Depuis l'élection à deux reprises du président Barack Obama, c'est la première fois que SM Mohammed VI se rend en visite officielle aux Etats-Unis. Il sera reçu avec les honneurs dus à ce titre, et engagera d'importants entretiens avec le président américain, relatifs à un certain nombre de dossiers d'intérêt commun, bilatéraux et multilatéraux.
Le Roi du Maroc avait effectué son dernier voyage aux Etats-Unis sous la présidence de George Walker Bush, notamment après les attentats du 11 septembre et avait exprimé sa solidarité au peuple américain.
Il convient de rappeler que les relations maroco-américaines ne datent pas d'hier, elles remontent à la fin du XVIIIème siècle, consolidées au fil du temps, on dira même au fil des siècles. Le Maroc a été le premier Etat à reconnaître la jeune république américaine, après la proclamation de l'Indépendance par George Washington en 1787. C'est au demeurant le tout premier traité que la jeune république américaine avait signé avec un pays étranger.
Un échange de correspondances officiel avait eu lieu entre le sultan Mohammed Ben Abdallah, dit «Mohammed III», et George Washington qui demandait au Sultan du Maroc d'intercéder auprès des autorités turques, en mer libyenne, pour libérer des citoyens américains, capturés lors d'arraisonnements de leurs bateaux de commerce...Ce que le sultan du Maroc entreprit avec succès. Et l'Amérique l'en remercia... Depuis lors, les relations ont pris un autre tournant, le Maroc et la République américaine signant, une année plus tard, un traité d'amitié et de coopération en bonne et due forme !
Pendant la Seconde guerre mondiale de 1939, le Maroc est devenu officiellement «l'Allié des alliés», parce qu'il a combattu le nazisme et contribué à la libération de l'Europe occupée aux côtés de l'Amérique. Ce que le président Dwight Eisenhower affirmera au Roi Mohammed V, à plusieurs reprises. Démocrate ou républicain, chaque président des Etats-Unis porté à la Maison Blanche s'en tiendra à une doctrine de soutien, à tout le moins d'empathie envers le Maroc, lequel avait fait le choix pertinent et lucide du modèle libéral, démocratique et pluraliste. Tant et si bien que d'aucuns, ses adversaires de l'époque de la guerre froide, n'hésitaient pas à le qualifier «d'avant-poste de l'Occident» et de l'Amérique notamment.
C'est donc quelques mois après sa réélection à la Maison Blanche, que le président Barack Obama accueillera le Roi Mohammed VI. S'ils regrettent qu'elle n'ait pas eu lieu avant, les milieux diplomatiques se réjouissent, en revanche, de son opportunité, à un moment où les relations entre les deux pays sont marquées par une série de déconvenues dont le plus significatif aura été la déplorable initiative de l'ONG Kennedy, portant sur de prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara qui divise l'administration américaine. On se rappelle qu'au mois d'avril dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait été saisi d'un rapport de la Fondation Robert Kennedy (RFK), ONG américaine pour la justice et les droits de l'Homme et présidée par Kerry Kennedy. Cette association, dirigée par la fille de Robert Kennedy, était soutenue quasi officiellement par l'Ambassadrice américaine au aux Nations Unies, Susan Rice, l'Algérie et le polisario.
Il convient de rappeler que les relations maroco-américaines ne datent pas d'hier, elles remontent à la fin du XVIIIème siècle, consolidées au fil du temps, on dira même au fil des siècles. Le Maroc a été le premier Etat à reconnaître la jeune république américaine, après la proclamation de l'Indépendance par George Washington en 1787. C'est au demeurant le tout premier traité que la jeune république américaine avait signé avec un pays étranger.
Un échange de correspondances officiel avait eu lieu entre le sultan Mohammed Ben Abdallah, dit «Mohammed III», et George Washington qui demandait au Sultan du Maroc d'intercéder auprès des autorités turques, en mer libyenne, pour libérer des citoyens américains, capturés lors d'arraisonnements de leurs bateaux de commerce...Ce que le sultan du Maroc entreprit avec succès. Et l'Amérique l'en remercia... Depuis lors, les relations ont pris un autre tournant, le Maroc et la République américaine signant, une année plus tard, un traité d'amitié et de coopération en bonne et due forme !
Pendant la Seconde guerre mondiale de 1939, le Maroc est devenu officiellement «l'Allié des alliés», parce qu'il a combattu le nazisme et contribué à la libération de l'Europe occupée aux côtés de l'Amérique. Ce que le président Dwight Eisenhower affirmera au Roi Mohammed V, à plusieurs reprises. Démocrate ou républicain, chaque président des Etats-Unis porté à la Maison Blanche s'en tiendra à une doctrine de soutien, à tout le moins d'empathie envers le Maroc, lequel avait fait le choix pertinent et lucide du modèle libéral, démocratique et pluraliste. Tant et si bien que d'aucuns, ses adversaires de l'époque de la guerre froide, n'hésitaient pas à le qualifier «d'avant-poste de l'Occident» et de l'Amérique notamment.
C'est donc quelques mois après sa réélection à la Maison Blanche, que le président Barack Obama accueillera le Roi Mohammed VI. S'ils regrettent qu'elle n'ait pas eu lieu avant, les milieux diplomatiques se réjouissent, en revanche, de son opportunité, à un moment où les relations entre les deux pays sont marquées par une série de déconvenues dont le plus significatif aura été la déplorable initiative de l'ONG Kennedy, portant sur de prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara qui divise l'administration américaine. On se rappelle qu'au mois d'avril dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait été saisi d'un rapport de la Fondation Robert Kennedy (RFK), ONG américaine pour la justice et les droits de l'Homme et présidée par Kerry Kennedy. Cette association, dirigée par la fille de Robert Kennedy, était soutenue quasi officiellement par l'Ambassadrice américaine au aux Nations Unies, Susan Rice, l'Algérie et le polisario.