« A la vue de cette pathétique classe politique, qui rode autour du pouvoir, en abuse , tels des vautours attendant au festin leur tour et qui ne peut rayonner que dans le " laîche-bottisme" et " l’à plât-ventrisme" , devenue chez eux, une véritable culture d’Etat ; Volontiers j’accepterai que , l’Algérie soit directement gérer par des militaires, des pompiers ou bien même par des gardes champêtres , que de la voir entre les mains de ces énergumènes, irresponsables , qui n'éprouvent aucun respect pour ce peuple . ».
Avant Monsieur Bouteflika, ça été un cauchemar, en son temps, il eut une notable amélioration du cadre de vie de certains algériens et de dégradation de celle de l’élite qui elle, est restée sur sa faim, selon d’autres, en ses 3 mandats les choses se sont même empirées.
Devenus des anti 4M (4eme mandat), ils disent que, le président ayant perdu de ses réflexes et de sa mobilité, il ne peut donc exercer convenablement le pouvoir ; Un président qui ne peut gueuler sur ses subordonnés, les sanctionner, serait tout bonnement amoindri dans son autorité.
Si même avec un président bien portant comme il était, on a commit tant de dégâts, que feront-ils encore, en préséance d’un président avec peu de réflexes et de mobilité ? Disent-ils.
Selon les anti 4M, les pro 4M n’ont plus d’image, de charisme personnel à transmettre, d’exploits propres à défendre, ayant épuisé leur "capital révolutionnaire" en figures et en discours, ces derniers craignent un changement qui risque de les faire carrément éjecter de la scène politique nationale ou de leurs faire jouer un rôle secondaire eux, qui ont toujours jouis d’un pouvoir absolue.
Les anti 4M disent que, certains se cachent derrière l’image du président et veulent donc, lui faire jouer dans la figuration, lui qui refusait d’être un "¾ de président".
Selon le pro 4M ; Et faute de ne trouver mieux que monsieur Bouteflika, pour remplacer Bouteflika ; L’Algérie possédant des institutions fortes, l’omniprésence du président y est donc facultative, les choses sont si bien faites que, notre futur président n’a aucun souci à se faire ! Tout marche comme sur des roulettes ; L’Algérie sera tout bonnement, mise sous pilotage automatique.
Selon ceux-ci, les prophètes du printemps arabe algérien auront donc, pour leur argent , la seule réponse hautement symbolique qu’ils recevront via ce 4M , c’est que L’Algérie, ne lynche pas ses présidents , ne les emprisonne pas et encore moins, ne les fait pas fuir en exile ! C’est ce que doit le 4M au printemps arabe qui les a fait secouer.
Les anti 4M pensent eux, qu’un pays comme le nôtre, ne peut être présidé que par" les bons souvenirs" d’un président qui a perdu de ses réflexes et de sa mobilité ; Les réalisations aussi grandioses, veuillent ils nous les faire passer, ne sont pas en mesure, seules, pour briguer un 4M, qui selon eux, est une très mauvaise idée !.
"L’Iliade" des exploits de Monsieur Bouteflika , chantée à cœur par les pro 4M, non sans désintéressement bien sûr, lui a valu le 2M, 3M et pourquoi pas un 4M. En plus, ils se sentent, comme nous d’ailleurs, redevables au président, pour les services rendus au pays et à eux encore plus !. Ils disent que, les changements opérées au sein de structures les plus hermétiques de l’Etat, sont un avant goût, de ce que Monsieur Bouteflika prépare pour l’Algérie poste 2014 ; La rendre aux civils.
En plus ; A les entendre défendre ce 4M avec tant d’ardeur, il semblerait que ceux-ci, seraient au courant de certaines vérités, qui se trouvent derrière l’impératif d’un 4M pour l’avenir du pays et qui nous échappent à nous le bon peuple, bien sûr ?.
Ainsi , Moult raisons et gloires passées du président furent avancés par les pro 4M et j’en suis d’accord mais , donnez moi une seule raison de ne pas avoir peur pour le futur de mon pays ; Avec le risque de voir à tout moment l’Algérie basculer sous pilotage automatique, purement administratif, ou pis encore, passer de force en mode manuel par quelqu'un ou quelques-uns, que le peuple ne les a jamais vu , connu, ni mandaté ?.
En plus, ce 4M risque d’instaurer un fâcheux "tic d’Etat" qui, consiste à remplacer la légitimité révolution ou populaire par celle des réalisations. C’est démoralisant pour les algériens, disent-ils.
Sur les pas de Bourguiba !
Parmi les chefs d’Etat arabes qui ont marqué leur époque, Mr. Bourguiba fut le plus illustre, il octroya plus de droits, d’équité et d’émancipation aux femmes tunisiennes, que d’aucuns ; d’ailleurs, en son temps , la constitution tunisienne se reposait sur le code civil et non pas sur la loi islamique à l'instar des pays arabes. Ce parcourt semble curieusement, nous inspirer surtout dans notre rapport à l’occident.
Cet occident en crise, corrompu par des marchés alléchants, séduit par des dispositions constitutionnelles rafistolées, ou des décrets présidentiels prises en faveur des femmes, sujet qui lui tient à cœur.
Ainsi, une pierre trois coups ; Le régime fait à la foi, gober la pilule aussi bien au peuple qu’à l’occident complaisant et arrive comme toujours à faire passer des dispositions à même d’assurer sa pérennité ; Le rafistolage constitutionnel de 2008, via l’article 31 bis, qui surcroît les chances de la femme dans la participation au sein des assemblées élues et qui, au même temps, ouvrait le mandat présidentiel ; Le projet de loi 2014, portant dispositions relatives à l’octroi d’allocation aux femmes divorcées à charge d’enfants mineurs en est une preuve.
Je crains qu’un scénario du type Bourguiba/Benali, se réputerait chez nous, où l’ on verra peut être, un "Benali algérien", un autre" petit dictateur", chéri de l’occident et assez ambitieux ; Sortir des rangs , pour débrancher le pilotage automatique, détrôner le président en douceur et passer en mode manuel.
Un "Benali algérien" qui , prit soin de jeter un coup d’œil dans la marmite du pouvoir, ses absurdités et ses dossiers, pour en abuser et nous tenir en otages pour d’autres décennies encore ; Car il ne suffit pas d’être un enfant du système pour remplacer monsieur Bouteflika, encore faut-il en être son enfant légitime, comme il le fut.
D'un coté, ce 4M est un risque réel que monsieur Bouteflika pourrait donc, nous faire courir ; ça serait alors, un mauvais service rendu à la nation ; De l'autre, cela ne signifie pas amoindrir ce qu’il a fait pour le pays ; On peut reprocher tout à Mr Boutelika, sauf qu’il n’a pas arrêté ou aider à arrêter, le bain de sang entre algériens .
Parmi les choses qu’on lui reproche actuellement, elles seront sans aucun doute reprochées à ses successeurs, car elles sont inhérentes soit, à la nature du régime lui-même, soit à la qualité du peuple que nous sommes.
Réduite à des budgets à consommer, des enveloppes à bouffer et des mega projets de surcroît, mal réalisés ; L’Algérie, avec ou sans le 4M (4eme mandat), ne changera guère. Le problème dépasse à mon avis de loin, un président restant ou partant ; Qu’importe donc le soleil, je n’attends rien des jours ; Le soleil des vivants ne réchauffe point les morts, disait de la Martine dans son isolement.
Agoravox
Devenus des anti 4M (4eme mandat), ils disent que, le président ayant perdu de ses réflexes et de sa mobilité, il ne peut donc exercer convenablement le pouvoir ; Un président qui ne peut gueuler sur ses subordonnés, les sanctionner, serait tout bonnement amoindri dans son autorité.
Si même avec un président bien portant comme il était, on a commit tant de dégâts, que feront-ils encore, en préséance d’un président avec peu de réflexes et de mobilité ? Disent-ils.
Selon les anti 4M, les pro 4M n’ont plus d’image, de charisme personnel à transmettre, d’exploits propres à défendre, ayant épuisé leur "capital révolutionnaire" en figures et en discours, ces derniers craignent un changement qui risque de les faire carrément éjecter de la scène politique nationale ou de leurs faire jouer un rôle secondaire eux, qui ont toujours jouis d’un pouvoir absolue.
Les anti 4M disent que, certains se cachent derrière l’image du président et veulent donc, lui faire jouer dans la figuration, lui qui refusait d’être un "¾ de président".
Selon le pro 4M ; Et faute de ne trouver mieux que monsieur Bouteflika, pour remplacer Bouteflika ; L’Algérie possédant des institutions fortes, l’omniprésence du président y est donc facultative, les choses sont si bien faites que, notre futur président n’a aucun souci à se faire ! Tout marche comme sur des roulettes ; L’Algérie sera tout bonnement, mise sous pilotage automatique.
Selon ceux-ci, les prophètes du printemps arabe algérien auront donc, pour leur argent , la seule réponse hautement symbolique qu’ils recevront via ce 4M , c’est que L’Algérie, ne lynche pas ses présidents , ne les emprisonne pas et encore moins, ne les fait pas fuir en exile ! C’est ce que doit le 4M au printemps arabe qui les a fait secouer.
Les anti 4M pensent eux, qu’un pays comme le nôtre, ne peut être présidé que par" les bons souvenirs" d’un président qui a perdu de ses réflexes et de sa mobilité ; Les réalisations aussi grandioses, veuillent ils nous les faire passer, ne sont pas en mesure, seules, pour briguer un 4M, qui selon eux, est une très mauvaise idée !.
"L’Iliade" des exploits de Monsieur Bouteflika , chantée à cœur par les pro 4M, non sans désintéressement bien sûr, lui a valu le 2M, 3M et pourquoi pas un 4M. En plus, ils se sentent, comme nous d’ailleurs, redevables au président, pour les services rendus au pays et à eux encore plus !. Ils disent que, les changements opérées au sein de structures les plus hermétiques de l’Etat, sont un avant goût, de ce que Monsieur Bouteflika prépare pour l’Algérie poste 2014 ; La rendre aux civils.
En plus ; A les entendre défendre ce 4M avec tant d’ardeur, il semblerait que ceux-ci, seraient au courant de certaines vérités, qui se trouvent derrière l’impératif d’un 4M pour l’avenir du pays et qui nous échappent à nous le bon peuple, bien sûr ?.
Ainsi , Moult raisons et gloires passées du président furent avancés par les pro 4M et j’en suis d’accord mais , donnez moi une seule raison de ne pas avoir peur pour le futur de mon pays ; Avec le risque de voir à tout moment l’Algérie basculer sous pilotage automatique, purement administratif, ou pis encore, passer de force en mode manuel par quelqu'un ou quelques-uns, que le peuple ne les a jamais vu , connu, ni mandaté ?.
En plus, ce 4M risque d’instaurer un fâcheux "tic d’Etat" qui, consiste à remplacer la légitimité révolution ou populaire par celle des réalisations. C’est démoralisant pour les algériens, disent-ils.
Sur les pas de Bourguiba !
Parmi les chefs d’Etat arabes qui ont marqué leur époque, Mr. Bourguiba fut le plus illustre, il octroya plus de droits, d’équité et d’émancipation aux femmes tunisiennes, que d’aucuns ; d’ailleurs, en son temps , la constitution tunisienne se reposait sur le code civil et non pas sur la loi islamique à l'instar des pays arabes. Ce parcourt semble curieusement, nous inspirer surtout dans notre rapport à l’occident.
Cet occident en crise, corrompu par des marchés alléchants, séduit par des dispositions constitutionnelles rafistolées, ou des décrets présidentiels prises en faveur des femmes, sujet qui lui tient à cœur.
Ainsi, une pierre trois coups ; Le régime fait à la foi, gober la pilule aussi bien au peuple qu’à l’occident complaisant et arrive comme toujours à faire passer des dispositions à même d’assurer sa pérennité ; Le rafistolage constitutionnel de 2008, via l’article 31 bis, qui surcroît les chances de la femme dans la participation au sein des assemblées élues et qui, au même temps, ouvrait le mandat présidentiel ; Le projet de loi 2014, portant dispositions relatives à l’octroi d’allocation aux femmes divorcées à charge d’enfants mineurs en est une preuve.
Je crains qu’un scénario du type Bourguiba/Benali, se réputerait chez nous, où l’ on verra peut être, un "Benali algérien", un autre" petit dictateur", chéri de l’occident et assez ambitieux ; Sortir des rangs , pour débrancher le pilotage automatique, détrôner le président en douceur et passer en mode manuel.
Un "Benali algérien" qui , prit soin de jeter un coup d’œil dans la marmite du pouvoir, ses absurdités et ses dossiers, pour en abuser et nous tenir en otages pour d’autres décennies encore ; Car il ne suffit pas d’être un enfant du système pour remplacer monsieur Bouteflika, encore faut-il en être son enfant légitime, comme il le fut.
D'un coté, ce 4M est un risque réel que monsieur Bouteflika pourrait donc, nous faire courir ; ça serait alors, un mauvais service rendu à la nation ; De l'autre, cela ne signifie pas amoindrir ce qu’il a fait pour le pays ; On peut reprocher tout à Mr Boutelika, sauf qu’il n’a pas arrêté ou aider à arrêter, le bain de sang entre algériens .
Parmi les choses qu’on lui reproche actuellement, elles seront sans aucun doute reprochées à ses successeurs, car elles sont inhérentes soit, à la nature du régime lui-même, soit à la qualité du peuple que nous sommes.
Réduite à des budgets à consommer, des enveloppes à bouffer et des mega projets de surcroît, mal réalisés ; L’Algérie, avec ou sans le 4M (4eme mandat), ne changera guère. Le problème dépasse à mon avis de loin, un président restant ou partant ; Qu’importe donc le soleil, je n’attends rien des jours ; Le soleil des vivants ne réchauffe point les morts, disait de la Martine dans son isolement.
Agoravox