Les Algéro- Polisariens viennent d’enchainer trois déceptions politiques en une semaine. Après que les Nations unies ont demandé de « travailler sur les améliorations constatées » en matière des droits de l’Homme sans l’élargissement du mandat de la Minurso, et la visite à Dakhla du roi Mohammed VI à Dakhla, le Maroc enchaîne les succès diplomatiques. La dernière, la présence du ministre ivoirien aux côtés du roi pendant la prière du vendredi. Une présence qui a irrité la direction du front qui tente désespérément de trouver du soutien.
En une semaine, le Maroc a aligné les succès diplomatiques face au Polisario. Alors que le rapport final de Ban Ki-moon a été modifié suite à l'appel du roi Mohammed VI au secrétaire général de l'ONU, demandant d’éviter les « approches partiales », le terme « mécanisme » de surveillance des droits de l'homme qui figurait sur le texte initial a disparu. Ce premier couac, pas au goût du Front, a « déçu » certains responsables du Polisario. Un premier revers qui ouvre la voie à d'autres.
Dans leur rapport final sur le Sahara, Washington a été sur la même longueur d’onde que Rabat. Les Etats-Unis ont validé les souhaits du Maroc de ne pas élargir le mandat de la Minurso au Sahara pour la surveillance des droits de l’Homme. A la place, Washington à demandé aux parties de « travailler sur les améliorations constatées ». Deux pilules dures à avaler pour le Polisario, qui devra également digérer la visite du roi Mohammed VI à Dakhla en fin de semaine dernière.
La présence du ministre de l’Intérieur ivoirien irrite le Polisario
Effectuée en grande pompe, cette visite survenue au moment même où le dossier du Sahara était débattu au Conseil de sécurité, a déclenché colère et déception chez les partisans de Mohammed Abdelaziz. En plus de la symbolique de la visite, la présence du ministre de l'Intérieur ivoirien aux côtés du roi pendant la prière du vendredi a irrité la direction Polisario.
Ce succès sur le plan africain aura été l’énième revers diplomatique du Front. « Nous avions été surpris par les informations rapportées, ce vendredi, 18 avril 2014, par les médias officiels du Maroc relatives à l’accueil réservé par le Roi du Maroc, Mohamed VI à M. Hamed Bakayoko, Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité en République de Côte d'Ivoire, à Dakhla…», selon la lettre adressée par Mohamed Abdelaziz au président ivoirien Alassane Ouattara.
Le Polisario s'agite
Même si le front essaie de retrouver du crédit, les faits ont été plutôt en faveur du Maroc. Au bout d’une semaine où il a aligné les déconvenues diplomatiques, le Polisario a tenté désespérément de sauver la face. Après avoir accusé la France de menacer d’user de son droit de véto contre une résolution du Conseil de sécurité appelant à un élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme, il a adressé une correspondance au secrétaire général de l’ONU pour dénoncer la visite du roi à Dakhla.
Poursuivant ses accusations à tout va, il a pointé du doigt l'ONU et le Conseil de sécurité pour avoir « abdiqué » face aux souhaits du Maroc et de la France. Toute cette agitation, marque une certaine fébrilité de la direction du Polisario qui a semble-t-il été perturbé par la discrétion de la diplomatie algérienne, concentrée sur l'élection présidentielle.
Enfin, comme une sorte de pied de nez, le roi Mohammed VI a adressé ses félicitations au président algérien Abdelaziz Bouteflika, élu pour un quatrième mandat, alors qu'il se trouvait encore à Dakhla.
Dans leur rapport final sur le Sahara, Washington a été sur la même longueur d’onde que Rabat. Les Etats-Unis ont validé les souhaits du Maroc de ne pas élargir le mandat de la Minurso au Sahara pour la surveillance des droits de l’Homme. A la place, Washington à demandé aux parties de « travailler sur les améliorations constatées ». Deux pilules dures à avaler pour le Polisario, qui devra également digérer la visite du roi Mohammed VI à Dakhla en fin de semaine dernière.
La présence du ministre de l’Intérieur ivoirien irrite le Polisario
Effectuée en grande pompe, cette visite survenue au moment même où le dossier du Sahara était débattu au Conseil de sécurité, a déclenché colère et déception chez les partisans de Mohammed Abdelaziz. En plus de la symbolique de la visite, la présence du ministre de l'Intérieur ivoirien aux côtés du roi pendant la prière du vendredi a irrité la direction Polisario.
Ce succès sur le plan africain aura été l’énième revers diplomatique du Front. « Nous avions été surpris par les informations rapportées, ce vendredi, 18 avril 2014, par les médias officiels du Maroc relatives à l’accueil réservé par le Roi du Maroc, Mohamed VI à M. Hamed Bakayoko, Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité en République de Côte d'Ivoire, à Dakhla…», selon la lettre adressée par Mohamed Abdelaziz au président ivoirien Alassane Ouattara.
Le Polisario s'agite
Même si le front essaie de retrouver du crédit, les faits ont été plutôt en faveur du Maroc. Au bout d’une semaine où il a aligné les déconvenues diplomatiques, le Polisario a tenté désespérément de sauver la face. Après avoir accusé la France de menacer d’user de son droit de véto contre une résolution du Conseil de sécurité appelant à un élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme, il a adressé une correspondance au secrétaire général de l’ONU pour dénoncer la visite du roi à Dakhla.
Poursuivant ses accusations à tout va, il a pointé du doigt l'ONU et le Conseil de sécurité pour avoir « abdiqué » face aux souhaits du Maroc et de la France. Toute cette agitation, marque une certaine fébrilité de la direction du Polisario qui a semble-t-il été perturbé par la discrétion de la diplomatie algérienne, concentrée sur l'élection présidentielle.
Enfin, comme une sorte de pied de nez, le roi Mohammed VI a adressé ses félicitations au président algérien Abdelaziz Bouteflika, élu pour un quatrième mandat, alors qu'il se trouvait encore à Dakhla.