quatre fois maximum dans l’année” alors qu’il s’agit d’une réunion hebdomadaire selon la Constitution en vigueur, s’est étonné le fondateur du Pôle des forces du changement, un nouveau parti d’opposition, en attente d’agrément.
Autre preuve tangible de la “vacance du pouvoir”, selon Benflis : le chef d’Etat a “délégué des prérogatives importantes contrairement à ce que stipule la Constitution”. Il a cité, en exemple, “l’absence du Président des évènements internationaux, les centaines de décrets qui restent dans les tiroirs en attendant la signature du Président sans oublier le fait que des dizaines d’ambassadeurs n’ont pas encore remettre leur lettre de créances”. Autant d’éléments qui prouvent, selon l’ancien chef du gouvernement, qu’il y a non seulement une “vacance du pouvoir” mais aussi un “héritage du pouvoir”. Il a ainsi avancé : “le centre de la décision nationale s’effrite et se disperse et qu’au pouvoir d’Etat s’est substitué de fait un pouvoir des groupes de pression, d’influence et d’intérêt”.
Pour Ali Benflis, le système “organisé” de fraudes massives et généralisées a entériné une “vacance du pouvoir” vieille de “plusieurs années”. “L’Algérie est l’un des rares pays au monde où le conseil des ministres ne se tient que trois voire quatre fois maximum dans l’année” alors qu’il s’agit d’une réunion hebdomadaire selon la Constitution en vigueur, s’est étonné le fondateur du Pôle des forces du changement, un nouveau parti d’opposition, en attente d’agrément.
Autre preuve tangible de la “vacance du pouvoir”, selon Benflis : le chef d’Etat a “délégué des prérogatives importantes contrairement à ce que stipule la Constitution”. Il a cité, en exemple, “l’absence du Président des évènements internationaux, les centaines de décrets qui restent dans les tiroirs en attendant la signature du Président sans oublier le fait que des dizaines d’ambassadeurs n’ont pas encore remettre leur lettre de créances”. Autant d’éléments qui prouvent, selon l’ancien chef du gouvernement, qu’il y a non seulement une “vacance du pouvoir” mais aussi un “héritage du pouvoir”. Il a ainsi avancé : “le centre de la décision nationale s’effrite et se disperse et qu’au pouvoir d’Etat s’est substitué de fait un pouvoir des groupes de pression, d’influence et d’intérêt”.